La rétro: Batman Begins (Ciné)

Hello mes chers Nautes!

Aujourd’hui, escale à Gotham, la ville fictive du crime, pour un retour en plus que grandes pompes d’un certain justicier masqué.

Batman Begins, dans un recommencement un peu spoilé, c’est une rétro!

Synopsis

Bruce Wayne, héritier de la plus grosse fortune de Gotham City, est en plein questionnement existentiel après que le meurtrier de ses parents se soit fait tuer par la mafia. Il voyage sans but tout autour du monde avant de rencontrer Henri Ducard et, grâce à lui, la Ligue des Ombres. Il devient alors…Batman.

He’s Batman

Je suis une grande fan devant l’Eternel des Batman réalisés en leur temps par mon chouchou Tim Burton. Très déçue par les deux opus qui suivront, même si George Clooney et Val Kilmer étaient en soi de bonnes incarnations.

Je n’étais donc pas de prime abord tentée par ce reboot, même si j’ai vite changé d’avis grâce aux B.A.s et au casting (surtout un, on en reparle).

Et puis, que dire? Batman Begins est le film via lequel j’ai rencontré deux hommes qui sont par la suite devenus de réels héros dans ma vie: Christopher Nolan et Cillian Murphy. Ce premier opus d’une trilogie sans faute aucune m’a donc permis de découvrir ce réalisateur pas comme les autres, qui signe ici un retour triomphal du super-héros de la nuit…tout en changeant radicalement les codes.

En effet, ce Batman-ci est plus humain que jamais. Finalement, c’est la psychologie du personnage qui passe au-dessus de l’action et des quelques villains qu’il rencontre sur son chemin. On découvre un homme plein de faiblesses, qui fait des erreurs, beaucoup d’ailleurs, qui se prend des mandales, porte les ecchymoses qui vont avec…

Bref, Batman est humain, et faillible, au contraire de Superman par exemple. Alors pourquoi vouloir s’acharner à nous le présenter comme un héros invincible? Il ne l’est pas. Et Chris n’aura comme but que de nous le prouver par A+B.

En gros, ce Batman Begins porte plus que bien son nom. On ne s’ennuie pas une seule seconde; chaque personnage est bien présenté, on comprend chaque motivation clairement; et en gros, on en redemande!

Le twist présentant Ducard comme étant la réelle tête pensante de la League of Shadows est aussi très malin, car dans les comics et les autres adaptations, Ras-al-Ghûl a tendance à n’avoir qu’un visage, alors que lui donner plusieurs vies est bien plus intéressant, et aussi dangereux.

Je n’ai en résumé que du bien à dire, et je rajouterai que Chris et Cillian ont réussi à me faire aimer Scarecrow alors que je n’en ai jamais vraiment été fan dans le dessin animé. XD

He’s also Bruce Wayne…

Parlons casting?

Ce nouveau Bruce a cette fois les traits du grand Christian Bale (American Psycho) qui joue ici selon moi le rôle de sa vie, qui s’est amusé comme un fou à construire son personnage, et qui, s’il n’est pas mon préféré par sentimentalisme, reste objectivement la meilleure incarnation du Bat.

Il a pour alliés proches les très bons Katie Holmes (Dawson’s Creek); Sir Michael Caine (Alfie), toujours parfait; Gary Oldman (Bram Stoker’s Dracula), mon aimé who can do no wrong; ou encore Morgan Freeman (Now you see me), parfait. Ils le sont tous de toute façon.

Et puis, côté méchants, on notera donc Liam Neeson (Excalibur), mon Dieu Suprême; Ken Watanabe (Inception), qui en cinq minutes dégage une classe grandiose; et évidemment Cillian Murphy (Peaky Blinders) qui fait connaitre au monde la force brute de ses putains d’yeux bleus.

Bref, tout ce beau monde nous offre un film d’action à voir et à revoir et, dans un fait rare, une introduction suivie d’une suite de qualité supérieure. Et c’est dire, parce qu’ici, on en tient déjà une belle.