Les Bloggers & la Loi...une histoire sans fin !

On s'indigne souvent du statut de la liberté d'expression dans les pays du tiers monde et on oublie toujours les harcèlements perpétrés par les autorités des nations "démocratiques" contre les bloggers.
Dans ce contexte, je viens de lire dans les tribunes du New York Times une drôle d'histoire dans un pays qui prône la démocratie et la liberté d'expression dans le monde : Les États Unis d'Amérique.
Le procureur du district du Bronx (NY) a remis une citation à comparaître (témoignage) pour les propriétaires et les administrateurs du blog politique new-yorkais Room Eight, qui permet à ces bloggers de publier leurs opinions à titre anonyme. LesLawers menacent de poursuites judiciaires tout ceux qui "bavardent" sans s'être identifier(...).
En fait toute cette mise en scène n'a été monté que pour des "spéculations" politiques & lobbyistes; il faut se demander entre-autre pour quelle maudite raison les législateurs insistent sur les identités des opinionistes !?
Si on prend l'exemple des USA, et ça sera pour beaucoup un choc, on trouvera que presque toute la population est fichée, on connait tout de vous : votre état financier, vos opinions politiques, vos croyances...et la liste est aussi longue. Avec l'importance que représente Internet aux USA, "la prolifération" du phénomène Blogging et sa popularité dans le créneau que prend la vie politique, dans un pays où l'information se propage à la vitesse de la lumière, il est donc tout à fait compréhensible que des magnats (politique & affaires) sonnent la charge à l'encontre d'une nouvelle tactique qui pourrait prendre une viré assez vertigineuse pour des gens qui s'obstinent à contrôler tout.
Tout américain, digne du nom, se tient donc au First Amendment qui protège la libre circulation des idées et la liberté de parole; on se souvient tous du fameux procès du pornographe Larry Flynt devant la court suprême des USA face au révérend Jerry Falwell, d'ailleurs dans l'exemple cité les avocats du (blog) Room Eight ont menacé d'avoir recours à cet amendement si le procès aurait lieu.