Une idée totalement saugrenue… surtout en France !

Le lancement un chouilla étonnant d'une mixture associant Perrier™ et des vins de l'AOC Sauternes a occasionné ici et là de véhémentes réactions, particulièrement de la part de bloggeurs majeurs.

Bref : un sujet délicat pour nous, commentateurs ayant un esprit trop souvent en dehors des lignes officielles du bien pensant.

Mais ce nuage de bulles dans un verre de sauternes m'a fait réagir sur le très sérieux blog des 5 : ICI

Développement :

Pourquoi ne pas se lancer dans des propositions sortant de l'ordinaire ?

A un moment où la presse du vin recherche un nouveau business plan pour éviter une lente glissade vers le néant (niveau influence sur les achats des lecteurs), voilà le concept que je propose :

- un salon qui se tiendrait à Paris sur 2 jours avec un financement "sponsor" par le Crédit Agricole (oui, ils se sont refaits une sacrée santé).

- une liste des écrivains du vin (journalistes, bloggeurs, critiques et autres noms dont certains aiment s'affubler) qui inviteraient à ce salon 10 à 12 vignerons qui seraient leurs chouchous du moment.

- la présence obligatoire de ces grands noms de cette presse en désarroi, style Smith (Le Beau Ténébreux), Bettane (mon Maître), Pousson, Gerbelle, Dupont, Lalau, Perrin, Masnaghetti, un zeus de Terre de Vins, Jérôme Perez (si, si) etc… , accompagnés donc chacun par leurs dix ou douze chouchous.

- exemple : mes coups de coeurs (au bon RQP) de ces derniers temps : Taupenot-Merme, Bouland, Burgaud, Droulers, Belluard, Dönnhoff, Wassmer, Loosen, Trimbach, Voerzio, Combier, Borgeot, Marionnet, Deiss, JM Guillon. Bon, c'est une liste qui pourrait facilement monter à plus d'une trentaine de noms, mais faut bien une règle !.

Pourquoi un tel salon aurait-il un succès ?

a : qu'on me permette d'imaginer que chacun de ces journalistes aurait du coeur à la tâche de choisir des noms qui les font grimper aux rideaux et qu'ils mettraient tout en oeuvre pour bien présenter leurs cuvées.

b : que bien des amateurs seront présents, ne serait-ce que pour voir la tête de ces noms de la critique. Rien ne vaut le contact charnel, n'est-il pas ? Il y aurait de sacrées rencontres, oeil oblique, regards fuyants, lèvres boudeuses : on aurait tous les styles de la comédie humaine ! Une jouissance de première catégorie !

Vous allez me dire qu'il y a les salon de B+D et ceux de la RVF. Que nenni ! Là, ce sont des salons pour rentrer de la thune. A ce salon des "chouchous de la critique", les seuls à gagner quelque chose, seraient les vignerons ! Vive eux ! Enfin.

Ok, OK : j'ai compris : ce n'est qu'un rêve, d'autant plus crétin (définition Onfray) qu'en France, il y a tant d'autres choses plus prioritaires à mettre en oeuvre :-(

Merci de ne pas trop me proposer quelque adresse de psy capable de traiter un cas aussi grave que le mien :-) Accordez moi une indulgence plénière.