La guitare préférée de Paul McCartney

Il n’est pas difficile de trouver les guitares que Paul McCartney préfère. Sur scène, on le voit souvent avec une Gibson Les Paul. En studio, il utilise une grande variété d’instruments. Mais si une six cordes lui a duré le plus longtemps, c’est bien l’Epiphone Casino. Achetée à l’origine par McCartney au milieu des années 1960, la Casino a figuré sur presque tous ses albums depuis lors, y compris certains travaux remarquables avec les Beatles.

Au début des années 2000, McCartney a commencé à s’éloigner de l’instrument, mais alors qu’il travaillait avec le producteur de Radiohead Nigel Godrich sur son album Chaos and Creation in the Backyard (2005), il a eu envie de reprendre la guitare. Ce qui s’est passé, c’est que nous sommes retombés amoureux de mon Epiphone Casino, dont j’ai joué sur de nombreux albums des Beatles – le riff de “Paperback Writer”, le solo de “Taxman”, etc.”, a déclaré McCartney à Guitar Player en 2005. “C’est aussi une bonne source d’inspiration. Nigel y revenait toujours en disant : “C’est ma guitare préférée au monde !”.

“Je faisais varier la couleur en utilisant le micro aigu ou le micro grave, puis je l’insérais dans mon Vox AC30 – c’était vraiment le bon vieux son des Beatles”, explique McCartney. “Dieu merci pour mon Epiphone Casino. Sans elle, où en serais-je sur cet album ?

Godrich a été tellement séduit par le son de la Casino qu’il ne voulait pas que McCartney utilise une autre guitare. De temps en temps, je sortais ma Les Paul goldtop pour faire quelque chose d’un peu plus percutant, et Nigel me disait : “Euh, c’est un peu heavy rock.” Je répondais : “Oui, c’est vrai. Je lui répondais : ‘Oui, je pense que ça va marcher’. Eh bien, il ne voulait rien savoir”, explique McCartney. “Je veux dire, c’est devenu un peu une blague, parce qu’à chaque fois que je sortais le heavy rock, il disait ‘non'”.

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“J’en suis arrivé au point où j’ai commencé à me sentir comme un adolescent qui essayait de se défouler dans sa chambre et que papa ne laissait pas faire”, a-t-il ajouté. “Mais Nigel avait raison. Les sons de guitare que nous avons enregistrés ont une continuité qui donne à l’album un son holistique. On n’a pas l’impression de sortir d’une pièce pour entrer dans une autre. On a l’impression d’être chez Paul”.

L’amour de McCartney pour son Epiphone Casino ne l’a pas quitté dans les années qui ont suivi Chaos and Creation in the Backyard. Il continue aujourd’hui encore à utiliser la guitare en studio et en tournée, ce qui lui confère une place unique parmi ses instruments les plus célèbres. Mais lorsqu’il s’est agi de créer un modèle signature à partir de l’instrument, McCartney s’est rebiffé.

“Il y a quelques années, Gibson voulait qu’il fasse une version signée de son Epiphone Casino 64”, a déclaré Keith Smith, le directeur technique de McCartney, à MusicRadar. “Nous avons hésité, mais cela n’a pas vraiment décollé. Nous avons constaté que tout le monde avait son modèle fétiche, et Paul n’y accordait pas beaucoup d’importance.

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