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Bonheur. Compendium du

Publié le 25 août 2023 par Alexcessif
Bonheur. Compendium du

Dédicace Bruno Gillet  Les bonnes nouvelles sont rares presses du midi à la Fnac 

    Cet état réclame beaucoup d’acceptation et de renoncement. 

    Bien sûr, philosophe ataraxique repu, on peut regarder des heures durant le mur d'en face machonnant le mantra " l'ennui est la densité du temps" pour faire le malin.

    Cependant...

    Peut-on se satisfaire du présent ? 

    Un présent supportable contient toujours le projet d’un lendemain meilleur sinon c’est chiant. 

    L’acceptation du passé est nécessaire sans discussion possible.

    Ce doit être plus difficile pour les âmes grises aux  mains sales que pour l’honnête travailleur enfin retraité avec la perspective d’un bonheur à deux, minimum, à l’horizon là-bas au bout du tunnel. 

    Bon, partons du principe que les comptes du passé sont soldés, le présent est à jouir !  

(Avec modération, il ne s’agit pas de compromettre son espérance de vie en altérant l’agrément d'une éthique et d’un physique en bon état de marche par des amours  intrépides dans des hôtels borgnes comme le taulier du F.N incluant le solde raisonnable d'adrénaline des levrettes ancillaires  Strauss-Kahnniennes sans se faire choper)

    Ce sera toujours une surprise. 

    L’hygiène de vie n’empêche pas d’attraper une saloperie et la prudence ne met pas à l’abri de recevoir un pot de fleurs sur la tronche surtout sur celle de l’individu lambda habillé couleur de muraille, rasant les murs rue Férou* pour éviter que la mort le repère, le cuistre.

    Résolutions !  Pourquoi faire ? 

    La modération ne procure aucune frustration car les joies ne dépendent pas d’une quelconque substance exogène, même avec des bulles à la Closerie des Lilas

    Le luxe, est intéressant quand il est le code discret des femmes de goût mais on trouve souvent son bonheur dans les friperies.

    Cela évite le ridicule du porte manteau sortant fat et fier de l'antre des marques qui vendent du skaï au prix du croco du coté du Pont Neuf

    L’interdit revendiqué par les rebelles monocouilles qui passent à l'orange rue de l'estrapade* ne doit pas  fasciner plus que ça même si l'on développe une méfiance innée pour l’autorité et une détestation naturelle pour les planqués rue de Vaugirard*. Prudent mais curieux, avec de l’appétence pour l’aventure sans aller au-delà de la témérité de sauter un repas 

   A préférer le mystère plus que le savoir et la question plus que la réponse, on garderait  l'innocence intacte mais il faut bien se garder des loups qui entrent dans Paris 

    On peut avoir de l’impatience pour les résultats qui se font attendre quand on a le sentiment d’avoir tout donné mais cela perturbe le transit 

    Lorsque s'impose à nous la tyrannie du besoin, le cristal du désir broyé sous le pilon de la soumission dans le creuset du Grand Apothicaire, n'oublions pas que la porcelaine est fragile et  qu’elle ne se recolle pas. 

    Se souvenir que l’eau bout à cent degrés à la pression barométrique au niveau de la mer, si elle est pure,  mais restons persuadés que le point de fusion entre deux êtres humains est de 37.2 les matins qui chantent (post câlin, il ne peut en exister d'autres aussi sublimes, de mémoire) puisqu’il n’y a plus de chiards à torcher

    Quoi d’autre ?

    Ah oui : il existe des points amphidromiques à l'étale entre deux marées ici, sur cette planète. L’harmonie y règne comme dans l’œil, cerné de toutes parts, du cyclone

Prenez soin de vous, bizoux

* rue Férou la rue du Bateau ivre entre Saint Sulpice et le Luxembourg 

 * estrapade: supplice ET rue derrière le Panthéon ( sans feu rouge à ma connaissance)

* le sénat


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