Le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE), la Fondation Moumié, Le Collectif Folefack, le Mouvement de Février 2008 au Cameroun, Le Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine (CEBAPH), Action Solidaire pour Marafa (ASMA), – Action Solidaire Internationale (ASI),sont extrêmement préoccupés par l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Martinez Zogo de son vrai nom , Mbani Zogo Arsène Salomon , chef de la radio urbaine Amplitude FM, émettant de Yaoundé, a été kidnappé dans la soirée du mardi 17 janvier 2023, alors qu’il revenait du travail et essayait de regagner son domicile, à bord de son véhicule, avant d’être assassiné.
Scène d’horreur.
Le corps du journaliste a été mutilé, avant d’être tué. Sur les lieux du drame, l’on aperçoit ses chaussures ça et là, ainsi que les vêtements qu’il portait le jour de son kidnapping.
Selon des témoins qui ont accompagné le corps de Martinez Zogo à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé, ce dernier a un pied cassé ; de nombreuses brûlures dues aux décharges électriques qu’il aurait atrocement subies. Il a des doigts coupés, la langue sortie, et pas à sa place. Ses assassins l’ont sodomisé, avant de lui défoncer l’anus avec un bâton. Le journaliste a été contraint de manger ses propres excréments. Ses mutilations sont effroyables. Une personne normale ne les infligerait même pas à un animal sauvage.
Lire aussiCameroun - Présidents du Parlement : Comprendre le diktat de l’immobilisme de Paul BiyaLe journaliste Martinez Zogo n’a jamais tué, à l’instar des bandits qui ont pris en otage le Cameroun. Mais, pour mériter sa place aux yeux des dirigeants camerounais, ces derniers ont veillé personnellement qu’il soit torturé et qu’il meurt par après.
Après sa mort, sa dépouille a été abandonnée sur un terre-plein, au village Ebogo 3, par Soa, département de la Mefou-et-Afamba dans le Centre du pays., avant d’être transférée dans une morgue publique, ceci pour parfaire l’humiliation.
Le traitement que ce régime de ripoux a réservé à Martinez Zogo est révoltant, inhumain, et inacceptable.
Nous savions que le régime de Paul Biya avait perdu la tête. Maintenant, il a perdu son âme. Le Peuple Camerounais ne peut plus rester, croiser les bras, et regarder ce régime tyrannique assassiner avec une telle cruauté ses enfants.
De nombreux autres Camerounais décèdent ainsi tous les jours dans l’ignorance et l’indifférence à l’intérieur de ce camp de concentration qu’est le Cameroun. Et, dans la ligne de mire de ces criminels, il y aujourd’hui les détenus de la crise anglophone, les militants du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), de nombreux innocents qu’on assassine tranquillement dt en toute impunité.
Au nom du martyr Martinez Zogo, mort simplement pour être né Camerounais, au nom de toutes les victimes du système Biya, les organisations de la diaspora Camerounaise combattante de Belgique appellent à une mobilisation générale en vue de dénoncer ces différentes entraves aux droits humains au Cameroun
Lire aussiCameroun - Paul BIYA : Un président codéLa diaspora Camerounaise combattante de Belgique est indignée par le décès de Martinez Zogo et exprime ses plus sincères condoléances à sa famille et au corps des médias camerounais.
Nous exigeons par ailleurs, la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante pour déterminer les circonstances exactes d’un kidnapping et de la mort de ce journaliste;
Exigeons également une enquête judiciaire pour établir les responsabilités des mauvais traitements que Martinez Zogo aurait subi pendant son kidnapping ,
Et appelons à la Mobilisation générale des Camerounais et amis du Cameroun en vue de dénoncer cette entrave aux droits humains.
Rappelons qu’il s’agit d’une violation de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ratifiée par le Cameroun en 1987.
Nous invitons enfin, les organisations nationales et internationales de promotion des droits humains d’engager une campagne internationale pour la sécurité et la liberté d’exercice des journalistes au Cameroun et contre l’impunité des responsables des violations et intimidations recensées par plusieurs organisations de la société civile et politique camerounaises.
Fait à Bruxelles le 23 janvier 2023
- Le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE), Ophilia Bii Azeh
- La Fondation Moumié, Emene Louise
- Le Collectif Folefack, Eric Nguema
- Le Mouvement de Février 2008 au Cameroun, Marcel Tchangue
- Le Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine, (CEBAPH), Hugues Seumo
- Action Solidaire pour Marafa, (ASMA)Fabrice Nyambe
- Action Solidaire Internationale (ASI); Gisèle Emegue
Ampliation : – Presse nationale et internationale –
Présidence de la république du Cameroun
- Partis politiques camerounais
- Organisations nationales et internationales de défense et de promotion des droits humains
- Organisations de défense des droits des journalistes
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