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Un dîner dégustation ludique (3)

Par Daniel Sériot

La série commentée aujourd’hui, ne comporte pas d’intrus, les dégustateurs ne s’y sont pas trompés, le premier vin  a fait beaucoup parler, plusieurs régions ont été évoquées, certains ont pensé à un Châteauneuf du Pape en première intention, d'autres la Rive Droite de Bordeaux, puis petit à petit, le Rhône Nord a fait l’unanimité, mais pas l’ appellation Côte Rôtie

Côte Rôtie Guigal : Brune et Blonde  1998

La robe est de profondeur moyenne avec une teinte générale de couleur rubis à grenat, le nez ,d’intensité moyenne, évoque la cerise au naturel, les épices variées ( léger poivre), un rien floral ( roses fanées), la construction est plus élégante que puissante, les saveurs fruitée manquent un peu d’éclat, les tannins sont fondus, l’acidité , présente dès le milieu de bouche donne à la finale , un équilibre satisfaisant, d’une persistance convenable, avec des saveurs presque « tertiaire » noté : 15,5

Saint Julien : Léoville Poyferré  2001

La robe est foncée, légèrement saturée, avec des reflets, de couleur rubis à sanguine, le premier nez manque de netteté : arômes pharmaceutiques et légèrement animaux ( cette sensation perdurera jusqu’à la fin de la dégustation), cette perception fait place ( discrètement) à des arômes de crème de cassis,d’épices et de réglisse, la bouche est riche, avec des tannins, au toucher velouté,, le milieu de bouche est assez dense, avec des fruits charnus et mûrs, la finale d’un bel équilibre, avec une acidité suffisant est assez complexe grâce à l’association des saveurs fruitées et de celles issues de l’élevage ( qui est en retrait ) Noté : 16 ( si on fait abstraction du premier nez )

Côte Rôtie : Pierre Gaillard 2003

La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine au bord du disque, le nez est intense et précis, avec des parfums de violettes, de cassis, de framboises (au deuxième plan), et des notes de goudron. Très belle matière, en bouche, avec des tannins serrés et parfaitement polis, de la chair et des saveurs très pures (celles décelées à l’olfaction) soulignent un milieu de bouche très plein et ample, l’acidité, finement perceptible et les sensations minérales s’associent pour donner à la finale du peps : très bonne longueur, de l’équilibre, et du goût !!! Noté : 16,5

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