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Les étapes de la migration latino-américaine en France, par Olga Gonzalez

Publié le 18 août 2008 par Slal


Paris, août 2008

En l'espace de quarante ans, la communauté latino-américaine en France s'est modifiée en fonction des évolutions politiques, économiques et sociales qu'a connues le continent. Le passage du boom littéraire et de l'exil politique à l'explosion migratoire récente suppose un changement de la perception vis-à-vis des Latino-américains.
Les échanges littéraires
Jusqu'au début des années 1970, la présence latino-américaine en France était aussi réduite numériquement que très importante symboliquement. Les échanges intellectuels entre les deux régions restaient vigoureux, bien que plus faibles qu'au siècle précédent . Des représentants remarquables du monde littéraire avaient résidé en France dans les années 1920 et 1930 et ils n'avaient pas manqué de tisser des liens avec les cercles locaux ; citons, entre autres le Guatemaltèque Miguel Angel Asturias, le Chilien Vicente Huidobro et le Mexicain Alfonso Reyes. Inversement, des liens universitaires s'étaient formés en Amérique latine, par exemple autour de Fernand Braudel et de Claude Lévi-Strauss au Brésil, ou de Jacques Soustelle au Mexique.
Pendant la guerre, l'exil temporaire de nombreux intellectuels en Amérique latine (comme Louis Jouvet au Brésil, Paul Rivet en Colombie, Jules Romains au Mexique), les manifestations d'euphorie dans les capitales latino-américaines à la libération de Paris, ainsi qu'une authentique volonté politique et diplomatique (création des instituts français en Amérique latine, installation des statues de héros évoquant l'Amérique latine dans Paris…) contribuèrent à réactiver ces liens. Une conséquence heureuse fut la création de collections littéraires parmi lesquelles figure « La croix du sud », créée en 1954 par Roger Caillois, par ailleurs l'introducteur de Borges en France. Cependant, les relations se limitaient principalement aux cercles des intellectuels et des connaisseurs.

Dans la France des années soixante, la révolution cubaine catalysa un renouveau d'intérêt, cette fois massif, pour l'Amérique latine. Cuba rendait possible l'idée d'un « socialisme humain », en opposition avec les totalitarismes des pays de l'Est. L'expérience donna lieu à de nombreuses analyses et voyages, l'aventure la plus mémorable restant celle de Régis Debray. La progression de la gauche au Chili et la formation d'un gouvernement d'Unité Populaire en 1970 retinrent également une attention particulière.
L'intérêt pour le processus politique en cours sur le continent latino-américain se doubla d'une quête de nouvelles formes d'expression artistique. Plusieurs maisons d'édition entreprirent la traduction de jeunes romanciers (Mario Vargas Llosa, Carlos Fuentes…), la critique et le public achevèrent de donner un nom à la littérature provenant du « continent aux sept couleurs » décrit par German Arciniegas : le boom latino-américain était né.
De leur côté, de nombreux écrivains latino-américains continuaient à voir dans la France le Paris de la bohème, de l'université, des arts et de la politique. Une génération d'artistes avait fait de la ville une étape initiatique ou un refuge face à l'étouffement généré par les régimes politiques de leurs pays. Ce fut le cas de Neruda, de Garcia Marquez, de Jorge Amado et surtout de Cortazar , qui recréa dans les pages de Marelle une ville labyrinthique que de nombreux Latino-américains parcoururent ultérieurement. Ensuite, ce fut Mai 68. Cet événement plein de promesses eut une résonance toute particulière dans le monde intellectuel latino-américain. Beaucoup d'étudiants partirent à la recherche de Sartre, qui rayonnait de son influence dans le Tiers Monde, ou d'Althusser, qui enseignait le structuralisme marxiste à l'École Normale Supérieure. Le Quartier latin, les rues des poètes et des amoureux des lettres restent un âge d'or pour de nombreux Latino-américains venus à cette époque. Pourtant, il s'agissait d'une communauté restreinte qui n'atteignait même pas 10.000 personnes (Rolland et Touzalin, 1994).

Les exils politiques
Sans aucun doute, le coup d'État contre Salvador Allende engendra un changement dans la composition et la perception de la communauté en provenance d'Amérique du Sud. L'expérience socialiste chilienne était suivie attentivement en Europe. Devant le traumatisme du 11 septembre, de nombreux comités se formèrent en France afin d'accueillir les militants chiliens. Le 4 novembre, les premiers rescapés arrivèrent à Paris. Ils furent aidés par des associations comme France Terre d'Asile, la Cimade et la SSAE et ils bénéficièrent assez rapidement du statut de réfugié politique .
Jusqu'alors minoritaire, la communauté chilienne commença de se renforcer : on comptait plus de 2.300 Chiliens en France en 1975 ; en 1982, ils étaient environ 6.300, et la grande majorité des demandeurs d'asile obtenaient le statut de réfugié : « De 1973 à 1993, on a enregistré 9.495 premières demandes de Chiliens et 9.142 reconnaissances » (Legoux, 1995). La communauté chilienne était devenue la communauté latino-américaine la plus importante, suivie par la brésilienne, l'argentine –laquelle regroupait à son tour de nombreux exilés politiques fuyant les dictatures– et la mexicaine.
Les exilés du Cône Sud et les comités français nés à l'occasion fédérèrent autour d'eux un puissant mouvement d'aide aux nouveaux arrivés (Franco, 2007). D'ailleurs, la plupart des organisations d'appui aux luttes d'Amérique latine datent de ces années. C'est par exemple le cas de l'Association de Solidarité avec les Paysans d'Amérique Latine, créée en 1979, qui regroupait plusieurs organisations, et qui allait devenir en 1991 l'Association de Solidarité avec les Peuples d'Amérique latine.
Durant les années 1970 et 1980, plusieurs artistes latino-américains se sont installés en France, où quelques-uns parvinrent à la reconnaissance. Des musiciens comme les Chiliens du groupe Quilapayún ou l'Uruguayien Daniel Viglietti, des hommes de théâtre comme Augusto Boal, Jorge Lavelli et Oscar Castro ou des écrivains comme Juan José Saer et Hector Bianciotti contribuèrent à faire connaître la diversité culturelle latino-américaine.
Tous ces facteurs convergent pour expliquer la forte visibilité des immigrés venant du Cône Sud (et notamment des Chiliens) dans l'espace public français : ils bénéficièrent d'une présence dans l'espace médiatique, de liens solides avec le monde associatif et certains acteurs sociaux comme les syndicats et les partis et groupes politiques de gauche, ainsi que d'une importante considération dans le monde institutionnel et académique (entraînant, par exemple, la mise en place de mesures spécifiquement dirigées vers les Chiliens).

En somme, la représentation dominante durant les années 70 et 80 a été celle qui correspond à l'univers de l'intellectuel et du réfugié politique. Malgré la fermeture des frontières à la migration économique, la France continua à accueillir les exilés latino-américains.
Reconfiguration des flux migratoires
La composition du collectif latino-américain s'est remarquablement modifiée au cours des années 1980-1990, dans le sens d'une augmentation du poids numérique des migrants originaires de la région andine et d'une diminution du nombre des ressortissants des pays du Cône Sud. Voyons maintenant quelques-uns des facteurs internes ayant influencé la reconfiguration de la migration latino-américaine en France.
La perte du poids relatif des migrants du Cône Sud s'explique en premier terme par le retour de nombreux exilés après le rétablissement de la démocratie (Jedlicki, 2007). De plus, les enfants de ces immigrés installés en France depuis 30 années ne se vivent pas comme des immigrés, mais comme des Français (ou comme des bi-culturels).
De manière parallèle au phénomène du retour des exilés, on a assisté à partir du milieu des années 1980 à l'intensification des flux en provenance de la région andine, et particulièrement des trois pays suivants : la Colombie, le Pérou et l'Équateur. Des facteurs économiques, sociaux et politiques contribuent à expliquer le départ massif de leurs ressortissants vers l'Europe.
La crise économique s'avère un facteur déterminant. Le Pérou fut touché dès les années 1980, la « décennie perdue » selon les termes de la Cepal . La crise de la dette extérieure fut en bonne mesure le déclencheur de la crise économique : en 1985, le président Alan Garcia annonça qu'il ne consacrerait que 10 % des recettes d'exportations au remboursement de la dette. Les devises prirent la fuite, le pays fut isolé par la communauté financière internationale. Suivirent l'hyper-inflation (1000 % en 1988-1989), le chômage, la perte du pouvoir d'achat et la chute de la consommation des ménages…
Les flux équatorien et colombien vers l'Europe sont survenus dix ans plus tard. La crise économique frappa l'Equateur en 1999 : l'inflation atteignait 60 %, les revenus avaient chuté de plus de 30 % et le chômage avoisinait 18 % avec un taux de sous-emploi d'environ 50 %. Cette crise allait aboutir à la dollarisation brutale de l'économie du pays, en 2000.
De son côté la Colombie maintenait ses bonnes performances économiques (« le pays va mal mais l'économie va bien » disait-on habituellement). La fin du Pacte International du Café (1989) entraîna cependant la chute des prix du premier produit d'exportation national au cours du XXème siècle, et le pays dut se reconvertir en exportateur de matières premières (principalement pétrole et charbon). Par la suite, la fin des années 1990 fut marquée par la récession (chute de la production, déflation, augmentation de la dette…). En conséquence, une partie importante des couches moyennes des régions productrices de café se retrouva déclassée et elle est venue composer un des groupes de migrants les plus représentés en Europe.
A ces crises économiques s'ajoute l'instabilité sociale et politique. Dans les récits des émigrés, ces facteurs se conjuguent pour justifier la décision de quitter leur pays. Les données sur les flux migratoires confirment par exemple que les années d'écroulement économique au Pérou correspondent à celles de la violence extrême déchaînée par le Sentier Lumineux -et dans une moindre mesure la guérilla MRTA. Ce fut au cours de cette décennie (1980-1990) que la population péruvienne à l'étranger a été multipliée par trois.

De même, l'instabilité politique au sein du pouvoir (les présidents se succédaient au rythme des scandales de corruption ) et la montée de la contestation sociale coïncident avec la période où les Équatoriens quittèrent massivement le pays : « Avant la crise, les mouvements migratoires fluctuaient autour de trente mille. En 1998, l'explosion s'amorce (45.332), elle se multiplie l'année suivante (108.837) puis atteint son paroxysme en 2000 (158.359) » (Alisei, 2003).
En Colombie, la guerre de guérillas, le contrôle de régions par les narcotrafiquants et les paramilitaires, la crise humanitaire profonde , enfin les « effets secondaires » des pourparlers de paix entre le gouvernement et les Farc entre 1999 et 2002 (augmentation des actes violents comme le kidnapping, exactions des paramilitaires -massacres, assassinats sélectifs-) ont été vécus avec une profonde détresse par la population. A cette violence politique s'ajoute le climat d'insécurité générale qui est avéré par les taux élevés d'homicides et de délinquance . De cette époque datent les sondages selon lesquels 70 % des Colombiens souhaitaient quitter leur pays. De nombreux secteurs des couches moyennes qui avaient la possibilité de chercher un meilleur avenir ailleurs réalisèrent cette ambition.

Les phénomènes d'affaiblissement de l'État, de déliquescence institutionnelle et de fragilisation économique ont frappé de plein fouet ces trois pays, rendant les sociétés extrêmement vulnérables. Ces phénomènes constituent un facteur d'explication central dans la décision d'émigrer et permettent de comprendre pourquoi, actuellement, un dixième environ de chaque population habite à l'étranger (soit plus de sept millions de personnes).
L'explosion andine en France
Le phénomène radicalement nouveau pour la zone andine est la migration à grande échelle vers plusieurs pays européens, y compris vers la France qui était jusque là davantage tournée vers le Mexique ou les pays du Cône Sud.
Les ressortissants andins n'avaient pas émigré de manière massive vers l'Ancien Continent avant les années 1980, et ce malgré une tradition d'émigration internationale vers les pays limitrophes voisins ou vers le nord du continent américain, notamment les Etats-Unis. Conjugués aux facteurs internes déjà évoqués, deux autres facteurs concourent à expliquer cette nouvelle destination.
Le premier est la difficulté d'émigrer vers d'autres destinations. A la fin des années 1990, il était devenu très difficile pour un ressortissant d'un pays andin d'obtenir un visa pour les pays où il aurait souhaité se rendre. Ceci est confirmé par de nombreux témoignages recueillis auprès de migrants résidant en France : les personnes expliquent que dans un premier temps ils auraient aimé s'installer aux Etats-Unis ou en Angleterre. La France arrive uniquement en deuxième ou en troisième place dans l'ordre des destinations préférées.


Le deuxième facteur est le recours à la main d'œuvre migrante dans plusieurs pays européens. Malgré un discours de fermeture des frontières relativement consensuel de la part des différents pays de l'Union européenne, de très nombreux migrants latino-américains s'y sont installés. L'accès au continent s'est principalement effectué par l'Espagne (Pellegrino, 2007).
Les témoignages recueillis auprès des individus révèlent que la possibilité d'obtenir un emploi rémunéré est un élément important dans la décision d'émigrer. Les gens savent qu'« il y a du travail ». Or, l'Europe méditérranéenne est en train de vivre un processus de reconversion ethnique des secteurs les moins qualifiés de son marché du travail, de sorte que les Latino-américains y deviennent sur-représentés (Oso, 2007). L'industrie de la construction espagnole était jusqu'à peu vigoureuse et segmentée (Gil et Domingo, 2006), et la main d'œuvre requise dans les secteurs des services à la personne pour diverses raisons (vieillissement de la population, faiblesse des aides sociales pour la garde des personnes âgées et des enfants, impératif de la vie professionnelle et personnelle chez les femmes, mauvaise distribution des tâches ménagères en fonction du genre…).
De fait, les besoins structurels du marché de travail européen constituent un facteur d'attraction remarquable pour les migrants potentiels. Mais cette nouvelle destination n'est pas sans problème : confrontés à la fermeture officielle des frontières et inserés dans les secteurs les moins qualifiés de l'économie, ces migrants seront invisibles dans l'espace public et auront une forte proportion d'irréguliers.

Selon les données de l'OCDE, au début des années 2000 il y avait plus d'un million d'étrangers provenant des pays andins Colombie, Équateur, Pérou et Bolivie dans les douze pays d'Europe occidentale . Si on y ajoute la population d'origine andine possédant une des nationalités européennes , on arrive au chiffre de un million et demi de migrants d'origine andine en Europe.
Conclusion
La situation des migrants andins d'aujourd'hui est radicalement différente de celle des exilés et artistes d'il y a trente ou quarante ans. Sur le plan de leur perception symbolique et culturelle, la dernière vague migratoire latino-américaine en France se situe à l'opposé de celle des intellectuels. L'occupation spatiale a pris le dessus sur le signifiant symbolique. A l'explosion des chiffres de ventes de la littérature latino-américaine succède l'explosion du nombre de maçons ou de femmes de ménage andins (du boom littéraire à l'explosion andine).
Mais la situation des migrants andins est également très différente de celle des anciens exilés du Cône Sud. La très grande majorité de ceux-ci possédaient un statut de réfugié politique, ils étaient hébergés et pris en main par des institutions spécialisées dans l'aide aux exilés et pouvaient s'insérer dans le monde du travail. Ces conditions ont facilité leur intégration dans la société française, et sont à mettre en rapport avec leur forte visibilité.

A ces deux figures du passé s'oppose la figure du migrant économique. Contrairement aux migrants politiques, aux militants, aux intellectuels, c'est-à-dire à ceux qui sont chargés de donner publiquement un sens aux questions politiques et aux questions du pouvoir, les migrants économiques n'exercent pas leur droit à la parole. Arrivés par leurs propres moyens, ils n'ont très souvent pas de permis de travail et encore moins de résidence fixe. Ils habitent dans une société qui ne les voit pas, ils sont invisibles.
La présence massive de ces migrants économiques met en évidence les contradictions d'un système qui promeut d'un côté la libre mobilité pour les capitaux et l'ouverture des frontières pour les marchandises, et restreint de l'autre la mobilité des personnes et les possibilités d'installation des immigrants tout en leur assignant un statut inférieur et un accès limité aux droits sociaux.

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Olga L. González


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