Le répit permettait à la Fed d’évaluer la situation des banques et l’impact du durcissement des conditions de crédit. Les projections suggèrent deux autres hausses possibles, un scénario jugé improbable par le marché. Les chiffres de mai confirment une lente désinflation sous-jacente à 5.2% l’an. Les ventes au détail sont plus fermes que prévu mais en recul de -2.5% l’an en volume. Les inscriptions hebdomadaires au chômage restent supérieures aux attentes.
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En France, après révision, l’inflation salariale atteint +5.4% l’an au T1. Au Royaume-Uni, le salaire moyen accélère à +7.2% l’an hors primes et l’emploi ne faiblit pas mais les signes de stagnation de l’activité se multiplient. Des doutes semblent persister quant à la sortie de déflation, liés à la demande extérieure faible et à la pérennité incertaine de la hausse des salaires. Une flexibilité accrue du contrôle de la courbe parait possible pour juillet.
A propos de l'auteur : Jeanne Asseraf-Bitton est responsable de la Recherche et Stratégie de BFT IM.
