Je suis tombée malade en arrivant à Toulon le 20 novembre dernier. Malgré tout, j'ai tenté de rester positive chaque jour, même si la maladie a empiré de jour en jour.
La semaine suivante, j'étais seule dans une maison à me reposer. Malgré quelques médicaments reçus à la fin de la semaine à Toulon, je n'arrivais pas à guérir.
La semaine suivante, j'étais chez une amie près de Genève avant de revenir au Québec le 8 décembre.
Quelques jours plus tard, je recevais un diagnostic de pneumonie, des antibiotiques et je reprenais le travail à temps plein pour l'école, en télétravail. J'aurais alors bien eu besoin de deux semaines de repos total.
A travers toute cette saga de mal-a-dit, de souffrances et de manque d'énergie et d'appétit, j'ai réalisé dernièrement que j'avais oublié d'être de bonne humeur. Je m'occupais de passer mes journées du mieux possible avec le peu d'énergie que j'avais et c'était tout.
Je m'en suis rendue compte quand mon voisin m'a fait un caca nerveux que je n'ai pas compris. Il a déversé ses frustrations sur moi en réponse à une question tout à fait anodine que je lui ai posée.
Je me suis alors demandée pourquoi je m'étais fait vivre ça alors que j'étais, il me semblait, calme et positive dans ma question. Quel était le reflet que mon voisin me renvoyait de moi-même ?
La pneumonie et la perte de ma voix dès le 20 novembre m'avaient déjà donné des indices importants sur mon état de fatigue et de ras-le-bol de certaines choses que je vivais.
Mon voisin m'a fait voir mes propres frustrations et ma colère face à certaines situations que je vivais et dont j'avais perdu le contrôle mais dont je ne me rendais pas vraiment compte.
J'étais rendue à m'occuper de soigner la pneumonie et tenter d'avoir de l'énergie pour faire mes journées parfois pénibles. J'étais sur le neutre, sans plaisir à vivre, voire même proche du burn-out. C'était mon état encore hier et j'étais vraiment découragée.
Il était temps de remettre les choses à leur place et de retrouver ma bonne humeur, ce que j'ai clairement décidé hier avant de partir faire mes courses.
Alimentaire, mon cher Watson (mais pas seulement) !Comme je perds du poids tout doucement depuis un an en ayant coupé 80% du sucre, en ne grignotant plus entre les repas, en mangeant juste moins et moins de certains aliments, je ne me rendais pas compte que, en fait, j'en manquais.
Nous n'avons pas tous la même physiologie. En médecines chinoise et ayurvédique, chaque personne a ses propres besoins et on ne peut pas mettre tout le monde dans le même panier avec le même régime alimentaire.
Alors que certains peuvent se passer complètement de manger ou de sucre, d'aliments cuits ou animaux, d'autres en ont besoin et j'en suis. Je dois manger 3 repas tièdes ou chauds et d'aliments cuits principalement avec une petite quantité de sucre quotidiennement.
Mon corps me l'a montré hier. Alors que je suis allée faire l'épicerie, j'ai commencé à faire de l'hypoglycémie. En temps normal, quand j'ai de l'énergie, quelques exercices de respiration et parler à mon corps suffisent à faire passer la situation sans manger mais hier, je n'en avais pas l'énergie.
Idéalement, j'aurais dû manger des cacahuètes ou des noix mais mon corps appelait pour autre chose, du sucre rapide.
Alors que je passais dans une allée pour aller chercher un produit bio, j'ai vu, dans la rangée en face, des biscuits que j'adore à prix spécial (les gaufrettes à la vanille de Leclerc). (Quelle idée de mettre les biscuits dans la rangée en face des produits bio ?! Je me demande des fois quelle est l'intelligence et la psychologie des architectes de magasins !).
Mon bras s'est levé tout seul et j'ai pris un paquet de biscuits, ce que je me refusais depuis longtemps pour éviter une "crise de sucre". Je fais en sorte de suivre ce que mon corps veut le plus possible et là, c'était très clair.
Une fois dans l'auto, j'ai mangé plusieurs biscuits, puis dans la soirée après le souper, ce que je ne fais généralement plus depuis longtemps.
Alors que je tenais péniblement jusqu'à 20h30 avant de me coucher ces dernières semaines, je me suis couchée à 22h !
J'ai dormi d'un sommeil agité évidemment - le sucre est un excitant - mais je me suis réveillée à 5h au lieu de 7h, en pleine forme et de bonne humeur.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie si bien. Tellement que j'ai fait une séance de gym avec une coach dont j'avais enregistré les épisodes de la TV communautaire avant de faire une méditation.
J'ai retrouvé mon énergie et ma bonne humeur. J'ai remis un équilibre dans mon corps physique qui me permet de me retrouver à être positive, de bonne humeur et pleine d'entrain ce matin.
La boite de biscuits est rangée et je n'en ai même pas envie. Je vais aller déjeuner avec un oeuf et des "beans", un déjeuner protéiné sans sucre raffiné.
Il est important de ne pas suivre à la lettre ce que tout le monde dit à propos de ce qu'on devrait manger ou pas. Nous sommes tous différents et avons nos propres besoins.
Aussi, je pense sincèrement que nous avons besoin de tout un peu, qu'il n'est pas judicieux de couper complètement certains aliments (à moins d'avoir des problèmes physiques qui le demandent, bien sûr).
Apprendre à sentir ce dont notre corps a besoin est un apprentissage tout en subtilités qu'on ne peut faire que seul et avec le temps.
Je vous souhaite une belle journée remplie de joie et de ne pas vous priver mais vous nourrir avec conscience en fonction de vos réels besoins physiques et non pas en compensation de frustrations ou autres émotions que vous vivez.
De tout coeur,
Dominique Jeanneret
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