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L'information était dissimulée voila plus de trois ans; les troupes américaines déployées un peu partout dans le monde sont sous l'emprise des fameuses " pilules psy ". En effet, pour les spécialistes du terrain (militaire) ceci ne représente qu'une vaine conséquence de l'état d'âme de l'armée US. D'après une enquête près de12% des troupes en Iraq et 17% de celles en Afghanistan prennent des anti-depressifs(...).
Je dois avouer qu'en lisant l'article du Times je me suis retrouvé automatiquement devant les scènes (dans les docs) des années noires de la guerre du Vietnam; or à cette époque les américains n'avaient pas encore de " support psychologique ". Ils trouvaient donc leurs remède dans l'alcool et par suite les drogues, et les conséquences étaient telles que cette maudite guerre reste jusqu'à nos jours l'une des plus barbare.
En Iraq, depuis 1991 (la 2eme guerre du golf), les troupes " alliées " (par le biais des stratèges et du corps médical) avaient su gérer le stress (et bien d'autres chose) par des pilules qui restent à nos jours mystérieusement approuvées (Le Symptôme de la guerre du Golf); en fait l'industrie pharmaceutique qui chapeaute ce genre de " solutions " possède des filières dédiées intégralement à l'activité belligérante d'où un brouillage médiatique et une propagande bien organisée pour dissimuler les effets secondaires (à longs termes) de ses pilules magiques.
De ce fait on peut diagnostiquer deux phénomènes : Le premier se joue sur le terrain, les soldats soumis au stress continue des batailles ont eu des problèmes d'insomnie, de manque de concentration et dans des cas plus critiques des perturbations mentales aïgues. Le second se joue à la période " postwar ", c'est quand le soldat se trouve enfin chez lui qu'il perçoit des modifications drastiques dans son comportement celles ci caractérisées par une violence excessive, des cauchemars et des difficultés dans la vie sociale commune.
Les autorités militaires (et par la suite la société civile US) bataillent contre cet ennemi avec des pilules qu'ils croient magiques, or ce remède ne fait qu'aggraver la situation dans laquelle se trouve des milliers de soldats, une fois sur le terrain mais ensuite, de retour chez eux.
Des experts prédisent que la vraie guerre aura lieu sur le sol US, en fait elle l'est déjà : le taux de suicides dans les rang est littéralement catastrophique; 164 cas depuis le début de la guerre (2001 en Afghanistan) jusqu'en 2007 dont 115 survenus l'année dernière (2007), et le plus choquant c'est que 40% des suicidaires de l'Army prenaient les fameuses " pilules psy ".
Malgré la farouche banalisation du phénomène au sein de la machine propagandiste du Pentagon, le débat reste ouvert entre les divers corps médicales des armées américaines (Army, Navy, Air Force), bien que beaucoup de psychanalistes (militaires) approuvent l'usage des pilules d'autres prennent des positions plus alarmantes. Quant à l'industrie pharmaceutique grande favorite de cette commercialisation à grande échelle, ces bourreaux suivent exactement la politique des firmes d'armement (et/ou de sécurités privées) qui savourent la grande part du festin loin des législtaeurs...eux aussi bien arrosés.