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Une blogueuse sachant bloguer doit pouvoir bloguer sans internet [4]

Publié le 16 août 2008 par Zappeuse

Privée de toute connexion internet pendant un temps qui s’annonce long, je stocke les notes dans les tréfonds du disque dur et vous les envoie au hasard de mes nomadisations wi-fi.

Jeudi 14 août

Dérèglement climatique

Nous vivions dehors, tels des vacanciers permanents, même si la partie de saute-cartons avait repris en sens inverse, même si nous courrions (et courrons toujours) en tous sens après une connexion wi-fi, même si de démarches en courses diverses, ces vacances étaient quand même menées à un rythme d’enfer. Mais au final la visite quotidienne à un hypermarché spécialisé dans le bricolage voire pire (vous savez, ces magasins gigantesques où les clients sous acide défile à la queue leu-leu entre les étagères et les canapés, voire plus si affinités) ne nous causait aucun trouble : nous savions que le soir venu nous nous reposerions enfin sur la terrasse, doucement bercés par le chant des oiseaux (les mêmes qui le matin se tapent notre gazon en sandwich), un verre de rosé à la main, la belle vie !

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Et là, week-end du 15 août oblige, il pleut. Et pas qu’un peu. C’est carrément l’automne, que dis-je, l’hiver : la preuve, j’ai remis un pull. La douche magistrale qui réduit à néant le plan grillade du soir espoir, mais fait pousser la pelouse ; gazon : 1 , étourneaux : 0. C’est le résultat qui compte.
Conséquence dramatique de cet aléa climatique : on a sorti la télé du carton, et pourtant l’ensemble formait une étagère bien pratique. Comme nous sommes coupés du monde, puisque l’opérateur téléphonique néglige passablement le dossier, on a branché la bête sur une vulgaire antenne râteau. Non seulement il pleut dehors, mais avec ce système archaïque, dans la télé il neige. Y’a plus d’saison ma pôv’ dame !

Vendredi 15 août

Les cabanes du Château

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Un peu partout sur l’île d’Oléron, les ostréiculteurs, non touchés par les caprices gastriques des souris , eux ; les ostréiculteurs, disais-je, œuvrent dans de petites cabanes en planches qui ressemblent à s’y méprendre à celles du bassin d’Arcachon. Constructions basiques, sans chichi, c’est qu’on bosse, nous, on n’est pas là pour faire de la peinture avec les doigts.
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Mais quand se conjuguent la modernisation des exploitations et l’afflux touristique, les cabanes du Château d’Oléron prennent des couleurs, vives si possible, et certaines d’entre elles accueillent artistes et artisans (tandis que d’autres poursuivent dans l’huître ancestrale). L’affaire semble bonne, les locataires des cabanes en question s’installant de manière durable, et pas seulement pour la saison d’été, comme c’est souvent le cas avec ce type de commerce.
La production n’est pas typiquement axée sur des produits locaux, et le baignassout’, qui voudrait un phare de Chassiron sous un globe avec la neige qui tombe quand on le retourne, peut aller se rhabiller. Par contre bijoux de verre, poteries originales mais pas tape à l’œil, et même fabrique de ukulélés, permettent au vacancier de rapporter un souvenir sympa.

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