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De l’importance du day-off dans un régime…

Par Vincentguillet

De l’importance du day-off dans un régime…Repas de gala, day off…On retrouve le concept de « repas libre » dans de nombreux régimes.  S’il est souvent source de questionnements, comprendre sa justification au sein d’ une démarche de perte de poids permet de mieux l’appréhender  et de le mettre en pratique à bon escient.

En quoi consiste la notion de « repas libre »?

Que ce soit à l’échelle d’un repas ou d’une journée entière, elle s’inscrit au planning hebdomadaire de plusieurs programmes minceur: Dukan, certains régimes hyperprotéinés, box minceur, Weight Watchers… On retrouve ce concept sous le nom de repas ou journée  libre, journée off, repas de gala…

Cela consiste à gérer soi-même la préparation et/ou le menu du repas: sans préparations toutes faites (sachets hyperprotéinés ou plats préparés), sans menu fixe et sans pesée des aliments.

Ce repas peut-être fait maison ou pris à l’extérieur: restaurant, invitation…

Il est plus ou moins libre selon les formules : « relâche » complète ou juste un peu plus de souplesse dans les choix alimentaires et les quantités.

Même quand la composition du repas est libre il y a tout de même quelques consignes à suivre : par exemple manger tous les aliments que l’on souhaite mais pas plus d’une entrée un plat et fromage OU dessert, et ne pas se resservir !

Quels sont les intérêts des repas libres ?

Ils permettent de :

  • Ne pas interdire complétement, sacraliser ou rendre tabous certains aliments (comme le fromage, les pâtisseries, le vin, le pain…) au risque d’engendrer un effet rebond : après une période de sevrage importante, on risque de craquer sur ces aliments et cela en quantités beaucoup plus importante que s’ils avaient été consommés occasionnellement au cours du programme. On évite par là un sentiment de frustration, et en général, un aliment est d’autant plus tentant qu’il est interdit…
  • Casser la routine, d’éviter la lassitude qui pourrait s’installer lors d’un régime au long cours
  • Profiter de repas conviviaux, en famille, entre amis ou entre collègues, de ne pas se mettre à écart des autres et de rendre le programme minceur compatible avec une vie sociale et professionnelle active. Cela permet de ne pas refuser d’invitations, de pouvoir dîner au restaurant, de partir en week-end…
  • Reprendre petit à petit de l’autonomie vis-à-vis de son alimentation : la transition entre un programme cadré et une stabilisation autonome est ainsi plus douce. Ces repas rendent la personne qui suit un régime « active » de son programme et non passive. Le fait de distiller ces repas au fil du temps permet de se poser petit à petit les bonnes questions sur ses choix alimentaires. En cas d’ « erreur » il n’y a pas de gros impact vu la fréquence de consommation et il est encore temps d’apprendre de son erreur et de corriger pour les fois d’après et en vue de la stabilisation.
  • Cerner ses priorités en terme d’envies alimentaires, devenir plus sélectif sur ses « péchés mignons », s’octroyer des aliments plaisir pendant les repas plutôt que de craquer en dehors des repas en grignotant.
  • Etre à l’écoute de ses sensations : devoir gérer soi-même les quantités permet de devoir se fier uniquement à ses sensations de faim et de satiété pour décider de la quantité que l’on va se servir et de celle que l’on va éventuellement laisser dans l’assiette. Il ne suffit dans ce cas plus de manger la portion préconisée mais de « jauger » soi-même, sans balance, de la quantité adéquate.
  • Faire preuve de créativité, de créer ou d’essayer des nouvelles recettes, de mettre en pratique les différents trucs et astuces que l’on a pu apprendre lors de sa « rééducation alimentaire », de faire le marché sans liste de courses imposée…

Quelques écueils à éviter lors de ces repas libres :

Les repas libres ne doivent pas être confondus avec des « orgies » alimentaires où l’on chercherait à « se remplir » juste parce qu’il n’y a pas de limites.

Il faut connaître également ses propres limites et savoir à quel point on peut « se faire confiance » : en début de programme, tenter le restaurant « buffet à volonté » peut s’avérer être un défi un peu ambitieux !

Journée libre ou pas, l’excédent sera stocké et le risque est de passer la semaine suivante à seulement compenser les repas libres du week-end par exemple, sans résultat probant sur la balance.

Si l’on prévoit les repas libres en fin de semaine, il n’est donc pas forcément judicieux de se peser le lundi au risque d’avoir un chiffre assez peu représentatif et non encourageant.

Sauter systématiquement les repas libres pour suivre le programme à la lettre n’est pas une bonne solution dans la mesure où cela ne fait que reculer l’échéance puisqu’il faudra tôt ou tard reprendre les rennes de son alimentation.


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