
A quelques mois d'une annonce possible de récession (Pib en recul deux trimestres de suite), ce n'est plus de croissance dont il faut parler mais de récession.
Dans de telles perspectives économiques la réunion de crise de Matignon n'aura d'autres buts que de réaliser le constat que l'année sera difficile pour le budget de la France, et par conséquent pour le chomage et le moral des Français.
Les réformes engagées aujourd'hui et demain n'auront pas d'effets immédiats, et il est souhaitable de poursuivre les réformes permettant de moderniser notre économie tout en jonglant avec nos déficits (vaches maigres de croissance obligent). La France est une économie de consommation, délaissant la production et son industrie pour une économie de marque, de distribution. La conséquence directe c'est qu'en dehors des Airbus et de quelques niches industrielles, la croissance française dépend de la consommation des ménages.
C'est à dire de leur moral et de leur pouvoir d'achat...