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Le goût du bonheur

Publié le 07 mai 2023 par Eric Acouphene

 Comment cultiver le goût bonheur par Marie-Christine Barrault : 

Le goût du bonheur

Ne pas dépendre des événements

Comme disait Marie Curie, que j’ai eu la chance d’incarner au cinéma, il ne faut pas dépendre des événements. Le bonheur est comme un château intérieur que rien ni personne ne peut détruire. Mais ce château, il faut le défendre des attaques ennemies, c’est-à-dire des épreuves, petites ou grandes, qui adviennent inévitablement. Comment ? En veillant sur lui, constamment, chaque jour, grâce à un travail intérieur. On ne peut pas être heureux en se laissant vivre.

Être dans la gratitude

Au lever, je souris à moi-même, je me demande quelles merveilles vont m’être offertes et je dis « oui », je me lance dans la vie. Je me regarde ensuite dans la glace et je me dis : « Ne t’énerve pas. Dans 10 ans, si tu es toujours là, tu regretteras ton visage d’aujourd’hui, alors profite ! » La vieillesse n’est pas un cauchemar, elle n’est qu’une étape sur le chemin de notre existence. Je la respecte infiniment. Le soir, je revois chaque détail de la journée et je m’en réjouis. La gratitude cultive et nourrit mon bonheur, elle le rend tangible, malgré mes douleurs et mes peines.

Le goût du bonheur

« Je souffre donc je suis »

Quand j’ouvre l’œil le matin, je suis très optimiste, mais quand je mets le pied par terre, c’est douloureux (rires). J’ai 79 ans tout de même, alors, oui, je dois accepter que mon corps me fasse défaut. Mais je souffre donc je suis ! Mes douleurs me rappellent que je suis toujours vivante. On peut construire quelque chose sur la douleur à condition de ne pas la refuser, mais de l’accompagner.

Être là, présent au présent

À l’âge que j’ai maintenant, je pense que la réponse à tout ce qui peut arriver dans une vie, c’est : être là. C’est une façon de vivre qui aide à transcender toutes les questions de l’existence. Tous les drames aussi. Je l’ai compris au moment de la mort de Vadim. Plutôt que de faire à tout prix, il s’agit d’être. Ma vision de l’interprétation tient donc en ces deux mots : être là. Dans la vie comme sur scène.

source : La Vie

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