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Vin et Santé, la fin du mythe. Par Christelle Ballestrero, votre coach forme dans le Magazine Fémina

Publié le 16 octobre 2010 par Showvin @showviniste

Attention à vous, on nous ressort l’artillerie lourde, de l’info exclusive ! Il parait qu’il y a de l’alcool dans le vin ! J’veux pas faire mon “Mélanchon”, c’est joli ce nom finalement, mais il y a des professionnelles qui dérapent. La preuve :

page coach forme magazine fémina

page coach forme magazine fémina

Vous connaissez le magazine gratuit fémina ? Mais si vous savez ce petit rien qui embellit les journaux quotidiens, le dimanche, avec le supplément télé. Ambiance du genre, au ptit déj, papa se tape les infos fraîches du journal, les enfants jettent un oeil sur le programme télé de la semaine, et maman, cette chère ménagère de moins d’un age certain, dévore son ptit mag gratos avec un croissant au beurre. C’est dimanche. Y’a plein de conseils sympas dedans : comment rester désirable après 20 ans de mariage, l’amitié mixte ca existe ?, depuis la retraite mon mari a changé…

Et bien ce week-end, dans la rubrique Mieux-Etre, votre coach forme, Christelle Ballestrero, vous dit tout sur le vin ! Ca commence très mal ! Vlan dans le titre : “Vins et Santé, la fin d’un mythe“. Et ca enchaine sur le même ton dans le sous-titre “Vous pensiez qu’un ou deux verres de vin rouge par jour étaient bons pour le coeur ? erreur…
Ca y va franco sur l’accroche; pas de nuance, tout dans le tape à l’oeil !
Et l’article débute par ces mots : “Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui imaginaient protéger leur santé en dégustant du bon vin de façon modéré…”

Mais c’est quoi le problème ?
Une nouvelle étude remet en question le fait que les petits buveurs soient en meilleur santé que, les abstinents et les gros buveurs, grâce à l’alcool ! Il y aurait peut-être, une explication du côté d’une différence de niveau socioprofessionnel et activité physique.
Voilà ! Donc en fait cette étude n’affirme rien ! Bien…
Et notre coach forme de rebondir sur la “dernière expertise de l’INCA” pour rappeler que l’alcool à petite dose augmente le risque de cancer. il faudra lui dire à Christelle Ballestrero qu’il y a justement quelques soucis à propos de cette étude. Faut regarder sur le site de l’association l’Honneur du vin . Et pensez pas que c’est un coup des lobbies du vin !

Mais la démonstration de compréhension ne s’arrête pas là ! La voilà partie sur l’augmentation du taux d’alcool dans les vins avec pour référence les forts taux d’alcool des vins du Languedoc bien sûr. Heureusement que les vignerons du midi ne lisent pas Fémina en plus de leur Midi Libre favori ! Ca gâcherait sérieusement leur jour de repos !

Vous m’excuserez, un long extrait de l’article va venir. C’est à un tel point d’amalgame qu’il faut mettre l’intégrale :
Selon ce scientifique (le professeur Michel Bourzeix),  alors que, il y a cinquante ans, le taux d’alcool avoisinait les 8 à 9°, aujourd’hui, il est difficile de trouver un vin de table au-dessous de 12°. Et les appellations sont de plus en plus nombreuses à proposer des 13, 14, voire 15°, comme les vins du Languedoc.
L’explication ? Pour des raisons économiques, on a considérablement raccourci la durée de macération des raisins avec, à la clé, un vin de moins bonne qualité, auquel on doit ajouter des produits chimiques et du sucre de betterave (qui élève le taux d’alcool) pour le stabiliser et lui permettre de se défendre contre les bactéries, entre autres.Ces taux d’alcool élevés sont non seulement regrettables pour notre santé,  mais favorisent aussi l’accoutumance.
Faut-il donc cesser de boire définitivement ? C’est une décision personnelle, à chacun de trouver un équilibre entre plaisir et hygiène de vie. Néanmoins les vins les plus alcoolisés devraient être considérés comme des vins festifs, à déguster de façon ponctuelle, et non comme des vins de table que l’on consomme plus régulièrement.

Voilà, voilà, c’est fini, vous pouvez rouvrir les yeux. Bon alors, vous faites quoi ce dimanche ?

Pour les curieux, l’article dans son jus en pdf ici


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LES COMMENTAIRES (2)

Par clop
posté le 28 octobre à 20:36
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Voilà le mail posté sur chroniques vineuses et qui vaut pour votre blog... Trois conclusions, à la lecture de tous ces commentaires de professionnels de la profession : 1- les consommateurs qui ne sont ni bouchers, ni viticulteurs, ni boulangers, ni pâtissiers, ni médecins, ni Charlier, ni Berthomeau, ni Légasse n'ont rien à dire, juste à consommer... Qu'ils ferment leur gueule. 2- Il ne fait toujours pas bon être journaliste libre et indépendant 3- la mauvaise foi est la maladie la mieux partagée et la plus contagieuse. Personne ne parle du titrage du vin, un grande partie du sujet abordé dans l'article de Fémina. Qu'ils soient du Languedoc, du Roussillon, de Bordeaux ou de Beaujeu, de Touraine ou du midi, de france ou d'ailleurs, tous les vins que nous trouvons aujourd'hui titrent entre 13 et 14 % Total, j'en achète moins, alors que je suis amateur, et je les coupe avec de l'eau car ils puent l'alcool. Dans les années 60, on en trouvait entre 9 et 11%, aujourd'hui on pousse au crime pour cultiver la dépendance et non le goût... Que sont les vrais vignerons devenus ?

Par clop
posté le 28 octobre à 20:36
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Voilà le mail posté sur chroniques vineuses et qui vaut pour votre blog... Trois conclusions, à la lecture de tous ces commentaires de professionnels de la profession : 1- les consommateurs qui ne sont ni bouchers, ni viticulteurs, ni boulangers, ni pâtissiers, ni médecins, ni Charlier, ni Berthomeau, ni Légasse n'ont rien à dire, juste à consommer... Qu'ils ferment leur gueule. 2- Il ne fait toujours pas bon être journaliste libre et indépendant 3- la mauvaise foi est la maladie la mieux partagée et la plus contagieuse. Personne ne parle du titrage du vin, un grande partie du sujet abordé dans l'article de Fémina. Qu'ils soient du Languedoc, du Roussillon, de Bordeaux ou de Beaujeu, de Touraine ou du midi, de france ou d'ailleurs, tous les vins que nous trouvons aujourd'hui titrent entre 13 et 14 % Total, j'en achète moins, alors que je suis amateur, et je les coupe avec de l'eau car ils puent l'alcool. Dans les années 60, on en trouvait entre 9 et 11%, aujourd'hui on pousse au crime pour cultiver la dépendance et non le goût... Que sont les vrais vignerons devenus ?

Par Monique Duperrier
posté le 22 janvier à 18:36

Le vin c'est la Santé meilleurs pour le coeur renseignes-toi

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