Magazine Cuisine

Dégustations en FAV (2)

Par Daniel Sériot

Deux vins du même millésime sont proposés à la dégustation par Monsieur D’Alton. Nous sommes très attentifs à la qualité des bouchons. Il faut néanmoins constater que 20 ans plus tard, la qualité globale des bouchons s’est amélioré, tout au moins dans la régularité de leur élasticité. Nous avons évoqué, la question de l’interprétation du Clos du Marquis, comme un deuxième vin, ce qui est réfuté par la propriété qui le conçoit comme un autre vin né d’un sous-sol différents ( graves siliceuses filtrantes ) de celui de Léoville Las Cases dont la matrice des graves est argileuse

Clos du Marquis 1990 ( très bon bouchon )

La robe , de couleur grenat, est assez soutenue, avec des teintes orangées au bord du disque, le nez est net et élégant, avec un bouquet évoquant la terre remuée, les feuilles mortes, les épices variées, le sous-bois et des notes de fruits noirs évolués, la bouche est élégante , avec des tannins complètement fondus, bien rehaussée par des saveurs tertiaires, un centre en léger relief, avec une texture assez fine , la finale d’une bonne persistante, est assez complexe, avec l’association de saveurs décelées à l’olfaction, mais un fruit en retrait. Un vin à boire. Noté 15,5

Leoville Las Cases 1990 (très bon bouchon)

La robe, de couleur rubis à grenat, est soutenue au centre du verre, avec des signes d’évolution au bord du disque, l’olfaction est intense, généreuse, et complexe, avec des arômes de cèdre, de tabac blond, de cuir, de cassis, et de sureau, et de boites à épices. L’attaque laisse entrevoir des tannins fondus, bien tramés, la palette aromatique est séduisante, et très expressive, les fruits sont mûrs, mais manquent un peu d’éclat. De la présence, en milieu de bouche, le corps est bien constitué, la texture tannique est élégante, la finale est persistante, d’un bon équilibre, avec des saveurs complexes et séduisantes, la maturité des fruits due au millésime ne leur donne pas le brillant éclat, perçu sur d’autres millésimes plus classiques. Noté : 17. Une plus longue aération aurait été, peut-être plus profitable. Il ne s’est pas montré supérieur au 1970 sur cette dégustation.

J’ai dégusté ce millésime deux fois en 2 ans, je trouve le vin assez évolué, surtout si on le compare à certains Pauillac du millésime 1990

Daniel


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines