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Critique Ciné : Transformers : Rise of the Beasts (2023)

Publié le 17 juillet 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
Critique Ciné : Transformers : Rise of the Beasts (2023)

Transformers: Rise of the Beasts // De Steven Caple Jr. Avec Anthony Ramos, Dominique Fishback et Luna Lauren Velez.

Après la pentalogie de Michael Bay, Transformers continue. Sixième film estampillé Transformers (septième si l'on compte le spin off Bumblebee), Transformers: Rise of the Beasts tente de rebooter la saga en l'invitation à réécrire sa propre histoire. Mais dans cette envie de changer l'histoire, Transformers: Rise of the Beasts reste finalement assez proche de tout ce que l'on a vu précédemment. La virtuosité de la mise en scène de Michael Bay en moins. Steven Caple Jr (Creed II) ne fait pas forcément mieux que les précédents volets puisque l'histoire reste globalement incohérente et un brin fainéante narrativement parlant mais Transformers: Rise of the Beasts a tout de même le sens du spectacle pour permettre de faire passer un bon moment aux fans des figurines Hasbro. Dans cette course effrénée aux effets spéciaux (pas toujours séduisants ici), Transformers: Rise of the Beasts manque d'un élément qui faisait le charme de la franchise à l'ère de Bay : son humour. Le scénario, en se prenant souvent trop au sérieux, oublie alors de nous amuser.

Ce nouveau volet se déroule au cœur des années 90 et nous emmène aux quatre coins du globe. Une toute nouvelle faction de robots Transformers - les Maximals - se joindront aux Autobots dans l'éternelle bataille qu'ils livrent face aux Decepticons.

Transformers: Rise of the Beasts reste différent puisque Michael Bay se concentrait essentiellement sur le spectacle à son paroxysme (par exemple le troisième film, " Dark of the Moon " passe presque toute sa seconde partie sur la fameuse bataille de Chicago). Mais depuis que Bay n'est plus aux commandes, l'action n'est pas aussi revigorante et généreuse. Bumblebee, le premier film Transformers sans Bay aux manettes n'était pas vraiment à la hauteur de ce point de vue là. Il apportait cependant quelque chose de plus léger et une histoire un brin plus originale. Sept ans après Bumblebee, voici donc que Paramount décide de rebooter sa propre franchise en nous introduisant de nouveaux personnages dans les années 90. Transformers: Rise of the Beasts a du mal à installer ses personnages humains. Noah Diaz par exemple a plus l'atout d'un héros de seconde zone qu'un héros tenant un film de cet acabit. Mais dans Transformers les héros ce sont les Transformers donc ces robots aliens.

Pour autant, dans les premiers films les personnages humains étaient eux aussi essentiels (et la fin de Transformers: Rise of the Beasts vient nous le rappeler). C'est dommage d'avoir oublié le divertissement pour délivrer quelque chose de sombre et aussi sérieux que cette nouvelle aventure. Après tout les Transformers sont des jouets et Rise of the Beasts, en dehors d'introduire une flopée de nouveaux personnages (comme les Maximals) ne parvient pas à recréer cette ambiance fun et décontractée qui fait aussi le cinéma de Michael Bay. Transformers: Rise of the Beasts enchaîne les scènes sans réellement chercher à faire quelque chose de cohérent et/ou mémorable. Sur le moment on passe un bon moment mais quand on sort de la salle, on a déjà oublié ce que l'on nous a proposé. C'est sans parler du fait que visuellement ce n'est pas aussi ambitieux que les précédents films réalisés par Michael Bay et cela ne joue clairement pas en la faveur de Transformers: Rise of the Beasts.

Note : 4/10. En bref, un scénario qui se prend trop au sérieux (sans devenir plus intelligent) et qui oublie ce qui faisait le charme de la franchise sous Michael Bay : le divertissement pur qui en met plein la rétine des spectateurs.

Sorti le 7 juin 2023 au cinéma


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