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KINÉS et QVT : Le logiciel compte aussi

Publié le 01 septembre 2023 par Santelog @santelog
Dévoué au bien-être et à l’autonomie de ses patients, le kinésithérapeute est souvent contraint de négliger sa propre santé et sa qualité de vie (Visuel Getfluence)Dévoué au bien-être et à l’autonomie de ses patients, le kinésithérapeute est souvent contraint de négliger sa propre santé et sa qualité de vie (Visuel Getfluence)

Dévoué au bien-être et à l’autonomie de ses patients, le kinésithérapeute est souvent contraint de négliger sa propre santé et sa qualité de vie. La profession confrontée aux évolutions de fond du système de santé souffre aussi : ainsi plus de 4 kinés sur 10 se déclarent peu ou pas du tout satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et personnelle et jugent insuffisante leur qualité de vie au travail (QVT). En cause, principalement, la complexité de l’exercice et la lourdeur croissante des tâches administratives. C’est là que le choix du bon logiciel kiné prend toute sa valeur ajoutée.

L’accès encouragé aux soins non médicamenteux, dont font partie les actes de kinésithérapie fait peu à peu son chemin, pour preuve la récente Loi du 19 mai 2023 qui ouvre le recours sans prescription aux kinés exerçant en établissements ou maisons de santé pluridisciplinaires (MSP). Cependant, alors que la reconnaissance de la spécialité gagne du terrain, les kinés qui exercent en libéral doivent faire face par eux-mêmes aux complexités du système de santé et aux conséquences de l’extension des déserts médicaux, aux reports de soins et aux complications de leurs patients, mais aussi aux nouvelles évolutions de santé. Un défi professionnel quotidien qui explique leur difficulté, comme pour d’autres professions de santé, à maintenir une bonne QVT.

S’ajoute un revenu moyen qui reste insuffisant et ne suit pas l’inflation, et des challenges techniques de plus en plus complexes, liés aux systèmes d’information, à la transmission, à la télémédecine et à la gestion du cabinet.

Avec les évolutions du système de santé, l’exercice libéral ne cesse de se complexifier

La gestion du temps, l’un des défis majeurs de l’exercice libéral : il est indispensable de pouvoir gérer son planning en temps réel, de prendre un nouveau patient entre 2 consultations ou en visite pour remplir son planning. La pression du patient qui cherche une solution devient aussi une pression pour le professionnel. Ainsi, 82 % des kinés se plaignent de la longueur excessive des journées de travail.

De même, la gestion difficile des temps de pause, entre les consultations, ne permet pas toujours la récupération et accroît la charge mentale ;

le burn out menace.

La gestion du cabinet, tel une petite entreprise, constitue un autre défi : elle comprend la gestion des tâches administratives, du téléphone, de la comptabilité, la rédaction des comptes-rendus de consultations et le suivi des stocks de produits et dispositifs de soins. En plus de la charge administrative, le tiers payant contraint le professionnel à retravailler une seconde fois, en cas de défaut de transmission…On estime aujourd’hui à plus d’une demi-journée par semaine, le temps consacré en moyenne par un kiné aux tâches administratives et à la gestion des prises en charge de ses patients.

La charge mentale s’ajoute alors à nouveau à la charge administrative, comme le révèle une enquête récente de l’AAPML* : 90% des kinés considèrent aujourd’hui que l’excès de tâches administratives est un facteur d’épuisement professionnel.

Simplifier la gestion de l’exercice libéral permet de regagner en QVT : alors qu’un kinésithérapeute passe en moyenne plus d’1 heure par jour à accomplir les tâches administratives, un logiciel de gestion adapté lui permet de regagner en temps de consultation et en temps de vie personnelle. Cependant, avec l’évolution du système de santé, les logiciels de gestion ont dû s’adapter et doivent proposer aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités :

  • la possibilité d’une gestion « nomade » en visite comme au cabinet, sur mobile, comme sur ordinateur ;
  • une gestion simplifiée des dossiers patients et des plans de traitement ;
  • une gestion intelligente du planning, permettant de limiter les rendez-vous manqués et d’ouvrir des créneaux de consultation en urgence ;
  • un pilotage intelligent de l’activité avec l’analyse possible du chiffre d’affaires, par type d’actes et d’activité ;
  • une facilité de facturation et de gestion des rétrocessions ;
  • avec, bien sûr, l’assurance élevée de sécurité et de confidentialité des données.

Dernier né de cette génération de logiciels innovants pour le kiné, le logiciel Milo, édité par CBA Informatique libérale, qui offre une solution tout-en-un et nomade, de la prise de rendez-vous à télétransmission, et couvre ainsi la totalité des besoins de gestion du kiné, au quotidien.

Sources :

  • Rapport annuel d’activité CNOMK
  • SNMKR Réunion de l’observatoire conventionnel des masseurs kinésithérapeutes
  • JO LOI n° 2023-379 du 19 mai 2023 portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé
  • Les nouveaux kinés 2022 La pénibilité de la profession de kiné libéral en question
  • Etude CARPIMKO Juin 2020 Étude sur la pénibilité de l’exercice professionnel
  • *Association d’Aide aux Professionnels de santé et médecins libéraux (AAPml) Enquête URPS – AAPML menée en juin 2014
Équipe de rédaction SantélogSep 1, 2023Équipe de rédaction Santélog

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