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Je vais entamer ma 5ième rentrée scolaire en tant qu'enseignante

Par Vanessav

 Alors que dire de cette reconversion professionnelle à part qu'elle confirme une passion.

Justement, déjà: une passion? Alors pourquoi pas une vocation car je suis tout de même une vieille nouvelle prof.

Je vais entamer ma 5ième rentrée scolaire en tant qu'enseignante
 

J'ai adoré l'école. J'aimais aussi y aller pendant les vacances (merci calendrier décalé des vacances): dans cette classe multi-niveaux car classe unique de campagne.Je n'ai jamais été une bonne élève, j'ai fait mes devoirs, j'ai adoré suivre les lectures cursives proposées (lectures autonomes demandées par le professeur), les leçons de choses, j'aimais comprendre, pas du tout apprendre par coeur, j'aimais découvrir. Mais pas de vocation.

Puis en faculté de sociologie être professeur de socio me tentait mais il fallait le lier à l'économie, pouah! J'avais dans l'idée qu'enseigner à des élèves plus motivés (car post-bac) était plus valorisant. J'en ris aujourd'hui.

Alors cette reconversion? C'est la parentalité qui m'y a amenée. Découvrir un apprentissage par la manipulation, par la compréhension. Ce que je proposais au lutin. Et puis cet immense pas dans la profession.

Vocation? Non, mais respect, admiration pour les professeurs, ces adultes référents, qui bon an, mal an, ont tenu leurs engagements, m'ont proposée des ouvertures sur le monde, des modes de compréhension.

Passion! Oui, oui, oui!

J'ai adoré mettre en oeuvre des manipulations pédagogiques, j'adore encore plus la didactique. Comprendre comment nous apprenons.

Depuis le concours, le CRPE, le MEEF 2 (Master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), j'ai eu beaucoup de niveaux différents: en maternelle PS (petite section), MS (moyenne section), en élémentaire CP, CE2, CM1, CM2. En fait, il ne manque plus que GS et CE1. Je n'ai pas enseigné toutes les matières et toutes les notions sur chaque niveau car j'ai été à mi-temps ou en fractionné, le plus souvent.

Sauf l'année scolaire qui vient de se terminer. Professeur d'une classe de CM2. Alors oui, le programme est dense, comme chaque année en élémentaire me direz-vous. Bah pas tant que ça.

Mes élèves étaient en hôpital de jour. 9 élèves, 1 en situation de handicap moteur, les 8 autres avec des troubles de l'apprentissage très très importants, des troubles dys +++ cumulés (dyslexie, dysorthograhie, dyspraxie, dyscalculie, dyschronologie et cette mystérieuse dysphasie).

Soit des élèves avec des compétences allant du CP au CM2. J'ai cru, un temps, qu'il fallait "juste" reprendre les bases non acquises. Mais non, mes élèves avaient déjà eu des professeurs de CP, de CE1, de CE2, de CM1. Enseigner à des EBP (élèves à besoins particuliers) ne veut pas dire redire mais adapter. Tout. Je propose donc de continuer à partager sur cet enseignement. Celui qui devient le mien.


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