Magazine Poésie

Salut

Par Vertuchou

Rien, cette écume, vierge vers
À ne désigner que la coupe;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l’envers.

Nous naviguons, ô mes divers
Amis, moi déjà sur la poupe
Vous l’avant fastueux qui coupe
Le flot de foudres et d’hivers;

Une ivresse belle m’engage
Sans craindre même son tangage
De porter debout ce salut

Solitude, récif, étoile
À n’importe ce qui valut
Le blanc souci de notre toile.

Stéphane Mallarmé

Partager cet article Repost0
Salut
&version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi :
Tu vois, je veux beaucoup
Tu vois, je veux beaucoup
Le Testament
Le Testament
L’héautontimorouménos
L’héautontimorouménos
Ô lumineux matin
Ô lumineux matin

Poètes d'hier

« Article précédent

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vertuchou 94 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine