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Pour l'Eurasie.Crise internationale.Europe,champ d'exercice nucléaire?

Publié le 16 août 2008 par R-Sistons


Pour l'Eurasie.Crise internationale.Europe,champ d'exercice nucléaire?


Bonjour amis lecteurs,

J'ai choisi cette image volontairement. Elle est pour moi le symbole de ce que la condition humaine est en train de devenir, prisonnière, dans la douleur, des décisions d'une poignée de fous, pathologiquement insensibles aux souffrances qu'ils créent.  Abondamment relayée par des médias véritablement criminels (par les conséquences qu'entraînent leurs prises de position partisanes en faveur du modèle unique néo-libéral qu'on tente par tous les moyens de nous imposer), Mme Rice parle de paix, hypocritement, tandis qu'en sous-mains les USA ont préparé, de concert avec Israël, l'offensive meurtrière de Georgie, pour des raisons géo-politiques, géo-stratégiques banalement impérialistes.

L'Empire ne veut pas perdre sa position dominante dans le monde, il est en proie à une crise sans précédent, et la guerre peut être une issue. Tant pis pour les victimes collatérales - les peuples. C'est ainsi que les guerres éclatent, décrétée par quelques individus, et subies par ceux qui n'en veulent pas.

La situation est lourde d'incertitudes : Les intérêts européens et russes convergent, mais en face d'eux se trouvent deux pays, les USA et Israël, qui défendent les leurs, et font tout pour qu'une entente entre Européens et Russes ne voie jamais le jour. Les Etats-Unis ne se résignent pas à voir l'Europe en pleine forme avec un euro fort, ni à être témoin de la montée en puissance des rivaux asiatiques, et maintenant russe. Pour maintenir leur hégémonie, une technique éprouvée : Encourager les volontés secessionnistes, affaiblir les Etats - et la souveraineté des Etats. En destabilisant les pays de l'intérieur, par exemple avec des pseudo ONG, en suscitant discordes, querelles ethniques, etc...

Ce qui se joue, aussi, en coulisses, c'est l'effort hégémonique commun des américains et des israeliens pour empêcher que ne voie le jour un supercontinent, l'EURASIE, composé de l'Europe et de l'Asie. Dans le Caucase, l'Eurasie a beaucoup de supporters. Il serait temps que nous songions en effet à unir nos destins à ceux qui, géographiquement  - et culturellement, davantage qu'avec les Américains - sont les plus proches. Ce serait notre intérêt, pour contrebalancer la puissance hégémonque américaine. Pour l'instant, les Européens n'y sont pas prêts. Avec le temps, espérons-le...

En attendant, les Usraéliens continuent d'injecter leurs poisons de divisions, de séparatismes, de guerres, afin de continuer à dominer, seuls, l'échiquier mondial, quitte à faire le malheur des peuples, quitte à provoquer des guerres, quitte à dresser les Européens contre les Russes - contre notre intérêt à nous Européens.

Et c'est dans ce sens que Berlusconi, pour une fois inspiré - quels intérêts, derrière ? - met en garde contre une coalition européenne anti-russe.

Souhaitons que sa voix soit entendue. En tous cas, la situation actuelle, conjuguée à celle de l'Iran, est lourde d'incertitudes pour les peuples, encore et toujours sacrifiés aux intérêts cupides de quelques-uns.

Lisez les articles joints, ils ont été choisis pour éclairer la situation . Je vous recommande aussi de lire le dernier articles de mon blog
http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/, notamment sur la couverture médiatique des JO, un vrai scandale. Ne manquez pas, aussi, ceux qui concernent le choc de civilisations, très en vogue aujourd'hui à cause des maudits néocons, qui rêvent d'en découdre avec les Musulmans et de nous entraîner dans des guerres illimitées de "civilisation", comprenez, de "barbarie". http://eva-communion-civilisations.over-blog.com/

A bientôt, Eva 




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Eurasie

Carte de localisation de l'Eurasie.


L’Eurasie est un

supercontinent formé par l'Europe et l'Asie. On peut aussi la considérer comme une partie de l'Eurafrasie

Elle couvre 54 millions de kilomètres carrés et héberge 4,8 milliards d'habitants qui sont les Eurasiens. Ce terme désigne aussi un métis, ayant un parent de race blanche et un autre de race jaune

Géologiquement, la plaque eurasienne ne comprend ni le sous-continent indien (qui fait partie de l'Océanie), ni la péninsule arabique (qui est située sur une plaque tectonique détachée de l'Afrique) ni les Philippines (qui sont sur la plaque pacifique).

