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L'édito du dimanche : toit, mon toit

Publié le 15 janvier 2023 par Francky
L'édito du dimanche : toit, mon toit
Le réchauffement climatique a beau être une réalité (que certains se refusent à admettre malgré les signes flagrants que la nature nous fait chaque jour), cela ne veut pas dire pour autant que la pluie va cesser définitivement de tomber du jour au lendemain et que la sécheresse va s'installer dans toute l'Europe et dans le monde de janvier à décembre. Les intempéries sont le lot quotidien et les organisateurs de tournois de tennis professionnel l'ont bien compris. D'où cette initiative devenue au fil du temps un réflexe, voire un automatisme : munir les courts de toits rétractables afin de parer à toute éventualité. Ainsi, si certains furent prévoyants en décidant de s'attaquer très tôt à ces dossiers coûteux, d'autres commirent l'erreur de laisser traîner, retardant au maximum leur entrée dans la modernité. Souvenez-vous de ces années de chaos où les matches à Wimbledon étaient interrompus pendant plusieurs jours, au cœur de l'été, où les printemps à la Porte d'Auteuil étaient gâchés par les averses incessantes, les coups de vent, les orages où les giboulées, à tel point que parfois il se mettait à faire nuit en plein jour. Souvenez-vous aussi de ces matches qui commençaient tardivement à Roland Garros (ou qui duraient longtemps, c'est selon) et qu'il fallait interrompre au crépuscule, sans possibilité d'éclairage (cela valait aussi pour Wimbledon bien sûr). Ce n'est que récemment que ces tournois séculaires se sont enfin décidés à faire un pas vers des améliorations majeures, comme la construction de toits que l'on pourrait rétracter en cas de douche subite grâce au miracle de la technologie. Dans le tennis moderne, le toit est donc devenu une nouvelle norme. Les quatre tournois du Grand Chelem en sont désormais équipés même si certains ont pris du retard sur d'autres. Ce n'est que tardivement que le court Philippe Chatrier, à Roland Garros, a pu en disposer, tandis que le court Suzanne Lenglen verra son nouvel écrin opérationnel en 2024. Idem pour Wimbledon et pour l'US Open (ce dernier ayant des circonstances atténuantes quand on imagine le travail colossal qu'a du être la pose d'un toit sur l'immense vaisseau qu'est le stadium Arthur Ashe). En revanche, c'est dès le milieu des années 80 que l'Australie prit les devants en construisant la Rod Laver Arena qui, dès son inauguration, disposait déjà d'un toit rétractable. Par la suite, deux autres courts du tournoi australien, la John Cain Arena et la Margaret Court Arena, allaient disposer à leur tour de cette technologie. Il s'agissait surtout pour le Grand Chelem de Melbourne de lutter plus contre la chaleur excessive qui sévit à cette période de l'année que contre la pluie. Ces initiatives décidèrent certains tournois du circuit ATP et WTA à s'y mettre à leur tour, si bien qu'aujourd'hui, plusieurs enceintes, partout dans le monde, sont équipées d'un toit rétractable qui donne une nouvelle identité aux courts. Tandis que l'on a opté pour la sobriété chez certains, d'autres ont préféré un modernisme aux allures futuristes. On obtient ainsi des résultats divers et variés, parfois dans le spectaculaire, voire jusqu'à l'outrance. Si l'effet est garanti pour certains stades, pour d'autres en revanche (comme l'immonde toit qui recouvre le court Philippe Chatrier, une véritable honte), cela laisse à désirer. Mais, soyez rassurés, afin que vous puissiez vous faire votre propre idée, j'ai sélectionné pour vous huit courts de tennis avec toit rétractable, disséminés un peu partout sur notre bonne vieille Terre, qui selon moi, valent largement le coup. Après, chacun ses goûts, cela va de soi.
AM ROTHENBAUM (Hambourg, Allemagne) :
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COURT MANOLO SANTANA, CAJA MAGICA (Madrid, Espagne, également photo d'en-tête) :
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RAC ARENA (Perth, Australie)
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LOUIS ARMSTRONG STADIUM (New-York, États-Unis) :
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DIAMOND ARENA (Pékin, Chine) :
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QI ZHONG STADIUM (Shanghai, Chine) :
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PAT RAFTER ARENA (Brisbane, Australie) :
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GERRY WEBBER STADION (Halle, Allemagne) :
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