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Voir autrement les changements climatiques (1)

Publié le 31 décembre 1969 par Equiplanete

Le modèle de l´astronome et mathématicien Milutin Milankovitch (1879-1958) se fonde sur l’hypothèse que les variations saisonnières et latitudinales d´énergie solaire reçues par la Terre seraient à la source même des changements climatiques.

Ses travaux mirent en évidence l´existence de cycles climatiques glaciaires liés aux conditions astronomiques et sans aucun lien avec l’activité humaine. C’est en 1976 que la théorie de Milankovitch fut vérifiée et confirmée lors de l´examen des noyaux océaniques profonds qui permirent d’établir une réelle corrélation entre les cycles de changement environnemental et les variations orbitales de notre planète. Tentons de comprendre comment fonctionne ce mécanisme.

L’excentricité de l’orbite terrestre

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Milankovitch démontra que les caractéristiques de l´orbite terrestre et l´orientation de l´axe de la terre pouvaient changer avec le temps en affectant le climat. Sur une période d´environ 100 000 ans, la forme de l´orbite terrestre passe graduellement d´un cercle à une ellipse.

Inclinaison de l’axe terrestre

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Chaque planète tourne autour de son axe de rotation. Dans le cas de la Terre, cet angle est d’environ 23,45°. C’est cet angle qui entraîne la succession des saisons. En été, au nord, le Soleil est plus haut à midi dans le ciel qu’au sud, ce qui fait que les rayons solaires arrivent sur Terre avec un angle plus proche de 90°. Donc, une même surface de sol reçoit plus de rayons lumineux qu’à midi dans le sud à la même époque. Les rayons dans le sud sont beaucoup plus inclinés et arrosent une plus grande surface, donc ils distribuent moins de chaleur par unité de surface et c’est l’hiver. Imaginons un instant que l’axe de rotation de la Terre soit à 24,3°: nous aurons des étés plus chauds et des hivers plus froids. Milankovitch a calculé que l´angle d´inclinaison de l’axe de la Terre varie entre 22,5° et 24,5° avec une périodicité de 41 000 ans.

Précession de l’axe de la Terre (nutation)

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La Terre ne tourne pas sur elle-même comme un ballon parfaitement sphérique, mais plutôt comme une toupie, car elle est soumise à un changement graduel d´orientation de l´axe de rotation. Cette précession provient du fait que les attractions du Soleil et de la Lune ne sont pas uniformes sur Terre à cause du renflement équatorial de celle-ci.

Ceci a deux conséquences différentes: d´un côté, cela va influer sur l´indication du Pôle Nord céleste, car l’étoile qui nous indique le nord sera différente, et d´un autre côté, cela influe sur ce que l´on appelle la précession des équinoxes, ce qui détermine les changements de saisons. De plus, les recherches de Milankovitch ont démontré que l´axe de la Terre change d’orientation sur une période d´environ 25 000 ans.

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L’effet combiné
La cause majeure de la variation du climat n´a donc strictement rien à voir avec l´homme: elle est la conséquence de la variation cyclique de l’effet combiné des trois paramètres astronomiques de la Terre que nous avons mentionné, et qui modifient la quantité de rayonnement qu´elle reçoit du soleil. Pour résumer:

  • La variation de l´excentricité de l’orbite terrestre: sur de longues périodes, cette ellipse est plus ou moins allongée, ce qui modifie la distance moyenne Soleil-Terre. Sans être parfaitement cyclique, cette variation a une périodicité qui est de l´ordre de 100 000 ans.
  • La variation d´obliquité de l’axe terrestre: l´inclinaison de l´axe des pôles par rapport au plan de l´orbite terrestre (on parle de l´écliptique) varie au cours du temps de plus ou moins 1°30´, suivant un cycle de 40 000 ans environ.
  • La précession de l’axe terrestre: l´axe des pôles décrit un cône dont l´axe est la perpendiculaire au plan de l´orbite. Ce mouvement a une périodicité de 26 000 ans, et une conséquence pour le moins intéressante: en 13 000 ans, les saisons s´inversent. En lieu et place de l´hiver, on trouve l´été!

Donc, les écologistes auront beau dire et faire ce qu’ils veulent, la catastrophe aura lieu d’une façon ou d’une autre, la Terre se chargeant elle-même de son propre sort. Mais là où les choses deviennent intéressantes, c’est que nous ne nous dirigeons pas vers un réchauffement de la planète, mais plutôt, depuis les 16 000 dernières années, vers une nouvelle ère glaciaire.

À cause de son cycle orbital actuel, toujours selon les travaux de Milankovitch, la Terre est appelée non pas à se réchauffer, mais à se refroidir, et cette situation, selon plusieurs observations scientifiques et non écologiques, est déjà amorcée.

