Le grand manitou du contrôle alimentaire ne s’est pas trucidé parce que la marée n’était point au rendez-vous mais parce qu’il était dans le collimateur de la marée…chaussée !
Son train de vie – il possédait plusieurs propriétés à Pékin et plusieurs millions de yuans - n’était pas compatible avec les revenus normaux d’un fonctionnaire…
LE MONDE | 15.08.08
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Le Monde nous apprend que le précédent chef de cet organisme avait été condamné à mort et exécuté pour les mêmes raisons : corruption ! Il était accusé d’avoir approuvé, contre des pots-de-vin, des médicaments dont certains avaient provoqué la mort de patients.
La leçon n’a semble-t-il pas porté.
Vous y ajoutez un contrôle sanitaire des plus déplorables (lien de causalité évident : je ferme les yeux sur la merde que tu fabriques et vends… si tu me donnes un bakchich) dont les Occidentaux et les Japonais ont fait les frais, entre la mortelle héparine et les raviolis farcis quasi à la mort-aux-rats.
Je ne saurais dire si ce suicide règlera définitivement le problème de la mauvaise qualité de la nourriture et des médicaments produits en Chine. La corruption et la seule volonté de faire un max de flouze dans le minimum de temps me semblent consubstantiellement liés aux pratiques des nouveaux oligarques chinois.
Mon boycott n’est pas uniquement politique : je ne veux pas crever !