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quel que soit ce que vous voulez commander. Ca ne vous coûtera pas plus cher, c’est livré en 24h et c’est une bonne façon de supporter le blog.Après les Ambit, après les Spartan, Suunto a fait évoluer sa gamme de montres GPS vers les modèles S : Suunto 3, Suunto 5, Suunto 7 et Suunto 9. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les évolutions sont parties un peu dans tous les sens :
- Une Suunto 7 sous Wear OS qui n’a rien à voir avec la 5 ou la 9
- Une Suunto 9 Baro Titanium en 2021 qui a remplacé la Suunto 9 Baro Titanium de 2018 en changeant d’allure mais pas de nom
- Un changement radical de design en 2021 avec les versions Peak plus compactes
- L’arrêt de la fabrication de la Suunto 3
- L’absence de Suunto 7 V2 (dommage, parce qu’elle avait une carto)
- Une Suunto 9 Peak Pro qui succède à la Suunto 9 Peak
Bref, j’ai attendu que tout ça se fasse et se stabilise avant de reproposer une analyse complète de la gamme Suunto. Même si Suunto a transféré énormément de fonctionnalités par mise à jour sur les vieilles Suunto 9 Baro et Suunto 5, j’ai préféré ne pas les intégrer à cette comparaison (elles datent de plus de 5 ans), surtout parce que la différence de prix n’est pas énorme, donc autant prendre les plus récentes.
L’évolution des fonctionnalités Suunto
Suunto a entamé sa transition numérique en 2019, qui s’est traduite par la fermeture de Movescount et le passage au tout smartphone. On peut dire que le démarrage a été poussif et qu’il a fallu bien 3 ans pour retrouver un niveau de fonctionnalités comparable. Initialement, Suunto a misé sur le hardware des montres et l’intégration de partenaires pour fournir les fonctionnalités avancées.
Et je sais que les préjugés ont la vie dure sur le net (c’est tellement difficile de mettre à jour tous les articles), donc je vais préciser quelques points tout de suite. Oui, maintenant, on peut personnaliser les écrans de donnée et programmer des entrainements complexes directement depuis l’application Suunto et les envoyer dans sa montre.
Mais il faut parfois reconnaitre que les choix de Suunto ne paraissent pas suivre de stratégie. Exemple : ils annoncent le turn by turn avec Komoot (avec abonnement) et 2 mois plus tard cette fonctionnalité est intégrée dans l’appli. Même chose pour les entrainements complexes, d’abord via des partenaires sur Suunto Guides puis en direct depuis l’appli très peu de temps après.
En 2023, Suunto a enfin rattrapé son retard et s’est repositionné. Le partenariat avec TrainingPeak importe les algorithmes de charge d’entrainement dans l’appli, on peut programmer des entrainements complexes et l’outil de cartographie est selon moi le meilleur du marché pour tracer des itinéraires (ok, il faut le faire depuis l’écran d’un smartphone, on n’y a pas accès depuis un ordinateur).
Dernièrement, Suunto s’est associé à Hammerhead pour compléter son offre à destination des cyclistes. C’est-à-dire que vous pouvez utiliser un Karoo 2 dont les données seront synchronisées vers l’application Suunto après chaque sortie.
Suunto 9 Peak Pro
Suunto 9 Peak
Suunto 9 Baro Titanium
Suunto 5 Peak
Caractéristiques des montres GPS Suunto
Quatre montres, 3 designs bien différents.
Commençons par la plus ancienne, la Suunto 9 Baro Titanium. Mais attention, je ne parle pas là de la Suunto 9 Baro Titanium de 2018. C’est une version redesignée sortie en 2021, à l’allure un peu moins baroudeuse et au design plus épuré. Je lui trouve même un petit air de Spartan Ultra. La lunette est simple, tout juste réhaussée par un liseré qui en fait le tour.
Elle reste épaisse (16,5mm) mais pas trop lourde, grâce à l’utilisation de titane. Je vous le rappelle, le titane ne résiste pas mieux aux rayures ; le seul avantage c’est qu’il est plus léger que l’acier.
L’avantage de ce modèle, c’est aussi son grand écran tactile : 35mm de large avec une résolution de 320 x 300 pixels. Alors OK, le plat en bas c’est pas forcément beau mais ça fait une résolution quasiment double du classique 240 x 240 qu’on trouve sur bon nombre de montres GPS depuis plusieurs années (compris la Fenix 7X). Après, ça reste un écran transréflectif, rien à voir avec un écran AMOLED.
Niveau robustesse, Son étanchéité à 100m et sa vitre en saphir suffiront pour tous les sports, outdoor ou triathlon.
