Des concours d’illustrations aux prises avec l’IA générative

Illustration : Sarah Grillo/Axios

Comme génératif Des outils d’IA comme Dall-E et MidJourney deviennent plus courants, certains concours d’illustration interdisent la soumission d’œuvres d’art générées par l’IA.

Pourquoi est-ce important: Le débat dans le monde de l’art autour de l’impact de la technologie n’est pas nouveau. Mais le caractère juridique et juridique unique de l’IA éthique considérations ont incité certaines organisations à adopter une position définitive position publique.

Agrandir: Sur les neuf principaux concours d’illustration examinés par Axios, seuls trois autorisent les soumissions d’IA.

• Les prix ADC a déclaré à Axios par e-mail que le concours “est le premier programme mondial de récompenses de l’industrie de la publicité et du design à établir une discipline distincte avec un jury dédié au travail sur l’IA”.
• La Society of Publication Designers autorise les soumissions créées avec l’IA, mais a précisé par e-mail qu’elles “sont absolument contre le vol d’art, mais soutiennent les artistes qui utilisent [AI] légalement et éthiquement.”
• La Society for News Design n’a actuellement aucune directive ou interdiction des soumissions d’IA : “Tout va si vite”, déclare la directrice exécutive LeeAnn Mandrillo par e-mail.

Outils d’IA génératifs sont actuellement sous contrôle juridique pour leur utilisation d’images sous licence dans leurs modèles de formation. Plusieurs poursuites ont déjà été intentées contre les principaux outils d’art de l’IA pour violation du droit d’auteur.

• Des questions complexes sur la façon dont le système juridique considérera les collaborations homme/IA devront être réglées par les tribunaux.

Marc Heflin, directeur d’American Illustration-American Photography, affirme que la position de son organisation sur l’interdiction de l’IA générative est conforme aux directives existantes.

• Dans le cas de l’IA générative, les artistes ne pourraient pas dire que l’œuvre est entièrement la leur – une exigence pour le concours.
• “Même si nous voulions changer nos règles, le problème est la façon dont certains de ces outils d’IA générative ont été construits en grattant du matériel sous licence.” De tels modèles de formation rendent précaire la confirmation de la paternité de l’œuvre, dit Heflin.
• L’apparition de personnes partageant des images générées par l’IA via des applications telles que Lensa et Dall-E sur les réseaux sociaux a incité la Society of Illustrators à interdire ces images dans ses concours.
• « La gourmandise du partage était saisissante. J’ai vu le mal à cela et ce que cela pourrait signifier pour les illustrateurs et les artistes », déclare Tim O’Brien, qui a été président de la Society of Illustrators et a travaillé avec des collègues pour publier une déclaration contre l’autorisation des soumissions d’IA.
• “C’était un effort pro-humain pour célébrer ce que les humains peuvent faire”, dit-il.

Oui mais: Les controverses technologiques dans le monde de l’art ont surgi dans le passé, notamment avec l’avènement de la photographie.

• Plus récemment, l’utilisation d’images d’archives pour créer des œuvres composées de photos ou même le passage des soumissions physiques aux soumissions numériques pour les concours ont suscité un débat parmi les organisations artistiques, selon Heflin. Et pendant une brève période, la Society of Illustrators n’a pas inclus d’œuvres d’art construites numériquement dans son concours annuel.
• Mais pour l’instant, dit Heflin : « Je ne sais pas où réside le droit d’auteur et ce n’est pas à moi de le dire. Il va falloir aller au Congrès.

Entre les lignes: Le Congrès a rarement agi assez rapidement pour suivre l’impact des nouvelles technologies sur les règles de propriété intellectuelle, et il y a de fortes chances que ces conflits arrivent devant les tribunaux avant qu’une nouvelle législation puisse aider à les démêler, note Scott Rosenberg, rédacteur en chef d’Axios.

Divulgation: Shoshana Gordon a été jurée pour American Illustration 41 en 2022.

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