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Critique Ciné : Sympathy for the Devil (2023)

Publié le 03 août 2023 par Delromainzika @cabreakingnews

By delromainzika

Critique Ciné : Sympathy for the Devil (2023)

Sympathy for the Devil // De Yuval Adler. Avec Nicolas Cage, Joel Kinnaman et Alexis Zollicoffer.

Ce qui est toujours bien avec Nicolas Cage c'est que ce dernier se donne à fond dans ses rôles afin de les rendre excellents. Ce qui sur le papier ne l'est pas, il peut en faire quelque chose. C'est ce qui se passe dans Sympathy for the Devil. Il partage l'affiche avec Joel Kinnaman que Yuval Adler retrouve devant sa caméra après The Secrets You Keep (avec Noomi Rapace). J'aime beaucoup Nicolas Cage et je me demande ce qu'il a cherché à faire avec ce film qui manque de beaucoup de choses. Alors oui, l'acteur s'amuse clairement et il y a quelques moments forts (comme toute la scène dans le diner) mais en dehors du charisme sans faille de Nicolas Cage, Sympathy for the Devil n'offre rien. L'histoire est tirée par les cheveux, tire sur la cordes et à la fin l'acteur est la seule chose qui maintient artificiellement le récit. Les clichés s'accumulent et le récit devient alors de plus en plus prévisible. Je trouve désolant de voir venir la fin à des kilomètres alors que le film avait comme point de départ quelque chose qui avait du potentiel.

Un jeu du chat et de la souris entre deux hommes, The Driver (le conducteur) et The Passenger (le passager).

Sympathy for the Devil c'est un peu Collatéral mais dans le désert américain. Si le film avec Tom Cruise reste un classique (et surtout une réussite), ce film de seconde zone tire sur la corde et ne parvient jamais à réellement sortir quoi que ce soit de mémorable. Yuval Adler démontre une fois de plus qu'il n'est pas le réalisateur le plus talentueux de sa génération. Il n'y a rien de cinématographique dans ce qu'il entreprend. Ce n'est pas spécialement bien fichu car il y a un manque d'idées. Comme si Sympathy for the Devil avait été fait au fur et à mesure qu'il était tourné, sans trop savoir quelle direction donner. C'est d'ailleurs ce qui rend la fin d'autant plus frustrante et décevante (car il n'y en a pas de satisfaisante). Joel Kinnaman de son côté n'a pas grand chose à offrir et c'est dommage car l'acteur est souvent fascinant dans tout un tas de rôles mais le récit ne lui permet jamais de véritablement montrer les crocs. Sympathy for the Devil est toujours entre deux chaises, sans trop savoir quelle direction donner à ce qu'il entreprend.

Note : 3.5/10. En bref, en dehors de la folie de Cage qui tient sa barque, Sympathy for the Devil coule rapidement pour ne rien raconter.

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