Ensuite, passons à la plus petite, la Suunto 5 Peak. Là, on est plutôt sur une petite montre GPS pour usage sportif généraliste, du fitness au triathlon. Elle est vraiment compacte, moins large (43mm) et surtout beaucoup plus fine (10,9mm contre 16,5). Tout est en plastique, boitier, boutons, sauf la lunette qui est en métal. Mine de rien, cette petite touche donne une belle finition. Sur la balance, on sent la différence : à peine 40g, c’est super léger.
Bon, ce format mini a un impact sur l’écran. Avec 28mm de diamètre et une résolution de 218 x 218 pixels, c’est plus petit que la moyenne des montres GPS du marché. Suunto a aussi cherché à réduire les coûts et n’a pas utilisé un écran tactile sur ce modèle. De même au niveau de l’étanchéité : 30m, ça suffit pour faire de la natation, mais il vaut mieux éviter les chocs dans l’eau (plongeon, kite surf, etc).
Le bracelet a un système d’attache particulier, avec un ergot métallique qui vient fixer le bout du bracelet dans les trous, en remplacement des traditionnels passants. C’est bien foutu et ça rend bien. Une petite tirette permet son remplacement rapide.
Et on arrive aux 2 sœurs jumelles, la Suunto 9 Peak et la Suunto 9 Peak Pro. Visuellement, à part les combinaisons de couleurs, on ne peut pas les différencier. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles ne ressemblent pas du tout à la Suunto 9 Baro. Beaucoup moins massives, leur design est vraiment original, stylé au possible.
La lunette métallique est très effacée, quasiment pas visible de face, c’est presque plus un cerclage autour du boitier. Les boutons sont allongés et en métal. Le fond de boitier est en métal, de même que les attaches de bracelet (elles ne casseront pas). Le boitier est d’un format similaire à la Suunto 5 Peak mais l’utilisation de métal les rendent plus lourdes : un peu plus de 60g pour les versions acier et à peine plus de 50g pour les versions titane. Elles reprennent aussi le système de bracelet remplaçable avec l’ergot pour sécuriser le bout.
Sous ses airs de petite montre fébrile, elles cochent toutes les certifications de robustesse : étanches à 100m, norme MIL-STD-810 (matériel de l’armée américaine) et vitre en saphir.
Les seuls reproches qu’on peut faire aux Suunto 9 Peak et Suunto 9 Peak Pro se trouvent au niveau (et autour de) l’écran. Suunto a opté pour un écran transréflectif de 30mm de diamètre et de résolution 240 x 240 pixels. C’est pas très grand tout ça. C’est d’autant plus dommage que la finesse de la lunette laisse paraitre une large bande noire entre le bord de l’écran et la lunette. Bon, il faut aussi relativiser : 240 x 240, c’est le format qu’utilisent la majorité des montres GPS depuis plusieurs années, toutes marques confondues. Mais ça évolue et certaines montres GPS plus récentes, plus grosses, proposent des écrans plus grands. Certains regretteront le grand écran de la Suunto 9 Baro.
Cela dit, quelle que soit la taille de l’écran, elles offrent toutes les mêmes mises en page, allant jusqu’à 7 champs de donnée (+ l’heure).
Capteurs et autonomie
Du côté des capteurs, la gamme Suunto 2023 n’est pas tout à fait homogène.
Pour commencer, la Suunto 9 Peak Pro exploite un processeur plus puissant que les autres. A l’utilisation, ça se traduit par une interface beaucoup plus rapide, notamment lors de l’utilisation du tactile. A moyen terme, on peut se dire que ça aura forcément une incidence sur les prochaines mises à jour. Il y a fort à parier que certaines nouvelles fonctionnalités qui arriveront sur la Suunto 9 Peak Pro ne seront pas transférées sur les montres Suunto plus anciennes pour cette raison.
A l’heure actuelle, aucune montre GPS Suunto ne propose un mode de géolocalisation à double fréquence. Les Suunto 5 Peak, Suunto 9 Baro Titanium et Suunto 9 Peak utilisent la même puce GPS avec le choix de modes GPS + GLONASS, GPS + Galileo ou GPS + Beidou. La Suunto 9 Peak Pro intègre une nouvelle puce GPS qui fonctionne en multi GNSS (GPS + GLONASS + Galileo + Beidou) tout en étant capable de traiter le signal d’un plus grand nombre de satellites.
Même chose pour le capteur cardio optique. Enfin non, c’est un peu différent. Il y a 2 types de capteurs, de 2 marques différentes : capteur cardio de Vallencell pour les Suunto 5 Peak et Suunto 9 Baro et nouveau capteur cardio + oxygénation sanguine de LifeQ pour les Suunto 9 Peak et Peak Pro.
La Suunto 5 Peak se distingue des Suunto 9 par l’absence de baromètre. La montre ne peut donc pas mesurer la pression atmosphérique et doit se reposer sur les données GPS pour mesurer l’altitude. Cette façon de faire rend le calcul des dénivelés moins précis.
Au dos du boitier, la Suunto 9 Peak Pro intègre également un profondimètre, qui sert à mesurer la profondeur jusqu’à 10m en apnée.
Tout ça a un impact sur l’autonomie. La taille du boitier et de l’écran aussi. Suunto a pendant longtemps visé une autonomie de 25h en enregistrement sportif.
Sur la Suunto 9 Baro, puis la Suunto 9 Peak, ils ont ajouté l’algorithme FusedTrack qui combine les données de tous les capteurs (boussole, gyroscope et accéléromètre) pour réduire l’utilisation du GPS et donc économiser la batterie. Ca permet de monter à 120h en course à pied tout en conservant une trace GPS correcte (j’ai pu le tester plusieurs fois en conditions réelles). Mais attention, FusedTrack ne fonctionne qu’en course à pied et pas pour les autres sports. L’absence de boussole sur la Suunto 5 Peak fait qu’elle n’est pas compatible avec FusedTrack).
Suunto n’a donc pas reconduit cet algorithme sur la Suunto 9 Peak Pro. Son autonomie a été boostée à 40h en enregistrement GPS de base. Sur ce modèle, Suunto a implémenté un mode éco différent, qui allume et éteint la puce GPS par intermittence tout en relevant quand même une position GPS toutes les secondes. Le résultat est plutôt bon et porte l’autonomie à 70h, ce qui est remarquable pour la taille de la montre.
Les 2 Suunto 9 Peak et Peak Pro utilisent un nouveau connecteur de recharge et une recharge rapide qui permet de les recharger en 1h.
Sur toutes les Suunto, le gestionnaire de batterie permet de gérer tous les réglages impactant la batterie, avec un algorithme qui calcule l’autonomie résultante. On a ainsi des modes préprogrammés ou personnalisés qu’on peut appliquer aux profils sportifs.
Fonctionnalités pour le sport
Suunto propose la même centaine de profils sportifs sur toutes leurs montres GPS, y compris le triathlon. Mais ces profils sportifs ne sont pas très spécifiques (il n’y a, par exemple, pas de comptage automatique des répétitions sur le profil Musculation). Pour être précis, je dois dire que la Suunto 9 Peak Pro intègre 2 profils supplémentaires pour l’apnée, liés à son profondimètre.
Toutes les Suunto sont compatibles avec des capteurs externes en Bluetooth, ceinture cardio mais aussi capteur de puissance (pour le vélo ou Stryd pour la course à pied). La Suunto 9 Peak Pro ajoute en plus un algorithme de puissance au poignet, sans nécessité d’avoir un capteur externe.
De même, la Suunto 9 Peak Pro est la seule qui propose les segments Strava Live.
Je l’ai dit en début d’article, il est maintenant possible de programmer des entrainements complexes depuis l’application Suunto. Avec les SuuntoPlus Guides, on peut aussi transférer dans la montre des entrainements programmés sur d’autres plateformes (comme TrainingPeaks).
SuuntoPlus regroupe aussi des écrans spécifiques qu’on peut ajouter manuellement avant chaque début d’activité. Ca permet d’avoir des informations sur les coordonnées GPS, la météo, ou alors des fonctionnalités particulières comme la créations de tours automatique à chaque passage au point de départ (quel que soit le circuit réalisé) ou la détection automatique d’alternances rapide / lent pour un entrainement non programmé, ou encore le déclenchement de tours automatiques basés sur la détection montée / descente.
La Suunto 5 Peak, orientée vers des sportifs moins engagés ou plus occasionnels, propose une assistance évolutive à l’entrainement. Chaque semaine, elle propose un plan d’entrainement cardio, qui peut être réalisé avec n’importe quel profil sportif (course à pied, vélo, rameur ou autre) basé sur le niveau physique et la récupération. Ce plan programme les séances, l’intensité, la récupération et s’adaptera pour la semaine suivante en fonction des performances de la semaine. Ca n’est pas un plan d’entrainement spécifique pour une course en particulier mais plus un coach virtuel pour un travail foncier.
A la fin de chaque séance, on peut saisir sur la montre le ressenti. En analyse post entrainement, Suunto a intégré les algorithmes de charge d’entrainement de TrainingPeaks dans l’application Suunto. On retrouve donc les notions de ATL, CTL et TSB. On a aussi le calcul du VO2max, du training effect, de la récupération, etc.
