Paul McCartney a rencontré sa première femme, Linda Eastman, en 1967. Il faisait encore partie des Beatles et le resterait encore quelques années, mais le temps qu’il passait avec le groupe l’épuisait. McCartney se sentait souvent fatigué et désillusionné. Il a raconté comment un bref commentaire de Linda a changé sa perspective de vie et l’a aidé à sortir d’un comportement qu’il avait développé à cause du groupe.
Paul McCartney raconte que sa première femme, Linda, a fait un commentaire qui a changé sa vie.
Lorsque McCartney a rencontré Linda, il était au sommet de sa carrière et travaillait constamment. Il était donc souvent épuisé lorsqu’ils se retrouvaient. Lorsqu’il s’est excusé auprès d’elle pour sa fatigue, elle lui a fait une simple remarque qui l’a stupéfié.
Je me souviens que très tôt, je me suis excusé parce que j’étais si fatigué, j’ai dit : “Je suis vraiment fatigué, je suis désolé”. Elle m’a répondu : “C’est permis””, raconte McCartney dans le livre Paul McCartney : Many Years From Now de Barry Miles. Je me souviens avoir pensé : “Putain de merde ! C’était époustouflant. Je n’avais jamais été avec quelqu’un qui pensait comme ça : ‘C’est permis’. Et il était tout à fait clair que c’était autorisé d’être fatigué”.
L’emploi du temps de McCartney avec les Beatles l’obligeait à travailler en permanence et il estimait qu’il ne devait jamais montrer son épuisement.
“Je pense que je m’étais entraîné à ne jamais paraître fatigué. Il fallait toujours être à la hauteur. ‘Désolé, je bâille. Je suis désolé”, ce qui est une véritable connerie”, a-t-il déclaré. “C’est un truc de Beatles, il fallait être là, il fallait être à l’heure.
Linda McCartney a apporté de nombreux changements dans la vie de Paul McCartney
La relation de Paul McCartney avec Linda était la bienvenue, car elle l’a aidé à se sentir comme une personne normale. Elle l’a poussé à se détendre et à rejeter ce qu’il avait appris après des années de célébrité écrasante.
Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, c’était tard dans la nuit, après une session ou quelque chose comme ça, et j’essayais de me détendre. Nous sommes donc allés faire un tour dans Londres, dans les rues dégagées de la nuit, à deux heures du matin ou quelque chose comme ça, et elle m’a dit : “Essaie de te perdre””, a-t-il expliqué. Et je répondais : “Cela va à l’encontre de toutes les fibres de mon corps. En tant que conducteur, la seule chose que l’on n’essaie jamais de faire, c’est de se perdre ! Elle m’a répondu : ‘Essayez’. Et j’essayais. Pour toi, j’essayais”.
Lire Paul Mccartney - Back in the World - un record !Bien qu’ils n’aient jamais réussi à se perdre dans les rues familières de Londres, McCartney affirme que cette activité l’a aidé à se sentir plus libre qu’il ne l’avait été depuis des années.
“Je tournais dans les petites rues autour de Battersea et dans les petites rues de derrière – ‘Hé, c’est génial’ – mais très vite, on voyait un grand panneau, ‘West End’. Il y a des panneaux partout”, explique-t-il. “Il est en fait très difficile de se perdre dans Londres. Nous avions l’habitude de nous retrouver dans des endroits extraordinaires où nous n’étions jamais allés auparavant. Nous ne nous sommes jamais perdus. Ce genre de liberté faisait donc partie de notre truc ; c’est toujours le cas, en fait”.
Le couple est resté uni pendant des années
McCartney a épousé Linda en 1969, et leur relation a été particulièrement étroite. Alors que son travail l’obligeait à voyager fréquemment, elle était toujours à ses côtés. En près de 30 ans de vie commune, ils n’ont passé que 10 nuits séparés lorsque McCartney a été arrêté à Tokyo.
“J’ai le privilège d’avoir été son amant pendant trente ans, et pendant tout ce temps, à l’exception d’une absence forcée, nous n’avons jamais passé une seule nuit séparés”, a-t-il déclaré. Lorsque les gens nous demandaient pourquoi, nous répondions : “Pour quoi faire ?”.
Le couple est resté uni jusqu’à la mort de Linda en 1998.
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