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Rec.

Publié le 10 juillet 2008 par Killg

Rec.

Film réalisé à quatre bras par Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Jaume Balaguero ( La Secte Sans Nom,Fragile) et Paco Plaza, Rec. ne tient pas ses promesses. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !

Rec.
Pourtant, le buz qu'a créé le film sur Internet et dans la presse ne pouvait qu'allécher l'amateur de frissons cinématographiques : critiques dithyrambiques, vidéo de spectateurs terrifiés lors du visionnage du film, commentaires très positifs de spectateurs sortis de la salle et récolte de nombreux prix dans les festivals. Bref de quoi faire monter la fièvre visionneuse de n'importe quel fantasticophile. Vient alors le jours où, assis dans la salle obscure on attend de faire le " grand huit ". Et là, rien. Le film débute par une demi-heure ennuyeuse au possible nous montrant le quotidien barbant d'une équipe de nuit de pompiers. C'est déjà mal parti pour un film qui est sensé nous scotcher à notre fauteuil. Passé cette entrée molle en la matière, le film démarre tant bien que mal. Le spectateur attend patiemment le grand frisson. Hélas, pas de quoi fouetter un chat : les moments de trouille étant totalement prévisibles.

Rec. est réalisé à l'instar de Cloverfield, de C'Est Arrivé Près De Chez Vous ou encore de The Blair Witch Project, en caméra à la première personne. Le spectateur est donc embarqué totalement dans le métrage, le caméraman devenant ses yeux. Rec. qui pourtant a fait l'objet d'une chorégraphie hyper travaillée, ne se démarque pas de ses aînés. Balaguero et Plaza nous proposent un métrage aseptisé et improbable. Un comble pour un film qui est sensé faire " vrai ". Je m'explique : aseptisé car Rec. étant hyper travaillé, celui-ci perd en spontanéité et improbable car le personnage du caméraman ne lache ni ne fait trembler sa caméra même lors des moments les plus intenses. Bref un grand coup dans l'eau.

Pour finir, il faut savoir que Rec. a fait l'objet d'un remake " copié collé " outre Atlantique sous le nom de Quarantine et qu'un Rec 2 est en préparation.

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