Vous en doutez? Le GIEC, dans son dernier rapport de 1995, suite au raffinement de ses propres modèles mathématiques et informatiques, ne prévoyait plus qu’une hausse de 1°C jusqu’en l’an 2050. ALORS, OÙ EST LA CATASTROPHE ANNONCÉE? Pourtant, le GIEC continue à tirer la sonnette d’alarme tout comme il le faisait dans son premier rapport de 1990. Encore une fois, nous avons la preuve que les écologistes manipulent et désinforment pour imposer leur vision du monde. Pour preuve, comme l’a dit un des climatologues du GIEC: «Pour capter l’attention des autorités et du public, nous devons publier des rapports simplistes et alarmistes et ne pas parler de nos propres doutes.» (1)

La science, pas celle du GIEC, nous démontre que nous nous dirigeons vers une nouvelle ère glaciaire. Ma suggestion est simple: brûlons de plus en plus de carburants fossiles pour faire augmenter de deux ou trois degrés la température globale de la Terre afin de retarder d’autant l’arrivée de cette glaciation. Il est même urgent que nous trouvions de nouvelles réserves de pétrole, que nous fabriquions de plus en plus de V.U.S., en somme, que nous ayons un comportement responsable pour les générations futures! Et je suis très sérieux. Ça vous fait sourire? Tant mieux! Moi je me garde la liberté d’y réfléchir.

Vous en doutez? «Des études faites sur 475 variétés de plantes ont montré que leur vitesse de croissance augmentait de 50% lorsque l’air contenait 650 ppm de gaz carbonique au lieu de 350 ppm comme maintenant. Dans certaines serres on injecte du gaz carbonique en provenance d’installations de combustion, car le gaz carbonique est la matière première essentielle de la photosynthèse. Les plantes vivent en fait dans un état permanent de manque de gaz carbonique et elles consomment avidement tout excédent de ce gaz et contrecarrent toute augmentation momentanée. Le CO2 les aide à devenir plus résistantes, à mieux utiliser les ressources minérales de sols pauvres, et à survivre dans des conditions d’ensoleillement plus faible. En plus, aux concentrations élevées en gaz carbonique dans l’air, les stomates des feuilles sont moins ouverts et il y a moins de pertes d’eau par transpiration. Des plantes qui ne peuvent survivre en région sèche repeupleraient le Sahel. Chaque goutte d’eau est utilisée plus efficacement. L’habitat pour beaucoup d’espèces s’élargirait, garantissant ainsi la biodiversité. Le rendement agricole dans beaucoup de régions augmenterait au bénéfice de populations sous-alimentées.» (2)

Dans son rapport de 1995, le GIEC avait prévu un réchauffement sensible des océans. Malheureusement pour l’organisme, le réchauffement ne s’est pas avéré, et c’est l’International Association for the Physical Sciences of the Oceans qui est venu jeté un pavé dans la marre en 1994 en établissant qu´on n’avait noté aucune tendance à la hausse de la température des océans au cours des cinquante dernières années. Désinformation des écologistes? Bien sûr!

En 1992, le climatologue Segalstad, de l´Université d´Oslo, démontrait que l´humain était responsable que pour 4% du CO2 atmosphérique, l´autre 96% provenant de l´activité normale de la nature: émanations marines, volcans, feux de forêts, et même les termites! Dans les années à venir, si un quelconque réchauffement survenait, pourrait-on honnêtement affirmer qu’il serait dû à l´activité humaine? Rien n´est moins sûr, et ce n’est que de la pure spéculation.

Nous sommes déjà dans une période «chaude» de l´histoire de notre climat. En toute bonne logique, nous devrions approcher de la fin d´une période interglaciaire, et le climat devrait avoir naturellement tendance à se refroidir. Toutefois, un refroidissement ne se fait pas en un siècle. Le rythme des évolutions les plus rapides est en effet que de quelques degrés en 10 000 ans, alors que les modèles des écologistes nous prévoient une évolution de quelques degrés en un seul siècle. C´est 100 fois plus rapide! Je ne peux donc souscrire à un tel délire. Comme on n´a jamais vu 5°C de plus au cours de l´histoire récente, on n´a donc aucune idée de ce qui peut se passer avec une telle augmentation de température en si peu de temps en dehors de ce que racontent les modèles. Alors, pourquoi le climat semble-t-il actuellement si instable? On ne le sait tout simplement pas. Une des hypothèses les plus plausibles de l´heure avance l’idée d’une activité désordonnée du fameux courant El Nino, activité elle-même causée par une recrudescence aiguë de conflagrations solaires constatée depuis quelques années.

(1) BATES R. et al., Global warming: apocalypse or hot air, London, IEA Environment Unit, 1994.
(2) B.Küppers et al., Naturw.Rundsch., 50-2.50.1997.


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