Au sens géopolitique, l'Eurasie a donné naissance à une idéologie politique russe : l'eurasisme qui ancre la Russie (autrefois l'URSS) dans la masse continentale et tente de rebalancer vers l'Asie l'eurocentrisme traditionnel des élites russes.
Wikipedia.org
Les implications internationales de la situation actuelle
Lire pour comprendre ce qui se joue à l'arrière-plan ...


Image Hosted by ImageShack.us La guerre qui oppose Russie et Géorgie en Ossétie du Sud peut dégénérer. Elle le peut parce que sont en jeux les intérêts stratégiques de la Russie et d’une bonne partie de l’Europe, d’un côté, ceux des Etats-Unis et d’Israël, de l’autre. Elle peut dégénérer parce que la crise internationale est telle, que l’une des issues possibles, du moins du côté américain, peut justement être un conflit mondial.

Les guerres mondiales commencent en été. La première guerre mondiale éclata le 3 août, la seconde fût déclarée par la France et l’Angleterre à l’Allemagne le 3 septembre.

Les analogies avec le casus belli de l’époque sont impressionnantes. Danzig, ville allemande au statut spécial, enclavée dans un territoire artificiellement assigné à la Pologne par le Traité de Versailles, ne faisait que subir vexations et violences. Les soldats polonais assassinaient, torturaient et mutilaient les civils allemands. L’Allemagne cherchait un accord quelconque pour sauver ses ressortissants en proie à la folie génocidaire. La France et l’Angleterre, de leur côté, profitèrent de l’occasion pour exciter les Polonais. Elles voulaient la guerre ; Du reste le Council of Foreign Relations, la branche américaine du Royal Institute of International Affairs britannique, c’est-à-dire le véritable gouvernement privé de la politique étrangère américaine des dernières sept décennies et demi, avait été créé en 1933 dans le but déclaré de préparer la guerre contre l’Allemagne. Après un énième ultimatum ignoré, Berlin intervint le 1er septembre pour sauver Danzig. Avec une hypocrisie surprenante, Paris et Londres ignorèrent les causes qui avaient poussé le gouvernement allemand à agir et parlèrent d’« agression ». Elles déclarèrent alors la guerre à l’Allemagne avec pour excuse la volonté de sauvegarder l’intégrité territoriale de la Pologne, pour ensuite ne pas réagir lors de l’invasion soviétique de l’est du pays, région qui était, en outre, ethniquement polonaise. Dès lors, Paris et Londres refusèrent catégoriquement toute tentative de paix, même les plus avantageuses : elles voulaient la guerre, elles l’avaient provoquée et attendaient seulement que celle-ci se conclût avec toutes les destructions qu’elle aurait comportées et que les seigneurs de la paix avaient tracées par avance sur leurs plans.

Cours et recours

Cours et recours : depuis que la situation internationale a évolué, rendant les intérêts énergétiques et économiques des européens - spécialement ceux des Allemands mais aussi ceux des Italiens - suffisamment complémentaires de ceux de la Russie, les fauteurs de guerre (en l’espèce, israéliens et américains) ont armé des sécessionnistes fanatiques, comme ceux qui ont pris en otage l’école primaire de Beslan (Ossétie du Nord), y massacrant parents et enfants. Ils ont ainsi créé un front anti-européen et anti-russe de facture islamique (Kosovo, Bosnie, Tchétchénie), pour ensuite enflammer le conflit dans la zone de la Géorgie (1).

Avec une désarmante facilité à mentir, les portevoix des fauteurs de guerre, tel l’inoxydable Miss Rice, attribuent la responsabilité des évènements à la Russie et passent sous silence ce qui est arrivée ces dernières semaines : attaques répétées contre la Russie par la Géorgie à l’aide de drones Israéliens et bombardement de l’Ossétie du Sud (la région russe soumise à la Géorgie : autre analogie avec Danzig). Le 8 août, alors que le monde se mentait à lui-même en célébrant les Olympiades de la honte, les Georgiens massacraient à l’artillerie un hôpital de la capitale sud-ossète, faisant de nombreuses victimes parmi les malades et les civils. Ce fut le point culminant d’une opération d’agression menée par Tbilissi avec le soutien et le conseil de ses alliés. Tbilissi attend désormais de ses protecteurs quelque chose de plus, vu qu’elle demande aux Etats-Unis d’intervenir militairement contre la Russie.

