Barbie (Ciné)

Bonjour la blogo!

Aujourd’hui, détour du côté des poupées, du rose et des bons sentiments. On va parler de Barbie, LE phénomène de 2023, et croyez-moi, c’est bien mérité!

Je ne spoile rien!

Synopsis

A Barbieland, il y a les Barbie, et les Ken. Ils vivent en parfaite harmonie, répétant les mêmes gestes tous les jours sans s’en faire le moins du monde. C’est le paradis. Sauf qu’un jour, la Barbie originelle commence à avoir des pensées noires, et ce n’est vraiment pas normal…

Equality for all

On a pu énormément lire dès la sortie du film que Barbie était un film féministe à outrance, crachant sur les hommes, extrémiste en somme. Je vous rassure tout de suite: il n’en est rien du tout. C’est même presque le contraire: le film démontre juste tout du long qu’hommes et femmes sont égaux et devraient l’être aux yeux de tous.

Ken aussi a ses doutes, ses complexes. Cela fait-il de lui un homme faible? Loin de là!

Alors pourquoi les mêmes doutes et complexes chez Barbie auraient-ils une signification différente?

En fait, le film fait la part belle au féminisme dans sa définition pure: on veut l’égalité. C’est tout. Tout le monde est pareil et devrait avoir les mêmes droits. Le droit d’aimer les chevaux ou les rollers fluo; le droit d’avoir de la cellulite et de n’avoir aucun métier.

On s’en fiche, finalement, non?

Beach-off?

En cela, et je ne cesserai jamais de le dire, Barbie n’est pas du tout un film pour enfants. Mais alors là, pas du tout du tout. J’avais des petites filles dans la salle qui ne comprenaient rien aux références ou aux allusions, alors que leurs mères, elles, étaient mortes de rire du début à la fin.

Arrêtez donc d’emmener vos gamines de 6 ans voir un film qui ne les concerne pas. Ce film est fait pour les femmes. Les jeunes femmes, les femmes mûres, les femmes âgées. Les femmes, pas les filles. Ce n’est pas parce qu’on raconte l’histoire d’un jouet que c’est Toy Story le truc…

Bref. Barbie est juste une critique subtile, gentille et rose de la société actuelle, et il devrait être revisionné par tous les machos et toutes les Karen du monde, avec les sous-titres, sans doute.

He’s just Ken

Parlons casting?

Barbie, l’originelle, est incarnée par la merveilleuse Margot Robbie (Focus) qui ne fera jamais rien de mauvais à mon humble opinion, et à qui le rôle va juste comme un gant. Elle est magnifique, tout simplement.

Son Ken a quant à lui les traits avantageux d’un Ryan Gosling (La La Land) ne se prenant pas au sérieux et qui, pourtant, arrive à faire passer un message important à la gent masculine: c’est okay d’être vulnérable. C’est même franchement sexy. XD

Parmi les autres itérations des poupées de Mattel, on trouve en vrac Simu Liu (Shang Chi and the Legend of the Ten Rings), hilarant; Kingsley Ben-Adir (Secret Invasion); Ncuti Gatwa (Sex Education) qui retrouve son Emma Mackey (Sex Education) d’amour (trop chou ces deux-là

); Kate McKinnon (The Spy who Dumped Me); ou encore Alexandra Shipp (X-Men Apocalypse).

Sans oublier le seul, l’unique Allan, incarné par un Michael Cera (Juno) parfait.

Et puis, dans le monde réel, on découvre avec un plaisir jouissif les trombines de Will Ferrell (Elf); Jamie Demetriou (Shatt Lets Flats); Connor Swindells (Sex Education) et la merveilleuse America Ferrera (Ugly Betty) qui est de plus en plus belle et je l’aime.