September en Mars

Dans le cadre de la semaine contre les discriminations, et mois de l’activisme, le Collectif Fusion, avec le soutien de la DILCRAH et en partenariat avec Mains d’Œuvres, vous invitent à échanger autour de la figure militante anti-apartheid qu’est Dulcie September assassinée le 29 mars 1988 à Paris.

Projection du film Murder in Paris de Enver Samuel (90min, 2021, vostfr), suivi d’un temps d’échanges avec les intervenant·e·s
Un thriller politique retraçant les mobiles de l’assassinat de la militante anti-apartheid, Dulcie September. L’histoire voyage du cœur de Paris en mars 1988 à la poursuite de la justice jusqu’en 2021.

LES INTERVENANT·E·S

• LEONARD CORTANA, doctorant en Etudes cinématographiques, New York University et chercheur affilié au centre Internet et Société de l’Université d’Harvard. Il étudie la circulation des récits activistes pour la justice sociale et se concentre sur la mémoire des crimes politiques des activistes et l’utilisation de films comme évidence visuelle dans les procès. Réalise le court-métrage Justice pour Marielle Franco, 24min, 2019.

• ELIA TRIGON, Master 2 en histoire contemporaine du Centre d’histoire sociale de Paris 1-Panthéon Sorbonne. Publication "Les militants anti-apartheid exilés en France, l’Affaire Dulcie September" en 2020 sous la direction de Françoise Blum. Fille de Marcel Trigon, ancien maire d’Arcueil ayant accueilli Dulcie September dans sa commune et fondateur des « Rencontres Nationales Contre l’Apartheid".

EXPOSITIONS :

• « Arcueil, Afrique du Sud, Je me souviens 1988 - 2018 » retraçant les liens entre Arcueil, la ville d’accueil de Dulcie September et l’Afrique du Sud. Commissaire d’exposition Jacqueline Derens

• « Espèce de Race ! , Les mots du racisme et de la xénophobie » - Collectif Fusion, 2004

LE COLLECTIF FUSION :

De par nos formations de base et nos engagements particuliers, depuis 30 ans la ligne d’action du Collectif est marquée par une mobilisation des outils du culturel (théâtre / littérature / écriture, arts plastiques, vidéo / photo, danse / musique, mémoire / histoire) pour intervenir dans le champ du social, ceci dans la tension d’une société française au passé colonial non déconstruit et au métissage présent non assumé.
Aussi, puisque tout est affaire d’éducation et que nous sommes association de jeunesse et d’éducation populaire, nous œuvrons pour introduire la complexité de l’histoire dans des visions populaires trop souvent réductrices. Nous incitons à la prise en compte des mémoires écrasées ou oubliées par les manuels
scolaires en interpellant la société sur les valeurs qu’elle s’est donnée et son imparfaite conformité à celles-ci.
Dans ce lieu de la plus grande diversité culturelle que sont les banlieues populaires, par l’élaboration d’animations, d’expositions, de spectacles, de médiations culturelles, de publications, nous tentons d’analyser les stéréotypes qui nourrissent le rejet de l’Autre et d’en proposer des présentations accessibles à tous. Pour que les principes acquis d’une égalité formelle s’incarnent dans une égalité réelle.
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