Pourquoi la situation se précipite

Pourquoi la situation se précipite-t-elle ? Les raisons sont nombreuses ; elles sont surtout à rechercher dans la perte de terrain continue de l’hégémonie américaine, menacée par la croissance asiatique, par la renaissance Russe et par la force de l’Euro. Pour chercher à sauvegarder cette hégémonie, la maison blanche a déchainée une série de guerres préventives, inaugurant la série il y a neuf ans contre Belgrade, mais les résultats n’ont pas été enthousiasmants. Pire : les Etats-Unis ont depuis perdu le soutien de l’Arabie Saoudite, qui non seulement est devenu une bonne collaboratrice du Kremlin (voir le dernier numéro d’Orientamenti & Ricerca) (2), mais a en outre freiné le soutien musulman (les fameuses ONG musulmanes notamment) à cette enclave islamiste en Europe imaginée par les stratèges atlantistes. A tel point que bien peu de pays musulmans ont reconnu la narco-république du Kosovo. La politique de recomposition de Poutine a ensuite permis à Moscou de ne pas perdre et même de récupérer son influence en Asie centrale vers la zone-clef identifiée par le guru de la politique américaine, le chevronné Brzezinski (3). Ici, la Russie a fini par impliquer étroitement les intérêts allemands, tant et si bien qu’au dernier sommet des Pays de Shanghai, l’Allemagne était présente alors que la Chine (qui a plus de propension à s’aligner dans les faits sur Washington que sur Moscou) l’a désertée. Entre temps, les accords énergétiques à l’Ouest se sont sans cesse resserrés. Même l’Italie parle aujourd’hui officiellement d’un partenariat étroit avec la Russie, chose inimaginable il y a quelque mois encore (3).

Et ce n’est pas tout : l’accord avec Poutine promu par Berlusconi - celui-là même qui, il y a deux ans, lui avait coûté sa réélection, empêchée par un trucage suspect - porte sur la construction du gazoduc South Stream qui rend l’Europe indépendante du monopole atlantiste.

Un tel gazoduc est en projet et semble l’avoir emporté sur son concurrent Nabucco, projeté, lui, par les Israéliens et les Américains et qui vise, au contraire, à couper l’Europe de la Russie et à la maintenir soumise. Naturellement, la propagande qu’on nous sert affirme le contraire : si ce Nabucco était construit, nous serions davantage indépendant ! Il est certainement possible que les journalistes ne sachent même pas de quoi ils parlent ; mais quiconque a un minimum de connaissances dans ce domaine et affirme ce genre de choses, est non seulement un menteur mais est surtout ridicule. En tout cas, Nabucco passerait par la Géorgie.

Guerre et paix

Il ne s’agit pas ici de jouer les supporteurs ni de s’identifier aux protagonistes. On ne peut même pas prendre parti sur la base des analogies historiques, lesquelles – si l’on se réfère non pas aux systèmes ni aux idées mais aux comportements extérieurs – sont tout de même surprenantes : Etats-Unis et Israël jouent ici les rôles de la France et de l’Angleterre, la Russie se retrouve, elle, dans les conditions de l’Allemagne d’alors tandis que la Chine revêt les habits de l’URSS. Ce n’est pas ça qui compte. Ce n’est pas non plus le choix des modèles et des espaces de liberté qui, si on ne se laisse pas hypnotiser par les lieux communs, sont de toute manière bien plus nombreux en Russie qu’aux Etats-Unis ou à Tel-Aviv. Il ne s’agit même pas de justice, laquelle, on le sait bien, se trouve rarement d’un seul côté quand la situation s’enflamme.

Il faut alors raisonner en termes d’intérêts nationaux et européens. Ceux-là sont évidents : si vraiment la guerre devait faire rage il faudrait espérer que ce soit les Russes qui la gagnent. Parce que la guerre sert surtout, si ce n’est exclusivement, à permettre à la puissance déclinante de mettre en jeu et en danger notre renaissance après plus de sept décennies de soumission. Ce qu’il faut espérer, c’est que l’on réussisse à imposer la paix. Une paix qui permette à Moscou de garantir l’espace vital et la sécurité des Ossètes, depuis trop longtemps chair à canon et viande de boucherie toute désignée pour ceux qui jouent au Risk et au Monopoly alors que les gens meurent. Et qui, ponctuellement, se scandalisent et font de la morale à bon marché en faisant passer pour brutal et malveillant quiconque freine leurs plans de saccages démocratiques.

