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Critiques Séries : The Flash. Saison 9. Episodes 8 et 9.

Publié le 28 avril 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
Critiques Séries : The Flash. Saison 9. Episodes 8 et 9.

The Flash // Saison 9. Episodes 8 et 9. Partners in Time / It's My Party and I'll Die if I Want to.

C'est la saison finale de The Flash et j'ai de plus en plus l'impression que le seul but du showrunner était de foirer l'issue de la série pour se venger de ne pas avoir eu sa saison 10. " Partners in Time " aurait pu sur le papier être un bon épisode mais c'est tout l'inverse. Cette saison finale enchaîne les déceptions et ce n'est clairement pas cet épisode qui permet de remonter le niveau. Outre le manque cruel de moyens donnant l'impression de tourner en rond, je n'arrive pas à ressentir la fin qui arrive. L'histoire de la saison est complètement éclatée dans tous les sens. On sent que les scénaristes ne savent pas dans quelle direction ils veulent aller et ainsi il n'y a plus aucun temps fort. Les épisodes s'enchainent et la saveur amère reste. Je m'attendais tout de même à ce qu'il y a un petit twist mais l'épisode est répétitif et prévisible. Mais si cela s'arrêtait à ça, ce serait presque correct. The Flash délivre aussi des dialogues fainéants, des décors répétitifs et surtout le casting semble tellement s'ennuyer qu'ils sont incapables de sauver quoi que ce soit.

" Partners in Time " est un exemple parfaite de tous les problèmes que cette saison finale peut avoir. Comme si la série avait complètement perdu la main sur le sens de son récit. Il n'y a aucune direction et les épisodes donnent alors l'impression d'avoir été écrit sans penser aux autres. C'est aussi le troisième épisode à la suite où The Flash n'apparaît pas dans son costume. C'est la saison finale ! Barry Allen doit porter le costume à chaque épisode, que l'on puisse profiter une dernière fois du genre. Les épisodes bouteilles cherchent à faire des économies mais si certaines séries utilisent ceux-ci de façon malicieuse, The Flash l'utilise de façon ennuyeuse. J'ai largement préféré " It's My Party and I'll Die if I Want to ". Si la mise en scène de Danielle Panabaker (!) n'offre rien visuellement à l'épisode, c'est son histoire qui est bien plus intéressante. A commencer par le retour de Ramsey Rosso incarné par Sendhil Ramamurthy.

Ce vilain, qui n'était pas apparu depuis la saison 6 de The Flash, fait donc son grand retour. C'est le vilain de la saison finale et il était temps de nous l'introduire. Après avoir erré pendant huit épisodes, The Flash semble avoir enfin un but. Que cela soit par le retour de Bloodwork ou par l'apparition de Stephen Amell qui revient sous les traits d'Oliver Queen. Ce dernier reste l'un des meilleurs personnages du Arrowverse et son retour pour la saison finale de The Flash était nécessaire pour faire une boucle. Cela donne aussi un petit arrière goût de conclusion à venir qui me plaît. L'épisode en lui-même est particulièrement laid visuellement mais le manque cruel de moyens pour cette dernière saison se fait ressentir depuis le second épisode. Si cet épisode est loin des heures de gloire de The Flash (notamment sa première saison), on a tout de même l'impression que les scénaristes se rendent enfin compte que la fin est proche.

La perpective de voir Barry Allen revivre des moments forts de sa vie apporte une certaine forme de nostalgie et le retour d'Arrow en duo avec The Flash était la meilleure chose à faire. Dans une saison, clairement inspirée par le MCU avec l'intégration du multiverse, The Flash semble avoir enfin donné une direction au récit. Sendhil Ramamurthy est parfait dans son rôle de vilain et après toutes les déceptions enchaîné ces derniers temps, je dois avouer qu'il était temps que The Flash se révèle et nous délivre quelque chose. Je n'attendais rien de cet épisode et le résultat est là.

Note : 2/10 et 6/10. En bref, The Flash semble enfin se réveiller.

Prochainement sur Netflix


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