Arbrealettres
Description
Ici c'est une copie de Blog qui est arrêtée mais l'original continue ici: http://arbrealettres.wordpress.com
et Index ici:
http://pagesperso-orange.fr/coolcookie/poesie/index.html
MES BLOGS
-
arbrealettres
http://arbrealettres.wordpress.com/
Poésie
DERNIERS ARTICLES (5312)
-
Le Toucher (Renée Vivien)
Les arbres ont gardé du soleil dans leurs branches. Voilé comme une femme, évoquant l’autrefois, Le crépuscule passe en pleurant… Et mes doigts Suivent en... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Je te hais et je t’aime abominablement (Renée Vivien)
Tes yeux bleus, à travers leurs paupières mi-closes, Recèlent la lueur des vagues trahisons. Le souffle violent et fourbe de ces roses M’enivre comme un vin où... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
T’oublier, revivre et rêver comme j’ai rêvé sur ta bouche? (Renée Vivien)
Comment oublier le pli lourd De tes belles hanches sereines, L’ivoire de la chair où court Un frémissement bleu de veines? N’as-tu pas senti qu’un moment, Ivre... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Nous sommes des contes contant des contes, rien (Fernando Pessoa)
Lois promulguées, statues contemplées, odes achevées - Tout connaît son tombeau. Si nous, chairs Qu’un intime soleil nourrit de sang, avons Notre couchant,... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Que vouloir de plus? (Fernando Pessoa)
Les dieux, et les Messies qui sont des dieux, Passent, et les songes vains qui sont d’autres Messies. Muette la terre perdure. Ni dieux, ni Messies, ni idées... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Au monde, seul avec moi-même (Fernando Pessoa)
Au monde, seul avec moi-même, m’ont laissé Les dieux qui disposent. Je ne puis rien contre eux, et ce qu’ils m’ont donné, Je l’accepte et ne demande plus rien. Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Amour sur amour, livre sur livre (Fernando Pessoa)
Ce que nous percevons, non ce qui est perçu, Voilà notre seul bien. En sa clarté, l’hiver Astreint. Comme le sort accueillons-le. Vienne l’hiver sur terre, et... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Sentinelles absurdes (Fernando Pessoa)
Qui dit au jour: Perdure! à la ténèbre: Cesse! Ne dit pas à lui-même: Ne dis rien! Sentinelles absurdes, nous veillons, ignorant Tous des assaillants. Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Entre vivre et être (Fernando Pessoa)
Inglorieuse est la vie, inglorieux la connaître. Combien, s’ils pensent, ne se reconnaissent plus Tels qu’ils s’étaient connus. Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Parmi les hautes branches d’épaisses frondaisons (Fernando Pessoa)
Parmi les hautes branches d’épaisses frondaisons Le vent suscite, froide et haute, une rumeur, Dans cette forêt, dedans ce bruit je me perds Et je médite... Lire la suite
Publié le 11 janvier 2010 POÉSIE -
Petite morte (Gérard d’Houville)
Sur ton sein ténébreux, enfant triste endormie, Ô Terre! je repose, et serre entre mes bras La poupée aux yeux peints qui fut ma seule amie Et qui sait mes... Lire la suite
Publié le 10 janvier 2010 POÉSIE -
Sept Souhaits (Claire Goll)
Que ne suis-je le bandeau autour de ton front Si proche de tes pensées! Que ne suis-je le grain de maïs Qu’écrasent tes dents de chat sauvage! Que ne suis-je à... Lire la suite
Publié le 10 janvier 2010 POÉSIE -
Ah! ne me dites pas … (Madame de Pressensé)
Ah! ne me dites pas que la vie est un rêve, Une ombre qui s’enfuit et flotte sous mes pas; C’est le temps de la lutte, et si rien ne s’achève, L’éternel avenir ... Lire la suite
Publié le 10 janvier 2010 POÉSIE -
Les Morts (Isabelle Kayser)
Les Morts aimés sont les hôtes aux mains discrètes Qui demandent leur pain quotidien, sans bruit, Ils ne viennent jamais nous troubler dans nos fêtes, Mais... Lire la suite
Publié le 10 janvier 2010 POÉSIE -
Aimons-nous tranquillement (Fernando Pessoa)
Aimons-nous tranquillement, en pensant que nous pourrions, Si nous le voulions, échanger baisers, étreintes et caresses, Mais qu’il vaut mieux rester assis... Lire la suite
Publié le 10 janvier 2010 POÉSIE -
La brise matinale câline les champs (Fernando Pessoa)
Ténue, comme oubliée d’Eole, La brise matinale câline les champs Et le soleil commence à poindre. N’allons pas désirer en cette heure, Lydia, Plus de soleil... Lire la suite
Publié le 10 janvier 2010 POÉSIE -
Ah les pauvres fleurs (Fernando Pessoa)
Ah les pauvres fleurs dans les parterres des jardins ordonnés. On dirait qu’elles ont peur de la police… Mais si vraies qu’elles fleurissent de la même façon... Lire la suite
Publié le 09 janvier 2010 POÉSIE -
Les bulles de savon (Fernando Pessoa)
Les bulles de savon que cet enfant S’amuse à tirer d’une paille Sont translucidement toute une philosophie Claires, inutiles, et passagères comme la Nature. Lire la suite
Publié le 09 janvier 2010 POÉSIE -
Si je pouvais croquer la terre entière (Fernando Pessoa)
Si je pouvais croquer la terre entière Et lui trouver du goût, Et si la terre était une chose à croquer, J’en serais plus heureux pour un moment… Mais moi ce... Lire la suite
Publié le 09 janvier 2010 POÉSIE -
La rivière de mon village (Fernando Pessoa)
Par le Tage on s’en va vers le monde. Au-delà du Tage il y a l’Amérique Et la fortune de ceux qui font fortune. Personne jamais n’a pensé à ce qu’il y a... Lire la suite
Publié le 09 janvier 2010 POÉSIE