Gabriele Adinolfi pour noreporter
traduit de l’italien et annoté par Pierre Vidar pour Novopress France

(1) Sur ce sujet voir aussi le livre du journaliste allemand Jurgen Elsässer : Comment le Djihad est arrivé en Europe.
(2) Sur ce thème voir la dernière étude des cahiers Orientamenti e Ricerca édités par le groupe «
Polaris» dont s’occupe Gabriele Adinolfi en Italie.
(3). En 1997, dans son maître ouvrage Le Grand Echiquier, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du Président démocrate Jimmy Carter, prévoyait entre autres moyens pour maintenir l’hégémonie américaine issue de la seconde guerre mondiale puis de la chute de l’Union soviétique, la création d’un « arc d’instabilité » s’appuyant sur les zones de fractures géopolitiques historiques en Eurasie, notamment les Balkans et l’Asie centrale. Cela, en utilisant l’Islam politique et en alimentant des volontés sécessionnistes illusoires comme en Tchétchénie ou au Kosovo. Poursuite au XXIème siècle, de ce que les Anglais appelaient le « grand jeu » au XIXème siècle.
(4) Il est également intéressant de noter qu’à peine les dernières élections remportées, alors que son gouvernement n’était pas encore formé, l’une des premières actions de Silvio Berlusconi fut justement de rencontrer Vladimir Poutine. Rapprochement d’autant plus significatif au vu des inclinations plutôt atlantistes de certains des ministres de la coalition actuellement au pouvoir en Italie. La realpolitik et le pragmatisme prenant ici le pas sur l’idéologie. Sur les rapports Italie-Russie et la guerre en Ossétie, voir aussi : Novopress.


[cc] Novopress.info, 2008, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
[
http://fr.novopress.info]

http://www.marcfievet.com/article-21915852.html



La souffrance des Serbes du Kosovo.
Ne pas les oublier ! Solidarité...


Monastères détruits, tombes profanées, populations déplacées, villages brûlés, enfants assassinés …
L’indépendance du Kosovo, ce n’est pas un acte d’émancipation… C’est avant tout une lourde menace d’épuration ethnique qui pèse sur les Serbes de cette région.

L’horreur des pogroms, des viols, des incendies et des pillages perpétrés sur les Serbes du Kosovo ne doit laisser personne indifférent. Le drame qui touche nos frères Serbes est aussi le nôtre.

Les enfants étant les premières victimes de ce drame, c'est vers eux que notre action est tournée. Depuis maintenant quatre ans, à l'occasion de la célébration de Noël, nous partons apporter des jouets et des vêtements chauds aux enfants serbes des enclaves du Kosovo et de la Metochie. Le prochain convoi de jouets et de vêtements aura lieu en décembre 2008.

Mais entre deux convois, Solidarité Kosovo agit ! Seulement quatre jours après la proclamation d’indépendance du Kosovo nous avons monté une mission d’urgence afin d’amener du matériel de télécommunication aux villages serbes du Kosovo. Cependant, la sécurité procurée par ces relais radio n’est pas encore garantie partout…

Nous avons besoin d’aide pour acheter d’autres appareils de télécommunication. Chaque appareil supplémentaire permettra de sécuriser un foyer serbe de plus en cas de pogroms et sauvera peut être la vie d’une famille, d’un enfant ou encore l’honneur d’une jeune fille.

Avant de repartir cet hiver apporter des jouets et des vêtements, nous avons besoin de votre soutien pour permettre aux familles serbes de continuer à vivre sur leur terre en sécurité. Nous faisons de cela l’une de nos priorités !

