Auteurs — Henri-Frédéric Blanc

Auteurs — Henri-Frédéric Blanc

• Regard échangé (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Regard échangé : une pépite, vestige de l’âge d’or. (Henri-Frédéric Blanc) Lire la suite

  Le 14 février 2010 par   Arbrealettres
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• Quelle est cette voix qui m’appelle du fond du sommeil ? (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Quelle est cette voix qui m’appelle du fond du sommeil ? Comme elle prononce étrangement mon nom, comme elle m’est familière ! Lire la suite

  Le 23 janvier 2010 par   Arbrealettres
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• Jusqu’à l’ivresse (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Le champ fraîchement labouré ressemble à un gâteau au chocolat. Le chat se roule et se roule dans la tendresse de la terre – jusqu’à l’ivresse. Lire la suite

  Le 22 janvier 2010 par   Arbrealettres
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• Pourquoi fais-je des poèmes petits comme ça ?(Henri-Frédéric Blanc)

  

  Pourquoi fais-je des poèmes petits comme ça ? Parce que c’est plus commode en promenant les chats. (Henri-Frédéric Lire la suite

  Le 22 janvier 2010 par   Arbrealettres
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• La conquête de l’immédiat (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Il y a dans toute prose une manière de pose. Le vers est le tapis de l’instant, la rime est son ornement. Ce qui sort du cœur et du moment se fait poème... Lire la suite

  Le 21 janvier 2010 par   Arbrealettres
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• Cette nuit le hérisson est sorti d’hibernation! (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Cette nuit le hérisson est sorti d’hibernation! Il s’est tapé la cloche à grand bruit dans l’écuelle des chats puis, aussi nonchalant qu’un pacha, il est... Lire la suite

  Le 21 janvier 2010 par   Arbrealettres
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• Le cadeau de la foi c’est la foi (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Le cadeau de la foi c’est la foi. En croyant à l’harmonie secrète on aide à la faire advenir en n’y croyant pas on la contrarie. Ne pas croire est un barrage... Lire la suite

  Le 20 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Week-end des morts (Henri-Frédéric Blanc)

  

  A la Toussaint un grand silence blême semble émaner des choses elles-mêmes. Les morts sont les champions du mystère: écoutez comme ils savent se taire! Lire la suite

  Le 20 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Paris (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Gens revenus de tout, exaltation factice, voitures triomphantes. Je tiens le coup en songeant à la joie que j’aurai de retrouver mon soleil et mes livres. Lire la suite

  Le 20 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Le désert est la porte du ciel (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Le désert est la porte du ciel: la plénitude a soif de vide. Comme il est plaisant de se rouler dans son propre manque, comme il y a de l’espace, comme il y a d... Lire la suite

  Le 19 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Le hérisson (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Cette nuit le hérisson est sorti d’hibernation! Il s’est tapé la cloche à grand bruit dans l’écuelle des chats puis, aussi nonchalant qu’un pacha, il s’est... Lire la suite

  Le 19 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Fadeur fertile (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Il ne faut pas tambouriner pour chasser les démons qui, enveloppés de vapeurs de soufre, nous cachent l’extrême beauté des choses, il ne faut pas claironner ni... Lire la suite

  Le 19 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Sur un chat feignant (Henri-Frédéric Blanc)

  

  En boule, les yeux fermés comme des murs, le nez enfoui au fond de sa fourrure, monsieur Chat est resté, je le jure, douze heures près du poêle sans remuer... Lire la suite

  Le 19 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• La pluie (Henri-Frédéric Blanc)

  

  La pluie qui tombe a je ne sais quoi d’ancien, cette eau vieille me serre le coeur et me fait du bien, elle a comme un arrière-goût d’ennui, mais d’un ennui don... Lire la suite

  Le 19 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• L’art de ne pas être vu (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Le chat a toutes sortes de cachettes: les normales, les spéciales, les très extraordinaires et les totalement secrètes. Il est versé dans la science de la... Lire la suite

  Le 18 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Le cactus (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Cru mais pudique,incontestablement vert, il dure sur le guéridon désert. Sentinelle des immobilités, extraordinaire à force d’être toujours pareil, il préside a... Lire la suite

  Le 18 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• La conquête du monde intérieur (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Je trace des mots frais et voici que disparaissent tous mes soucis. Aventurier de l’encrier je chemine sans carte dans les territoires du dedans. Un jour... Lire la suite

  Le 18 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Si nous savions le néant nous nous aimerions à mort (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Quelle futilité, quelle absurdité de s’indifférer l’un l’autre quand le néant nous attend! Si nous savions la mort, si nous ne faisions pas tous ces efforts pou... Lire la suite

  Le 17 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Nos regards s’aiment enfin (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Un instant nous nous regardons dans les yeux, nos regards s’aiment enfin dans le nid profond d’une éternelle seconde (cette seconde, j’en suis sûr, je la... Lire la suite

  Le 17 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Exotisme de chambre (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Je vais le plus loin possible au fond de mon imagination et puis je me retourne brusquement; alors, pendant quelques secondes, je vois la réalité avec la... Lire la suite

  Le 14 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Célébration brève de la nudité (Henri-Frédéric Blanc)

  

  En me dépouillant j’éloigne le néant. C’est comme si le désert était le chemin vers le coeur de l’univers. Quand “je” ne sera plus rien l’espace-temps sera mien. Lire la suite

  Le 13 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Promenade dans les calanques (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Tous les chemins ont beau mener à Rome, aujourd’hui marcher m’assomme, alors, pour ne pas piquer du nez en cours de randonnée, je m’arrange pour marcher derrièr... Lire la suite

  Le 12 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Les filles de la plaine (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Les filles de la plaine détournent la tête d’une mine hautaine et lasse, fatiguées qu’elles sont d’être regardées par les garçons. Mes yeux leur crient:... Lire la suite

  Le 12 septembre 2009 par   Arbrealettres
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• Le Grand Dodo (Henri-Frédéric Blanc)

  

  Le néant, je veux l’appeler la néante, un mot qui me plaît: j’y vois une maman géante (j’ai failli dire une mamante) qui parmi les étoiles d’or bercera doucemen... Lire la suite

  Le 12 septembre 2009 par   Arbrealettres
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