Outdoor
L’outdoor, c’est l’ADN de Suunto. Le point central de l’application a toujours été l’outil de création d’itinéraire. C’est pour moi le meilleur de tous, avec :
- des cartes de chaleur pour une douzaine de sports
- des cartes 3D
- le revêtement des routes et chemins
- les points de départ les plus utilisés
- une carte des risques d’avalanche
Derrière les apparences de montre fitness, la Suunto 5 Peak bénéficie de toutes ces capacités de l’application, dont on peut bénéficier pour faire du suivi d’itinéraire depuis la montre.
Aucune montre GPS Suunto ne propose de fond de carte. La navigation se fait soit en suivi d’itinéraire (tracé à l’avance), soit avec la trace ‘petit poucet’ qui affiche en pointillé le chemin déjà parcouru, soit vers des points d’intérêt, soit suivant un relèvement à la boussole.
Avec ce suivi d’itinéraire, on a bien les indications turn by turn (alertes pour dire quand et où tourner). On peut créer ses itinéraires depuis l’appli Suunto en activant ou désactivant les alertes turn by turn, ou alors passer par Komoot avec une synchronisation des 2 comptes. Pour être franc, je trouve l’implémentation pas terrible, parce que l’alerte vient cacher entièrement l’écran pendant quelques semaines.
En mode suivi d’itinéraire, on a aussi un écran de profil d’altitude. Mais cet écran n’affiche pas les montées les unes après les autres mais sur l’ensemble de l’itinéraire.
Les Suunto 9 Peak et Peak Pro ont en plus un algorithme très particulier : Snap to route. L’idée de cet algorithme, c’est de pallier les erreurs de GPS en suivant la position sur l’itinéraire plutôt que l’enregistrement de la trace GPS. En fonctionnant ainsi, la montre affichera toujours une distance parfaitement exacte, sans la moindre erreur. C’est très utile en ville et en montagne, là où il est impossible d’obtenir des traces GPS classiques propres.
L’absence de baromètre prive la Suunto 5 Peak d’alerte orage et de graphique de pression atmosphérique. Pour les Suunto 9, elles ne reçoivent pas la météo sur un widget qui afficherait les données météo comme au JT. Mais un écran affiche un graphique d’évolution de la pression atmosphérique, qui permet de se faire une idée de l’évolution du temps (à l’ancienne).
Suunto a ensuite fait un choix d’économie en n’intégrant pas de boussole sur la Suunto 5 Peak. Ca a un impact sur la navigation, puisque la montre ne sait pas dans quelle direction elle est tournée. Donc sur la Suunto 5 Peak, il faut être en déplacement pour voir dans quelle direction aller. Alors qu’avec les Suunto 9, la boussole sert à s’orienter dans toutes les situations, même à l’arrêt.
L’écran présentant les heures de lever et coucher du soleil est bien présent sur toutes les montres GPS Suunto.
Suivi d’activité quotidienne
Sur ce volet, aucune différence entre les différentes montres GPS Suunto.
A ce niveau, l’absence d’alti baro de la Suunto 5 Peak n’a pas d’incidence, puisque l’application Suunto ne suit pas le nombre d’étages gravis. Dans l’onglet Activité de l’application, on trouve les graphiques de suivi du nombre de pas et des calories brûlées.
Un onglet supplémentaire sert au suivi du sommeil :
- durée du sommeil
- régularité du sommeil
- qualité du sommeil
- FCmoy pendant la nuit
- Ressources
- Oxygénation sanguine (seulement pour les Suunto 9 Peak et Peak Pro)
Ce que Suunto appelle Ressources, c’est la même chose que ce que Garmin appelle Body battery. Et quand je dis que c’est la même chose, c’est exactement le même algorithme, fourni par la même boite (Firstbeat, une filiale de Garmin désormais). Sur la montre, Suunto propose un affichage un peu différent. On a un graphique sur les 16 dernières heures (ne me demandez pas pourquoi 16 et pas 24) qui affiche le niveau de ressources du corps. C’est un peu comme une jauge d’essence pour une voiture. Les ressources se rechargent (plus ou moins) pendant le sommeil et elles descendent (plus ou moins) en fonction de l’activité physique. C’est un super indicateur pour rechercher l’équilibre sport / récupération.
L’oxygénation sanguine n’est bien sûr disponible que sur les Suunto 9 Peak et Suunto 9 Peak Pro, parce que le capteur cardio des autres n’intègre pas le capteur de SpO2 (une petite LED rouge en plus des vertes).
