Critiques Séries : Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty. Saison 2. Episode 4.

Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty // Saison 2. Episode 4. The New World.

Enfin ! Après trois épisodes pas forcément mémorables, la saison 2 de Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty peut enfin démarrer. Les trois premiers épisodes étaient presque une sorte d'échauffement alors que " The New World " permet de revenir à ce qui fonctionne vraiment dans cette série. Nous sommes en 1981 durant la pré-saison et Sports Illustrated " Pro Basketball Issue " permet de démarrer l'épisode sur une note intéressante. C'est une façon de donner le ton de l'épisode alors que tout le monde pense être l'élément indispensable, " la star " d'une certaine façon mais chacun des personnages va apprendre que la réalité est différente et que tout le monde a sa place au sein d'une vraie hiérarchie. La série fait ici des portraits intéressants autour de ses personnages tout en exploitant une thématique parfaite. Il y a des moments légers et drôles (ce qui manquait depuis le début de la saison) qui me rappellent enfin la première saison. Après tout, Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty a un casting de comédiens qui sont parfaits dans la comédie mais qui n'ont jamais vraiment l'occasion de montrer cette carte de leur talent.

Cet épisode parvient à mélanger et équilibrer les aspects les plus funs et ceux les plus riches en émotion de la série. Jason Segel est parfait dans le rôle de Paul Westhead et je dois avouer que cet épisode est probablement le meilleur pour son personnage. Son intrigue lui donne l'occasion d'offrir des moments plus drôles et l'acteur est impliqué. On sent qu'il s'éclate avec son personnage ici alors que durant le reste de la saison il était presque mis sur le banc. L'équipe prend enfin conscience de la place de Westheard. S'ils étaient tous un peu je m'en foutistent face à lui, son face à face avec Magic Johnson est probablement l'un des meilleurs moments de la saison. Cette tension, ces silences bien incarnés alors que Magic se rend compte qu'il n'est pas indispensable et que si Paul veut le mettre sur le banc il le mettra. Et ce sera sa décision, pas celle de Magic. A côté de ça se joue le contrat le plus lucratif de l'histoire du basketball : Magic gagnera 25 millions pour 25 ans. Ses coéquipiers ne sont pas très heureux d'apprendre ça mais c'est le contrat le plus fou de toute l'histoire du basket à cette époque.

Le côté jeune garçon pourri gâché de Magic Johnson est quelque chose que la saison nous a teasé et elle délivre ici parfaitement tout ce qu'elle a construit. On sent que les trois épisodes précédents, bien que laborieux, étaient nécessaires pour arriver à " The New World ". C'est la récompense de tout ce que la série fait de bien (mais pas toujours aussi). On sent que les scénaristes sont investis dans ce qu'ils nous racontent, même si certaines parties de l'histoire ne sont pas forcément intéressantes pour les téléspectateurs. Cet épisode est très bon dans sa façon d'équilibrer l'utilisation des personnages, des différentes intrigues et de l'humour présent dans la série. On revient enfin à une dynamique proche de ce que la saison précédente a pu nous offrir tout en continuant le chemin des Lakers. Le casting de Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty est vraiment l'une de ses plus grandes forces et l'idée d'utiliser le talent comique de tous les comédiens qui sont bons là dedans était une opportunité en or.

Note : 8/10. En bref, Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty est enfin de retour et ça fait du bien !

Disponible dans le Pass Warner