Dos au mur (ou face à icelui): la grande question de la vidange en pleine nature

Chers lecteurs marxistes, on a du problème de taille à débattre.

Du problème qui plonge dans les affres de l’incertitude, qui remet en question toutes tes convictions.

Du noeud gordien de compétition.

Comment pisse t-on dans des toilettes à la turcque?

Myrtille, qui est un peu un Castor Junior de la débrouille en milieu sauvage et hostile, me soutient qu’on se place face à la porte.

Moi j’avoue que j’en sais trop rien, rapport que ça fait bien longtemps que j’ai abandonné la latrine de camping pour me vautrer dans le confort du trône moderne.

Ne me manque plus que la lunette chauffante, mais on y vient.

Evidemment, comme son altesse impériale -moi-, n’a aucune idée de la façon dont on aborde la question lorsqu’on est en situation, elle écoute le tout-venant.

Et il se trouve que, quand elle écoute le tout-venant, elle inonde le lieu.

Ceci dit, on reconnaîtra que dans l’éventualité d’une intrusion intempestive, on a qu’à tendre la main pour tenir la porte, et crier “C’est occupé, connard!“.

Par contre, si on est face au mur, on expose son séant à l’hilarité générale.

Mais on garde les pieds secs.

Le débat fait toujours rage sur les hauteurs lyonnaises, débat qui dévie invariablement sur le fait que je devrais muscler mon périnée.

!!!!!!!!!!!

La n’est pas la question chers amis, j’ai le périnée en béton armé, il se trouve que oui, j’ai le jet orienté au nord.

(on atteint les sommets de la classe là)

Donc susceptible d’éviter le trou du goguenot.

Je ne sais plus quoi penser.

En même temps, ok, c’est pas comme si le fait d’avoir à visiter du chiotte à la turcque une fois par année bissextile sous l’influence de Jupiter m’empêchait réellement de dormir.

Nonobstant.

Aujourd’hui, on recueille du témoignagne si possible éclairé sur la question, histoire de trancher.

L’honneur de ma position (accroupie) sur le sujet, est entre vos mains, chers anonymes à l’urètre défracté.