L'Auditorium Santy affichait quasiment complet et le public était impatient de participer à une séance de questions-réponses promise en fin de soirée. Cela ne s'est pas tout à fait produit car nous avons tous eu droit a une presentation idéalisée sur la façon dont les choses se passent à Deer Valley et à Park City Mountain et lequel de nos deux stations était la près des 500 pouces de neige (12,7 mètres) accumulés cette saison, que nous avons recus sans aucun mérite de notre Mère Nature.
Agissant en tant qu’animateur, Myles Rademan, ancien directeur des services publics de Park City, a demandé à l’audience d'être « civile », c'est-à-dire de ne froisser personne, et a souhaité que la discussion qui aurait du suivre se concentre sur les macro-problèmes et non les détails mineurs.
Mme Walsh, à qui on avait donné 20 minutes pour expliquer son cas, a largement débordé en utilisant le double pour parler avec éloquence d'elle-même, aspirant ainsi tout l'oxygène de son homologue de Deer Valley, rendant la présentation de ce dernier assez simplette et peu impressionnante.
Nathan Rafferty nous a expliqué comment Ski Utah continue de promouvoir le sport en y attirant plus de participants avec des statistiques mises à jour et assez intéressantes, tandis que Ralf Garrison nous a tous perdu dans ses réminiscences du vieux temps à Crested Butte et dans un message confus et ennuyeux qui a complètement épuisé le reste du temps.
Il en a profité pour tester de nouveaux mots à la mode comme «équilibre» et «réfugiés Covid» et ne laissant surtout plus de temps pour la discussion constructive que tout le monde attendait mais qui n'était évidemment pas le but recherché par les principaux protagonistes de cette conférence, et voulait surtout que leur message soit optimiste et globalement heureux.
En conclusion, ce fut une perte de temps pour toute l’audience, mais un rappel qu'il est toujours beaucoup plus facile de pontifier que d'écouter.