Cela semble toujours être un temps exceptionnellement long entre les jeux Zelda. Je sais qu’ils ont de bonnes raisons de prendre un âge pour se développer, car des jeux comme Zelda : les larmes du royaume sont gigantesques et ingénieux. Mais j’ai l’impression qu’il y a aussi quelque chose d’autre en jeu – un aspect émotionnel qui rend l’attente encore plus longue. On a l’impression de voir le casting de Zelda beaucoup moins fréquemment que nous ne voyons beaucoup d’autres personnages. Ils ont des vies riches, vraisemblablement, qu’ils vivent ailleurs. Pour le dire autrement, Mario apparaît dans de nombreux jeux qui ne sont pas les principales aventures de plate-forme pour lesquelles il est connu. Les personnages de Zelda, cependant. Zelda…?
C’est une comparaison injuste. Mais c’est peut-être injuste d’une manière intéressante. Mario fait beaucoup de sport entre toutes les plateformes. Au fil des ans, il pourrait faire un peu d’éducation et avoir une excellente ligne dans les RPG, mais la plupart du temps, s’il ne piétine pas les goombas, il fait du karting ou joue au football ou au golf ou quelque chose comme ça. C’est logique! Autant que Mario est n’importe quoi, il est un sens de l’énergie et du poids. C’est le gars qui peut marcher de gauche à droite mais qui peut aussi courir de gauche à droite si vous maintenez le bon bouton enfoncé. Tout ça en courant ! Dès le début, Mario était pratiquement un athlète !
Avec la série Zelda, c’est beaucoup plus compliqué. Et je pense que c’est parce que Link n’est pas une mascotte au même titre que Mario. Mario est Mr Peanut de Nintendo. Link et Zelda se sentent plus comme des fantômes qui hantent le manoir dans lequel vit Nintendo. Des fantômes avec des caprices et des exigences étranges. Des fantômes qui font sentir leur présence de manière inhabituelle.
Plus tôt dans la journée, je me suis assis et j’ai essayé de construire une liste de rejetons de Zelda juste pour voir si j’avais raison à propos de tout cela. Et maintenant j’ai fait ceci : c’est une liste étrange. Oui, Link a été dans Mario Kart, ce qui m’a toujours semblé un peu sacrilège. Et il a été dans Smash Bros et Soul Calibur 2. Il est génial dans tout cela, mais ils se sentent un peu comme des obligations contractuelles, comme une assignation à comparaître jusqu’à Hyrule et il ne pouvait pas l’esquiver. Lien dans Mario Kart ? C’est Link qui vient couper le ruban au supermarché d’un ami.
10 nouvelles légendes de Zelda Tears of the Kingdom Détails que vous devez savoir – Tears of the Kingdom GameplayAilleurs, cela devient cependant beaucoup plus intéressant. Beaucoup de jeux sont Link tombés dans des mondes harmonieux. Hyrule Warriors – super truc, mais Link a du sens ici assez facilement, comme il le fait dans Link’s Crossbow Training et même le mode Battle Quest de Nintendo Land. Ces jeux sont éclairants d’une certaine manière, car ils suggèrent que Nintendo estime que Zelda n’est pas aussi extensible que Mario, pas aussi transférable. Vous ne pouvez pas soudainement jeter Link dans son propre match de baseball – ce qui est dommage, maintenant j’y pense, car ce jeu régnerait.
Les jeux que je pense sont les plus fascinants, cependant? Eh bien, voici ma partie préférée de la liste que j’ai faite. Navi Trackers, Cadence of Hyrule, ce jeu Tingle au nom très long dont je ne me souviens jamais.
Abordons ces hors d’usage. Cadence of Hyrule est un étourdissement absolu. Il prend les rituels d’horlogerie de Zelda – ou plutôt il prend l’amour de la série pour les rituels d’horlogerie – et le transporte simplement dans un nouveau genre. Vous explorez toujours, frappez les ennemis et résolvez des énigmes spatiales, mais vous le faites à un rythme. Et le rythme est si fort, et le sens du déroulement des rituels si inné, qu’après quelques minutes, cela ne ressemble plus du tout à un tournage. On se croirait dans Zelda. C’est presque classique.
Cadence d’Hyrule.
