Critiques Séries : The Last of Us. Saison 1. Episode 4.

The Last of Us // Saison 1. Episode 4. Please Hold to My Hand.

L'épisode précédent, " Long Long Time " était particulièrement riche en émotions. Pendant plus d'une heure, nous suivions une histoire d'amour en pleine apocalypse, brisant ainsi tous nos petits coeurs. Alors non ce n'était pas le meilleur épisode de télévision que j'ai vu de ma vie mais c'était très beau et Nick Offerman et Murray Bartlett pourraient avoir droit à une récompense pour leur prestation. Joel et Ellie vont vers l'Ouest dans le pick-up de Bill. Une grande partie de cet épisode est un road-trip, ce qui colle parfaitement avec la nature même du jeu vidéo : vous conduisez, vous campez en forêt, vous trouvez des choses utiles jusqu'au moment où vont devez vous battre contre des monstroplantes ou des humains véreux. Dans ce cas de cet épisode, la seconde partie confronte nos deux héros à des humains pas très bien intentionnés à Kansas City. Ils régissent la ville comme la FEDRA : par la peur et la paranoïa constante.

J'aime beaucoup la relation qui s'est construite entre Ellie et Joel. Cet épisode est même celui qui la met le mieux en exergue. Il y a de vraies tranches de vie dans cet épisode quand on est sur la route et c'est tout ce que j'avais envie de voir dans la série. Car c'est aussi comme ça qu'est construit le jeu vidéo qui est adapté ici. Je ne connais pas le jeu vidéo mais je lis pas mal de choses, notamment des thread sur Twitter comparant les épisodes avec les éléments des jeux. Cet épisode a une scène particulière qui a été copié-collé du jeu et qui met tout le monde d'accord. Mais c'est aussi ce genre de moments forts et riches en émotion qui permettent de nous connecter aux personnages. L'une des scènes les plus cocasses (car oui, cet épisode a un brin de comédie père-fille dans sa première partie) c'est quand Ellie tombe sur un magazine porno gay Bearskin et elle se demande pourquoi certaines pages sont collées les unes aux autres.

Pedro Pascal est vraiment excellent dans cette série, bien plus que dans The Mandalorian. The Last of Us lui correspond beaucoup mieux. En tout cas, plus les épisodes passent et plus je suis attaché à la relation que son personnage entretient avec Ellie. On sent que cela devient une vraie relation père-fille. Et l'acteur peut voler de ses propres ailes entre humour et moments plus chaleureux, tout en restant un homme qui doit tout faire pour protéger sa vie et celle d'Ellie (comme lorsqu'il doit tuer quelqu'un qui le supplie). Joel ne croit pas les Fireflies ou FEDRA. Ce n'est pas les rebelles armés de Kansas City qui vont le faire changer d'avis. C'est là que l'on rencontre Kathleen, incarnée par une Melina Lynskey toujours au top. Tout au long de l'épisode, The Last of Us parvient à construire un vrai voyage totalement différent des épisodes précédents mais avec des valeurs similaires de famille, d'amitié et d'amour. Le tout baignant dans l'action, le post-apocalyptique et quelques éléments comiques.

Note : 7/10. En bref, un bel épisode découpé en deux avec un ton assez différent et complémentaire à la fois aux précédents.

Disponible sur Amazon Prime Video