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La récession n'est pas à l'ordre du jour, dixit Lagarde, qui se contente de dire que, bon, la situation n'est pas aussi brillante que nos cadors de l'ex UMP triomphante ont bien voulu le trompetter jusqu'à maintenant.
Pour lutter contre cette récession qui n'existe pas -si on la nommait, la bête arriverait- Fillon veut faire dans le volontarisme. Vieille technique héritée du RPR de Chirac, quand rien ne va, jouer du coup du menton.
Après tout, les arko boys et autres sont, on été, plutôt, des bébés Chirac, la posture du matamore, c'était livré avec la carte. Un phénomène que le jet setter vacancier n'a fait qu'acentuer. Rien ne marche, communiquons, faisons dans le péremptoire et donnons l'impression de bouger.
Brainstorming à Matignon -et pour certains, ce sera très dur-, il sortira bien quelques pseudos idées lumineuses de cette agitation à destination des médias.
Fillon parle déjà de continuer, de poursuivre les réformes, d'accélérer. En bref, l'heure du grand bond en avant a sonné. Sauf qu'on est au bord du gouffre.
En attendant, laissons les duettistes Paillé et Lefebvre attaquer Royal ou le PS, ça ne mange pas de apin, et ça peut masquer -là, j'en doute- l'impression que le gouvernement gère à l'aveugle, guidé par sa seule idéologie, et totalement imperméable à la réalité.
Et Sarkozy ? Ben rien, vacances. Si, il aurait rencontré Chirac hier. sans doute pour lui demander le secret de la flottaison en période de très fortes turbulences.
Bon, c'est pas tout mais le temps se refroidit et ça fait déjà saliver les actionnaires de GDF. Pas bon pour le pouvoir d'achat, ça non plus. Et franchement, une augmentation un 15 aout, c'est d'une mesquinerie