Tingle, quant à lui, vit une aventure presque aussi indescriptible que le personnage. Freshly Picked: Tingle’s Rosy Rupeeland est soit un RPG allégé sur la collecte d’autant d’argent que possible, soit une sorte de vue latérale à la Wario de la série principale dans laquelle le troc devient aussi important que le combat. C’est peut-être ces deux choses. Il y a le sentiment, comme c’est le cas avec les jeux Wario, que la bêtise du personnage donne aux développeurs du jeu la latitude de faire quelque chose d’étrange, bien qu’il soit également possible que le lien vers Zelda ait permis à un jeu aussi étrange de passer en production dans le premier lieu. Incidemment, j’ai été ravi, en regardant à nouveau ce jeu, d’apprendre qu’il y avait un dérivé de DSIWare pour Tingle qui comprenait une calculatrice et un mini-jeu à pile ou face. Je ne sais pas quoi faire de tout cela.
Et puis il y a Navi Trackers. Je me souviens avoir lu sur ce jeu dans Edge quand il s’appelait Tetra’s Trackers, et en le rattrapant aujourd’hui, il n’a rien perdu de son étrangeté. Inclus en tant que mode optionnel dans les brillants jeux Four Swords (Four Swords compte probablement comme un hors-shoot lui-même; c’est merveilleux, BTW), mais jamais inclus dans les versions britanniques, il est surtout connu aujourd’hui pour le fait que Zelda est en fait exprimé dans -game, et pour le fait qu’il s’agit d’un premier aperçu de la fascination de Nintendo pour les jeux multi-écrans – une fascination qui conduirait à la DS et à la Wii U.
Plus que tout, cependant, il est merveilleux de voir le genre de cerceaux que Nintendo franchit pour créer un spin-off qui semble un peu appartenir à l’univers de Zelda. Nous sommes loin d’Hyrule Baseball ici. (Dieu, j’achèterais honnêtement ce jeu dans une seconde.) Navi Trackers est un jeu de chasse au trésor, dans lequel les joueurs utilisent leurs écrans GBA pour se déplacer dans un monde partagé à la recherche des coéquipiers de Tetra. C’est ingénieux, dans un genre de style Pac-Man Vs – les joueurs ont une vision limitée de l’action sur GBA mais peuvent jeter un coup d’œil furtif à la grande télé pour en voir plus. C’est aussi juste bizarre. Il essaie de créer un sens d’exploration et de plaisir Zeldaish dans un cadre légèrement plus convivial.
Est-ce ma version préférée de Zelda ? Non. J’en ai en fait deux autres, qui se sentent connectés, même s’ils ne sont pas vraiment des ramifications au sens traditionnel du terme. La pièce A est Mario 3D Land, monde 5-2. Il s’agit d’un jeu Mario qui se transforme soudainement en un jeu Zelda. La pièce B est une séquence de caverne particulière dans Link’s Awakening, dans laquelle un jeu Zelda se transforme soudainement en un jeu Mario.
Link’s Awakening n’est qu’un riff, vraiment, un peu une blague. Link’s Awakening est le rare Zelda dans lequel Link peut sauter, si tôt qu’il entre dans une grotte et vous obtenez un peu de plate-forme latérale, avec des plantes piranha et des goombas. C’est un sketch, un peu. Cela ressemble à ce moment dans Friends où les médecins des urgences se présentent pour quelques rires.
Le monde 5-2 est beaucoup plus impliqué. C’est Mario du haut vers le bas, ce qui est logique car 3D Land était tout au sujet de la 3D stéréoscopique. Quelqu’un a dû se rendre compte que Mario de haut en bas le faisait ressembler un peu au Lien de Lien vers le passé, alors peut-être qu’ils l’ont poussé un peu plus dans ce sens – les bons tapis, le bon type de pierre sur le sol. 5-2 n’est pas un niveau long, mais c’est très doux. Mario se déplace de pièce en pièce comme le ferait un vieux jeu Zelda, et à un moment donné, il y a même un puzzle qui consiste à allumer des torches.
Ce moment, ainsi que la blague de Link’s Awakening, m’est revenu à l’esprit cette semaine non seulement parce qu’il y a un nouveau Zelda en route, mais parce que je lis actuellement Northern Lights avec ma fille en ce moment, et chaque soir nous obtenons un chapitre ou deux fait. Si vous n’avez pas lu Northern Lights, il s’agit de mondes séparés qui existent les uns à côté des autres et des moments étranges auxquels ils se connectent. C’est Mario et Zelda, je suppose : deux univers distincts non opposés mais toujours profondément séparés. Et pourtant, de temps à autre, ils se frôlent de manière étrange et crépitante.
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