J'ai utilisé l'aéroport de Genève des centaines de fois dans ma vie, principalement pour aller et revenir du village natal où j'ai grandi dans le Haut-Chablais, en Haute-Savoie.
Il existe en gros deux options principales, suivre l'itinéraire le plus direct ou faire le tour de la ville car l'aéroport est situé de l'autre côté de mon lieu d'origine. Un énorme obstacle est bien évidemment le Rhône qui coupe la ville en deux et nécessite la traversée de ponts qui entraînent d’importants bouchons.
Au fil des ans, comme partout ailleurs, les choses ont énormément changé sous l’effet d’une croissance inexorable, et le trafic est devenu très complexe pour évoluer dans cette grande agglomération.
Avec un population en hausse continue, un important trafic transfrontalier avec la France et des routes de toutes parts, ce qui était autrefois l'itinéraire le plus direct est peu à peu devenu impossible, et l'avènement du GPS n'a pas tout à fait permis de résoudre ces problèmes de circulation tant les options sont nombreuses et complexes, comme un aéroport avec deux secteurs, l’un Suisse, l’autre français.
De plus, les Helvètes exigent une vignette de 45 francs suisses pour avoir accès à leurs autoroutes, et dans de nombreux cas, ma voiture de location ne l'a pas, car je la loue ou la dépose dans le secteur français de l'aéroport (les tarifs de location de ce côté de l'aéroport étant beaucoup moins cher).
Tellement de fois que je me suis souvent retrouvé coincé, et immanquablement cela qui m'a conduit à expérimenter de nouveaux itinéraires qui empirent la situation, ou à me précipiter pour attraper un vol au départ, que je voulais une fois pour toutes trouver le bon moyen pour en finir avec cet incessant « bricolage ».
Pour ce faire, j'ai utilisé Google Maps et j'ai demandé à des amis qui, je pense, avaient beaucoup plus d'expérience que moi sur la navigation dans le grand Genève. Très peu ont répondu, car, comme moi, ils n'avaient probablement aucune idée de la solution la plus optimale.
Il est également vrai que nous sommes tous des créatures d'habitude et que nous nous en tenons à des itinéraires qui nous deviennent de véritables réflexes alors qu'ils ne sont peut-être pas les meilleurs, mais auxquels nous sommes tellement attachés que nous choisissons d'ignorer qu'il pourrait y avoir une meilleure façon.
Oserais-je dire, qu'après tous mes effort ainis que les consignes toutes simple d'un vieux copain, j'ai enfin trouvé le meilleur itinéraire pour mon prochain voyage, et que même si ce genre de progrès m'est arrivé un peu tard dans la vie, il n'a pas de prix !