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Après une période assez exceptionnelle en 2020 et 2021 portée par divers plans de relance, notamment en faveur de la réindustrialisation, et soutenue par une forte volonté politique à la fois à la tête de l’Etat et dans les territoires, la guerre en Ukraine est venue enrayer la belle dynamique. En volume, l’année 2022, en net recul par rapport à 2021, ressemble à 2019 qui n’était pas une mauvaise année en soi. Les entreprises qui ont successivement subi la pandémie et son corolaire (ruptures des chaines d’approvisionnement, inflation, …), qui doivents ’adapter à la nécessaire transition énergétique et aux pénuries de collaborateurs, cette fois, accusent le coup. L’invasion de l’Ukraine et ses conséquences sur les prix de l’énergie et l’inflation d’une manière générale poussent souvent les décideurs à poser le stylo. L’attentisme que nous constatons chez de nombreux porteurs de projets va-t-il durer ? L’évolution des prix de l’énergie sera décisive à cet égard. " Au chapitre des nouvelles positives néanmoins, nous constatons une meilleure prise en compte de l’impact social, environnemental ou territorial dans les projets que nous accompagnons. Par ailleurs, bien qu’en très légère baisse sur un an, le secteur industriel est celui qui résiste le mieux avec des niveaux de projets nettement supérieurs à 2019 et 2020. 2023 devrait être une année charnière avec de nombreux défis à relever, au premier rang desquels la nécessaire maitrise des coûts énergétique, mais aussi en termes de disponibilité de compétences et de foncier particulièrement stratégique dans le secteur industriel", conclut Guillaume Gady, co-fondateur & directeur général d’Ancoris.
