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Dégustation chez Olivier (Décembre 2009)

Par 20divin

Invité à déguster de belles bouteilles et de bons plats chez mon ami Olivier je laisse un compte rendu ici des vins dégustés au cours des 2 repas.

(Images à venir d’ici 24H )

Bâtard Leflaive 2005 (Magnum)


Nous commençons avec un géant:  plus qu’une bouteille de bâtard c’est un magnum que l’on va déguster sur ce grand millésime 2005.

Bu très jeune, il est carafé une paire d’heures avant le début de la dégustation.
Le nez un peu fermé au début reste sur la réserve sur des notes d’amande, de brioche et une touche d’ananas.

La bouche elle est vraiment imposante; large et de belle longueur la matière est conséquente.
Les notes restes primaires sur les agrumes et l’ananas bien que de plus en plus discret au fur et à mesure de son aération.

Le potentiel de ce vin est indéniable.
Il est très bon mais mérite vraiment d’attendre 5 ans.
J’avais bu en bouteille ce millésime dès sa sortie.Le vin se présentait logiquement bien plus ouvert, explosif en fruits.
Ici, sa signature est la puissance du bâtard avec une grande ampleur en bouche et une superbe longueur.

Après être venu à bout de la “Bête” nous passons aux rouges.


Vosne Romanée champs Perdrix VV de Perrot Minot 2005

nes Bourguignonnes.
Un léger parfum de rose émane du verre tout en délicatesse.
Vin équilibré,très réussi sur ce millésime exceptionnel en Bourgogne, il conjugue finesse (avec un toucher de bouche superbe) et maturité (avec un goût de fruits rouges superbe).

Ce Vosne nous donne beaucoup de plaisir aujourd’hui et surclasse sa catégorie.
Si vous en avez goutez le, superbe découverte pour moi !!

Pour faire la transition avant le vin le plus attendu de la soirée , nous changeons complètement de destination pour partir bien plus au sud.

Bandol Lafran-Veyrolles 2001 dans sa Cuvée Spéciale.

Cette cuvée est réputée mettre un petite dizaine d’années pour se révéler au grand jour; j’ai décidé de l’ouvrir sur ce millésime particulièrement favorable à la région.

Carafé 1h, le vin de robe très foncé délivre d’agréables arômes chocolatés, de fruits noirs et de cuir.
Plein de vie et de fruits, le vin possède une charpente tannique bien définie et assez souple.
La puissance du vin est ici bien maitrisée, l’alcool important 15,5° est bien intégré, les fruits ne paraissant pas du tout cuits comme (trop) souvent sur les rhônes titrant des ° supérieur à 15.
La finale termine sur quelques notes épicées, poivrées plutôt.
Le vin tient ses promesses et fait partie sans contestation du haut de la production en Bandol.

D’un très bon rapport qualité prix je le conseille aux amateurs de mourvèdre.

A noter que le lendemain il se goutait moins bien; le côté sauvage du cépage prenait le dessus et le vin devenait un brin trop ferme.

Vient le tour du dernier vin de ce premier repas, c’est un


Chambertin Clos de Bèze 1999 Rousseau

fumé,d’épiolette. La bouche est exceptionnelle de fraicheur,de complexité et de volupté.Les fruits explosent en bouche avec une puissance maitrisé a la perfection.

Du Grand Art a l’état pur.

Non carafé, servi directement dans les verres.
Après avoir bu un superbe 2003 en début d’année, j’aborde ce 1999 avec beaucoup d’attentes.
Ce sera un sans fautes.
La robe ne montre que peu d’évolution après 10 ans de bouteille.
Le nez est tout simplement superbe: puissant, envoûtant, très complexe et frais c’est difficile d’éloigner le verre tant la multitude d’arômes tourbillonnent dans nos verres (cassis, mûres, truffe, menthe fraiche, épices et violette en finale forment un ballet enivrant).

En bouche, c’est également superbe tant au niveau de la finesse du grain tannique, que par la pureté d’expression qu’offre ce vin riche mais sans excès.
La finale est de belle facture et appelle une autre gorgée puis une autre…
Bien que le vin le soit c’est surtout le plaisir de le partager ensemble qui est une explosif, très grande réussite !!

Vraiment un style que j’adore ces Clos de Bèze de Rousseau; j’espère pouvoir en gouter à nouveau n’en ayant plus en cave.

Bu le lendemain également un:

La Mission Haut Brion 1998

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De robe très foncée, le vin est ouvsées et fumées.lt="" border="0" />

En bouche, nous sommes relativement génés par l’abondance des tannins qui masquent en grande partie le côté fru217;accentuien construit plus en finesse qu’en puissance.

La t et d’éviter au vin de se « décharner ».
En l’état le nez est supérieur à la bouche, à revoir dans 5-10 ans?


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