La rétro: The Dark Knight (Ciné)

Bonjour tout le monde!

Il est un fait avéré, c’est que dans l’Histoire des rares suites qui sont meilleures que leur prédécesseur, il existe The Dark Knight. Un film de super-héros d’une qualité grandiose, culte, et dont on va parler ici, le tout, avec les spoilers d’usage.

Synopsis

Un nouvel antagoniste se présente à Gotham City pour affronter Batman. Sauf que cette fois-ci, il se pourrait que le Chevalier Noir n’en réchappe pas indemne…

Joker from Down Under

Il est un autre fait avéré: le Joker fait partie des méchants les plus iconiques de DC Comics, et chacune de ses apparitions, en film ou dessin animé, est un pur plaisir. Un méchant parfaitement imprévisible, car là est son super-pouvoir: on ne pourra jamais deviner ce qu’il compte faire à l’avance.

Il fallait donc, pour ce Joker-ci, qu’un grand coup soit donné, car Batman Begins avait déjà placé la barre très haut. Et le coup de massue fut monumental.

On n’a jamais eu un aussi parfait Joker depuis, et on n’en aura jamais un aussi bon. C’est fini. Ils seront tous désormais jugés sur l’échelle de Heath Ledger, qui l’incarne si bien qu’on en aurait peur de l’acteur en lui-même.

Un méchant psychopathe, complètement cinglé et imprévisible, comme je le disais, qui pourrait tout aussi bien tuer un homme à coups de crayon (je suis fan de cette scène) que se rendre à la police (coup de maitre). Qui pourrait tout aussi bien regarder ses sbires se faire tabasser que rejoindre la mêlée avec une violence folle.

Le fait que certaines scènes désormais cultes aient été improvisées, en plus (les applaudissements au commissariat; la bombe de l’hôpital qui déconne; les menaces contre Rachel…), c’est…*chef’s kiss*.

La perfection existe donc.

Je regretterais juste que cette itération n’ait pas eu sa Harley Quinn, car je n’ose imaginer le potentiel dévastateur…

Mais outre ce génialissime méchant, The Dark Knight continue sur sa lancée. Batman est toujours un héros ni blanc ni noir, avec ses gros défauts, ses erreurs, qu’il regrettera amèrement.

Décider de sauver Rachel plutôt que Harvey est terriblement égoïste de la part de quelqu’un qui se présente comme le sauveur de Gotham. Et notre désormais tout aussi iconique Two-face a bien raison de ne pas avaler la pilule…

Un Batman pétrit de contradictions, qui se trouve face à plus malin que lui tout au long du film. Il est en perdition, qui sera consommée dans The Dark Knight Rises, et cela fait un bien fou de voir un héros tomber ainsi de son piédestal. Cela n’arrive que trop rarement au cinéma.

Quant à cette fin, imprévisible elle aussi, où il décide d’endosser la responsabilité de la mort d’Harvey, de devenir l’ennemi public numéro un, eh bien, c’est d’une logique imparable par rapport à ce qui a précédé. Bruce se punit de ses erreurs récentes.

(Et met au pied du mur un Jim lui non plus pas tout rose, mais je l’aime quand même.

)

Quality, quality, quality

Casting?

Dans le costume noir de Batman, on retrouve toujours l’extraordinaire Christian Bale (American Psycho), au sommet de son art; toujours flanqué du fidèle parmi les fidèles, Sir Michael Caine (The Prestige). L’alchimie entre eux fonctionne du tonnerre.

Jim Gordon et Lucius Fox sont toujours, quant à eux, incarnés par Gary Oldman (Léon) et Morgan Freeman (Robin Hood Prince of Thieves), cœur sur eux

; et on entraperçoit avec un plaisir non-dissimulé mon Cillian Murphy (Peaky Blinders) chéri dans son costume de Scarecrow.

Rachel Dawes, elle, change d’interprète, pour le coup cette fois interprétée par Maggie Gyllenhaal (White House Down), et cela me fait toujours rire de la voir aux prises avec Joker quand Heath était, finalement, comme un frère pour elle. XD

En parlant de ce frère d’adoption, voici qu’arrive Monsieur Heath Ledger (Brokeback Mountain), le très regretté Heath qui livre là le rôle de sa carrière. Il manque toujours autant au cinéma, d’autant plus après avoir incarné de Joker tout simplement irremplaçable et inégalable.

Quant à Harvey Dent, l’un de mes personnages préférés dans les BDs, il a cette fois les traits d’Aaron Eckhart (The Core), que je n’ai plus jamais vu aussi bon. XD

En résumé, The Dark Knight est THE film DC, celui par rapport auquel tous les autres sont désormais jugés. Un chef-d’œuvre porté par un homme qui n’aura pas volé son Oscar, quoi qu’on en dise.