Mobilisez-vous, mobilisez vos amis, AIDEZ-NOUS, AIDEZ-LES !
SOLIDARITÉ !
http://www.solidarite-kosovo.com/


Guerre russo-géorgienne :
Rome met en garde contre
une « coalition européenne anti-russe »

11/08/2008 – 15h00
ROME (NOVOpress) –
Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères, a dans une interview publiée lundi par le quotidien italien La Stampa mis en garde les Européens contre la constitution d’une « coalition européenne anti-russe ». « L’Italie estime qu’il n’est pas possible de créer une coalition européenne anti-russe, et sur cela nous sommes proches de (Vladimir) Poutine le Premier ministre russe » a indiqué le chef de la diplomatie italienne selon qui, néanmoins, Moscou doit « comprendre » que les opérations de maintien de la paix « aujourd’hui confiées exclusivement à ses forces militaires devront faire l’objet de discussions avec la communauté internationale ».

M. Frattini reste cependant prudent sur une éventuelle participation de l’Italie à une telle force de maintien de la paix dans la région. « Si (Bernard) Kouchner (le chef de la diplomatie française), après ses rencontres à Tbilissi et à Moscou présente une proposition (en ce sens) mercredi à la réunion des ministres des Affaires étrangères (à Bruxelles) et si elle devait être acceptée, nous la prendrions en considération », a-t-il déclaré.

Le plan français pourrait bien avoir du mal à être accepté par Moscou, compte tenu de l’attitude pour le moins « conciliante » de Bernard Kouchner à l’égard des Américains. Evoquant ces derniers, le ministre français des affaires étrangères a encore déclaré dimanche soir à RTL depuis Tbilissi : « bien sûr il faut les faire participer au processus de paix ». Après qu’ils aient participé au processus de guerre, plusieurs corps d’hommes noirs ayant été retrouvés parmi les soldats géorgiens tués lors des combats et un afro-américain ayant, selon l’agence Izvestia, été capturé par les troupes russes alors qu’il posait des mines
http://fr.novopress.info/?p=12556

Guerre russo-géorgienne: Israël cherche à se dédouaner

Pour l'Eurasie.Crise internationale.Europe,champ d'exercice nucléaire?Moscou (Altermedia)

Les instructeurs israéliens, qui avaient formé les soldats géorgiens pendant un an, ont regagné leur pays peu avant la reprise des hostilités en Ossétie du Sud, a rapporté lundi le quotidien israélien Haaretz.

Selon le journal qui cite des sociétés privées qui ont travaillé en Géorgie, les inspecteurs estiment que le niveau de formation de l’armée géorgienne est faible.

La société Defensive Shield, qui appartient au général de réserve Gal Hirsch, a déclaré avoir rempli ses obligations envers Tbilissi, assurant qu’aucun de ses employés ne se trouvait en Géorgie. Une autre société israélienne chargée de former les soldats géorgiens, Global CST, a affirmé avoir terminé ses activités en Géorgie à la fin du mois de juillet. Cette société est dirigée par le général de réserve Israel Ziv qui, comme Gal Hirsch, a dû quitter Tsahal après l’échec de la guerre israélo-libanaise de 2006. Les deux sociétés ont travaillé en Géorgie avec le feu vert du ministère israélien de la Défense.

Mais Israël n’a pas seulement participé à la formation des troupes géorgiennes. Depuis au moins sept ans, c’est un fournisseur d’armes régulier de Tbilissi.

Le quotidien Maariv, qui a mené sa propre enquête, a évalué les exportations militaires israéliennes vers la Géorgie à 300 millions de dollars. Selon le journal, l’Etat hébreu a livré à Tbilissi un lot de drones, dont au moins un a été abattu au-dessus de l’Abkhazie, et des lance-roquettes multiples étalés lors d’un défilé militaire à Tbilissi.

Parmi les responsables politiques qui “profitent” de la coopération avec la Géorgie, Maariv cite l’ex-ministre de l’Intérieur Roni Milo, qui représenterait les intérêts des entreprises d’armement israéliennes.

Le quotidien Yediot Aharonot constate également la participation d’Israël au renforcement du potentiel militaire géorgien, soulignant le rôle de Juifs géorgiens dans l’établissement de contacts militaires, dont le ministre de la Défense David Kezerachvili, “un ancien Israélien qui parle couramment l’hébreu”.

“Ses portes étaient ouvertes à tout Israélien qui venait et proposait à son pays des armes fabriquées en Israël. Contrairement à d’autres pays d’Europe de l’Est, ces transactions étaient rapides, essentiellement grâce à l’engagement personnel du ministre de la Défense”, a déclaré une source proche des vendeurs d’armes citée par le journal.

http://www.marcfievet.com/article-21915748.html


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