Quand j'y pense, j'imagine que je suis sur le point de monter dans un bus sur l'une de ces routes himalayennes absolument terrifiante et je me demande qui va prendre le volant.
Le bus et ses passagers sont le peuple américain et ce chemin dangereux est la voie politique actuelle sur laquelle notre pays est engagé. Le conducteur? Vous l'avez deviné, c’est notre prochain président.
C'est presque comme le film « Le choix de Sophie », sauf que les Américains comme moi devront choisir entre un octogénaire qui pourrait mourir pendant le trajet, mais à qui ils peuvent faire confiance d’essayer de faire de son mieux, et un gars qui fêtera bientôt ses 77 ans, qui a presque les mêmes chances de mourir que l’autre, mais qui, je suis prêts à le garantir, sautera à coup sûr du bus si la conduite devient trop scabreuse ou si l’accident est imminent, et sera également prêts à s’emparer d’un véhicule disponible pour se sortir d’affaire.Je n’en dirai pas plus ...