ChatGPT plus que jamais dans le viseur des autorités. Le patron d'OpenAI, société créatrice du robot conversationnel ChatGPT, vient de mettre en garde contre une " réglementation stricte" contre l'intelligence artificielle, ce qui risque d'entraver son développement à terme. "Je pense que ce serait une erreur de réglementer strictement ce domaine ou d'essayer de ralentir cette incroyable innovation ", a déclaré Sam Altman lors d'un déplacement à l'université de Tel-Aviv, en Israël.
Organisation internationale
Mais le risque d'une super-intelligence mal utilisée est réel, a-t-il reconnu. C'est "quelque chose que nous devrons peut-être affronter au cours de la prochaine décennie et cela ne laisse pas beaucoup de temps aux institutions du monde pour s'adapter ".
Il a ainsi proposé la création d'une organisation internationale pour surveiller l'IA et qui utiliserait des outils techniques pour créer "un cadre (...) délivrant des licences à des interfaces d'intelligence artificielle, pour en vérifier leur système de sécurité et (leur) proposer des tests à passer". "Nous faisons la même chose pour le nucléaire", a-t-il justifié, citant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Selon lui, le risque que les intelligences artificielles soient dévoyées de leur usage est " très sérieux".
Rappelons que Sam Altman avait estimé le mois dernier que l'intervention des gouvernements pour réguler l'IA sera " cruciale ". Le patron d'OpenAI effectue en ce moment une tournée internationale pour rassurer le grand public sur l'IA.