Magazine Journal intime
Après avoir tué sa proie, il marcha deux heures pour rejoindre la dépouille de l’animal, la faute au tir asséné sur le flanc d’une montagne et à la longue chute de sa cible qui s’en suivit sur la crête accidentée. Le soleil était couché lorsqu’il toucha la fourrure encore chaude de l’animal. Mais le chasseur avait oublié pour quelle obscure raison, deux heures plus tôt, tuer cette bête lui semblait si important.