Montre connectée
Les montres GPS Suunto sont bien des montres connectées, mais avec une liste de fonctionnalités qui est assez succincte.
Elles reçoivent bien toutes les notifications du smartphone auquel elles sont connectées.
A côté de ça, on trouve seulement un écran de contrôle de lecteur de média. C’est un écran de commandes qui permet d’agir sur le lecteur de musique du smartphone ou une application Deezer, Spotify ou YouTube. Mais il n’y a pas de lecteur intégré à la montre.
Sur le volet de l’apparence, on n’a qu’une petite dizaine de watchfaces différentes, sur lesquelles la seule personnalisation relève du choix de couleur.
Comparaison des prix
On trouve de bonnes réductions sur la plupart des montres GPS Suunto.
La Suunto 5 Peak se trouve à 199€, ce qui équivaut à l’entrée de gamme chez toutes les marques. Or, chez la concurrence, le suivi d’itinéraire n’est pas proposé en entrée de gamme.
La Suunto 9 Baro Titanium a aussi un prix concurrentiel considérant qu’elle a une construction avec saphir et titane. Coros aurait pu venir contester ce positionnement mais ils ont relevé le prix de l’APEX 2 à 479€.
Le prix de la Suunto 9 Peak a été réduit de 30% depuis la sortie de la Suunto 9 Peak Pro. Le prix de la version standard est intéressant, celui de la version Titanium l’est moins.
J’ai le même avis concernant le prix de la Suunto 9 Peak Pro. Même avec du saphir et du titane, la version Titanium est vendue à un prix qui mériterait d’avoir la cartographie en plus. En revanche, à 499€, la version standard se situe au prix auquel on trouvait bon nombre de montre GPS outdoor haut de gamme depuis plusieurs années (avant que les prix de certaines marques ne s’envolent).
Pourquoi choisir la Suunto 9 Peak Pro
Parmi la gamme de montres GPS Suunto de 2023, la Suunto 9 Peak Pro figure comme celle qui marque la transition vers les prochaines annonces à venir. Avec un processeur plus puissant, de nouveaux capteurs (puce GPS, profondimètre) et de nouvelles fonctionnalités (puissance au poignet, segments Strava), elle se démarque des 3 autres. Il y a fort à parier qu’elle recevra de nouvelles fonctionnalités par mise à jour que les autres ne recevront pas car limitées par leur hardware.
C’est aussi celle qu’il faut choisir pour avoir une grosse autonomie en enregistrement GPS. D’autant plus pour ceux qui ont un petit poignet et qui recherchent une monter GPS compacte.
Suunto 9 Peak Pro titane
Suunto 9 Peak Pro
Pourquoi choisir la Suunto 9 Peak
C’est un peu le choix du compromis : ni trop vieille, ni trop chère, ni au top des dernières fonctionnalités. Mais avec une grosse baisse de prix par rapport à sa sortie, c’est une bonne occasion de profiter d’un design de qualité, avec du saphir et de bonnes capacités sportives, du triathlon à l’outdoor.
J’éviterais d’acheter la version titanium. Pour le même prix, je prendrais une Suunto 9 Peak Pro.
Suunto 9 Peak
Suunto 9 Peak titanium
Pourquoi choisir la Suunto 9 Baro Titanium
Son point fort, c’est son grand écran. C’est un peu la dernière héritière des montres GPS Suunto du passé, avant ce shift dans le design vers des boitiers plus compacts. Notez bien qu’elle a bien évolué et reçu toutes les mises à jour de sa sortie jusqu’à fin 2022, y compris les SuuntoPlus Guides.
Suunto 9 Baro Titanium
Pourquoi choisir la Suunto 5 Peak
Je vois 2 profils de personnes susceptibles de se tourner vers la Suunto 5 Peak. Premièrement, les gens qui font principalement du sport pour le plaisir, en salle ou un peu de course, mais qui veulent pouvoir aussi utiliser leur montre GPS sur une randonnée le week-end ou pour nager en vacances à la mer (quitte à acheter une montre GPS, autant qu’elle puisse servir à tout). La Suunto 5 Peak a une gamme de fonctionnalités assez inhabituelle pour une petite montre GPS à budget relativement faible, notamment de par le suivi d’itinéraire et les outils proposés dans l’application Suunto.
Ensuite, l’autre profil serait tout simplement les adeptes de sports outdoor mais qui n’ont pas un budget de 600€ à mettre dans une montre GPS. La Suunto 5 Peak n’offrira pas le top du top des statistiques mais elle pourra tout à fait faire des enregistrements de natation, SUP, triathlon, ski, randonnée, etc.
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