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Léoville Barton 2002 et Château Belle-Vue 2008

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire les chroniques du blog en anglais, avec 72 heures de décalage, ici ( http://www.webflakes.com/diary-of-a-lover-of-the-right-bank.html)

Nous avons organisé un repas, lors de la réception de nos enfants et de mes petits-enfants, pour la remise traditionnelle des cadeaux de fin d’année. Quelques bouteilles ont été ouvertes à cette occasion. J’avais envie de regoûter Léoville Barton 2002, il a accompagné une pintade et sa purée de vitelottes. Le vin a été mis en carafe trois heures avant la dégustation, l’accord a très bien fonctionné, et le vin s’est montré excellent. Il est désormais prêt à boire, après aération, il n’y a néanmoins aucune urgence pour ceux qui préfèrent attendre.

Le Château Belle-Vue de la famille Mulliez est vin d’un excellent rapport qualité/prix, il confirme lors de cette dégustation toutes ses qualités entrevues, lors d’une première dégustation après la mise en bouteilles du millésime 2008, il a même gagné en étoffe, et offre actuellement un bon plaisir. Il peut être abordé après une mise en carafe, ou être encore attendu selon les goûts du dégustateur.

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Saint Julien : Léoville Barton 2002

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La robe est assez profonde à profonde, de couleur sanguine à rubis, Le bouquet est net, pur, et intense, avec de arômes de cassis écrasé, de violettes, de résine, de léger tabac, et d’épices variées. L’attaque est fraîche, très veloutée, les tannins sont fins, mûrs, et bien tramés dans un corps fuselé, plein, d’une très belle concentration (pour le millésime), enrobé d’une chair fine et délicate, mis en valeur par des fruits mûrs, frais et expressifs. La finale est allongée, d’un élégant velouté de texture, fraîche, pure, bien tenue par des tannins fondus, avec des saveurs enjôleuses de fruits noirs, d’épices douces, de tabac brun, et d’aiguilles de pin. Noté 17/17,5, note plaisir 17

Haut-Médoc : Château Belle-Vue2008

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Commentaire après 24 heures d’ouverture de la bouteille

La robe est assez profonde à profonde, de teinte sanguine, l’olfaction est expressive, avec au premier plan des arômes d’épices variées qui font place, à l’aération, à des parfums de cassis, nuancés de notes florales, et d’élevage, très légèrement perceptible. La bouche est très veloutée, avec d’élégants tannins mûrs habillés par une chair de bon aloi, le centre offre un corps serré, d’un excellent maintien dans le contexte du millésime, souligné par des fruits intenses et gourmands. La finale est très persistante, un rien plus tannique, consistante, fraîche, savoureuse (fruits noirs, épices douces, note florale). Note potentielle 16, note plaisir 15,5. Un vin qui peut commencer à se boire après une mise en carafe

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