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L'œnologue et le déontologue.

Par Afust

Non, il ne s'agit pas d'une fable de Lafontaine retrouvée au fond d'un livre de recettes ayant appartenu à ma grand-mêre mais plutôt d'une réaction mi amusée mi consternée à une info qui m'est passée sous les yeux.
L'info ?
La création d'une (nouvelle) association.
Ce qui m'est a priori plutôt sympathique.
D'autant plus quand la dite association s'intéresse aux mots du vin !
Le nom de l'association ?
MOVIS !
La signification de cet acronyme ?
« Mots du vin et des spiritueux » !
L'objet de l'association ?
Avant tout : « Promouvoir les spécificités de la civilisation du vin et de la culture française qui s’y rattache dans le cadre d’une consommation raisonnée, soucieuse de la santé publique. »
En outre j'apprends que parmi les objectifs de MOVIS  il y le souhait de [créer] "
du lien en favorisant les échanges entre les membres de l’association et les personnes extérieures pouvant, par leurs fonctions, concourir aux buts de l’association, notamment les professionnels qui appartiennent à ce secteur : vignerons, œnologues, producteurs, responsables d’organismes spécialisés…"
Tout cela est follement sympathique.
Aussi, au prétexte de mon titre d'
œnologue et de mes quelques chroniques publiées ici ou là, me dis-je que je pourrais (devrais !) montrer mon intérêt pour ce beau projet et y aller de ma cotisation ! Corrigeant ainsi le fâcheux concours de circonstances qui a fait que l'association ne m'a pas contacté et que sa création m'avait jusque là échappé.
Et je me penche sur la question.
Or se pencher expose à tomber.
Donc je tombe.
Je tombe sur les commissions d'ores et déjà prévues au sein de MOVIS : "De même, la vie de l’association sera aussi rythmée par les travaux de commissions consacrées à différents thèmes : Transmission, Développement durable, Dégustation, Accords mets-vins, Animation… et Éthique".
Tout cela est bel et bon.

Mais qui donc portera la lourde charge de la déontologie ?

L'œnologue et le déontologue.

Pierre Guigui.
Pierre Guigui ?
Oui : le Pierre Guigui qui, entre autres facéties, se fendit d'un droit de réponse qui m'était adressé dans "En Magnum #6", après mon article dans le numéro 4 de la même revue.
Un droit de réponse.
De Pierre Guigui, déontologue.
A mon article.
Un article qui pourtant ne le citait pas, ne le nommait pas, ne le suggérait pas et dans la rédaction duquel l'idée même de l'existence de Pierre Guigui ne m'avait fort heureusement même pas effleuré l'esprit.
Bref : il n'y avait rien dans mon papier qui puisse fonder le début du soupçon de l'embryon du commencement de la possibilité d'un droit de réponse digne de ce nom.
Ce qui était, il me faut bien l'admettre, d'une grande cohérence puisque Pierre Guigui - déontologue - se permettait dans son "droit de réponse" de me prêter des propos que je n'ai jamais tenus, des intentions que rien ne permet de corroborer et, lorsqu'il me citait enfin, de me "citer" en changeant mes mots afin de me faire dire ce que je ne disais pas.
Ce qui facilita grandement le procès en contumace qu'il me fit ensuite.
Immense leçon de déontologie et de journalisme.
Il me semble évident qu'avec un personnage de cette envergure la commission déontologie va, en effet, être animée.

Mais il y a un premier résultat positif : j'ai économisé un timbre et les 25€ de ma demande d'adhésion.


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